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Citations sur La Garçonne (11)

Il suffit de peu de chose pour qu’un feu de brindilles se transforme en un incendie destructeur.
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Charles, avec sa tête de lion à la crinière blanche, son épaisse barbe, était un rocher. Elle l’aimait comme un père, lui qui avait toujours été aux côtés de Marie Bertaude. C’était lui qui avait appris à Louison le langage de la forêt et des animaux. Il savait sûrement comment sortir de ce mauvais pas, mais comment avouer la terrible vérité ? N’était-ce pas un peu de sa faute ? Quand on ne veut pas faire de mauvaises rencontres, on ne s’aventure pas seule dans la forêt, la nuit !
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Le soir, elle rentra, chargée d’un gros paquet. Elle espérait ne pas être trop ridicule parce qu’elle ne savait pas porter les vêtements féminins ; elle n’avait aucun sens des belles manières en société. La sauvageonne si à l’aise dans la forêt était terriblement maladroite devant des personnes distinguées !
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-Louison, c’est, comment dire, un rayon de soleil dans la nuit ! s’exclama –t - il en se dirigeant vers la porte. Elle marche sans toucher les brindilles cassantes, elle glisse entre les branches sans les déranger, elle est là devant toi, et elle disparaît comme une ombre. C’est la perfection. Quand je la vois, je me dis que toute l’humanité n’a existé que pour lui donner naissance. Pour le ravissement des yeux et du cœur.
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« Quand le poisson a faim, qu’importe l’appât ! »
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C’était une coutume chez les braconniers de libérer le dernier animal capturé, pigeon, perdrix, grive ou lapin, un geste un peu superstitieux, une offrande à la nature qui les servait si bien.Elle partit par un sentier à peine visible entre les grandes herbes. La nuit était tombée ; la pleine lune sortait entre deux nuages, éclairant le sous-bois.Tout à coup deux hommes firent irruption devant elle, le visage caché sous un foulard. Le premier, qui marchait devant, n’était pas très grand mais robuste. Le second, maigre et dégingandé, se jeta sur elle. Sa main dure comme du bois se plaqua sur sa bouche. Ils avaient tout prévu, une corde pour la ligoter, un bâillon pour l’empêcher de crier. Quand ce fut fait, son agresseur l’allongea sur la mousse. Le second, qui n’avait pas pris encore part à l’opération, fit signe à son complice de s’éloigner. Il éclaira le visage de la jeune fille avec une lampe électrique, passa la main dans ses cheveux roux, s’attarda avec volupté au contact soyeux et frais de sa peau, puis caressa ses seins. Louison se contractait de toutes ses forces, mais le lien était solide et elle ne pouvait opposer aucune résistance, ni même crier.
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On l’avait surnommée « la garçonne » et, pourtant, elle avait fréquenté le collège pendant son adolescence, elle avait obtenu le Brevet supérieur et parlait de devenir institutrice. En attendant un poste à la rentrée prochaine, elle faisait des travaux de couture, prenant ainsi la suite de Marie Bertaude, sa mère d’adoption, tout juste décédée.
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Quand on est belle comme vous, la tentation est toujours plus grande. Les hommes vous harcèlent et ce n’est pas toujours facile de refuser ! Pourtant, je ne vous vois pas céder pour un caprice.
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Les hommes n’échappent pas aux règles de la nature. C’est l’époque où les cerfs sont prêts à jouer leur vie pour un accouplement d’une seconde.
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Elle avait envie de mourir, de se dissoudre dans l’air comme une ombre. Ne plus être ! Comment oublier la haine de celui qui l’avait rabaissée au rang d’un objet de plaisir, et vivre avec ce poids, cette honte ?
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