Et hop, terminée la première trilogie de Gwendalavir. Au début de mon collège, j'avais essayé de lire le tome 1, sans succès, car j'avais abandonné la lecture dès le moment où Ewilan bascule à Gwendalavir… autant dire, pas très loin dans le bouquin. Je n'aimais alors pas vraiment la fantasy et les mondes imaginaires (aujourd'hui, tout l'inverse !!) et, comme je pouvais pas me voir Camille, j'avais vite abandonné… Sauf qu'on parle tellement en bien de
Bottero et j'ai tellement envie de lire la trilogie d'Ellana que je me suis lancée de nouveau dans l'aventure. Et cette fois, c'est la bonne.
Ce n'est pas un coeur de coeur et, à vrai dire, la trilogie n'est pas dans ma liste d'Or (ce serait un 4-5 étoiles sur 5 quoi) non plus, mais j'ai quand même apprécié mon voyage en Gwendalavir. Si je n'ai pas classé la série plus haut, c'est parce qu'elle est un poil trop jeunesse pour moi et manque donc de complexité et de personnages torturés pour me faire vibrer réellement. Cet aspect jeunesse a aussi « raccourci » l'histoire, on le sent. Certaines scènes semblaient précipitées, ou il manquait des transitions entre des chapitres.
Du côté des personnages, ça fait un peu manichéen, mais ça s'explique encore une fois par l'aspect jeunesse. Les personnages sont aussi remis en question et c'est pas plus mal, car ça les rend plus accessibles. J'ai quand même beaucoup de mal avec Camille, qui se comporte parfois de façon complètement insensée sans être pourtant remise en question par les autres personnages… Puis elle a vraiment cet aspect « héroïne parfaite » que j'ai du mal à me voir. Ellana est évidemment attachante et intéressante, même si elle m'a semblée assez distante, comme si on ne la voyait pas tout à fait… J'espère mieux la connaître dans la trilogie qui lui est dédiée. Salim est mon coup de coeur, je le trouve parfaitement sous-estimé et incompris… sans compter qu'il fait le faire-valoir de Camille et je supporte pas ! (il mérite tellement mieux que de se faire dicter par la petite capricieuse qui le repousse au moindre geste/parole de travers) Edwin est cool, mais assez lisse en réalité. Bjorn est trop malmené, pauvre gars, il est tellement sympa… Maniel et Duom, un peu absents… Éléa sera, j'espère, mieux présenter dans la seconde trilogie.
Pour ce qui est de l'écriture,
Bottero défend bien sa réputation : c'est immersif, clair, fluide et on fait défiler les pages sans accroc. On sent qu'il restreint sa plume pour sa cible de lecteurs, qu'il pourrait aller plus loin… Peut-être dans les prochaines trilogies.
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