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Citations sur Les mondes d'Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs (77)

Le visage de la Sentinelle irradiait une telle malveillance qu’Ewilan sentit son courage l’abandonner. Pendant des jours et des jours, elle n’avait songé qu’à la vengeance et voilà que la force puisée dans ce sentiment la fuyait par des milliers de déchirures qu’elle avait pourtant crues cicatrisées. La haine qu’elle avait pensée indestructible, qui l’avait soutenue et poussée en avant, cette haine se délitait, révélait son véritable visage : la peur ! Cette femme était le diable, lui résister était impossible, on ne pouvait que s’écarter pour lui laisser le passage. Et espérer qu’elle ne s’arrête pas…
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Si tu veux absolument te battre, commence par te battre contre toi-même.
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- Je suis un peu en miettes, lui confia-t-elle dans un murmure. Je fais des cauchemars,le jour, la nuit, et j'en ferai encore longtemps. Mais si tu n'avais pas été là, si tu n'étais pas là, maintenant, près de moi, je ne serais plus qu'un désert stérile, une ruine sans coeur. Tu m'as sauvée, Salim, je...
- Tu m'as déjà remercié, tu sais.
- ... je n'arrive pas à trouver les mots pour décrire ce que je ressens. Nos vies sont entremêlées, nos passés, notre avenir... Je suis liée à toi par un sentiment plus fort que les tempêtes, plus profond que le plus profond des océans et, comme une idiote, je ne parviens pas à te le dire, ou alors une seule fois, quand...
- Je m'en souviens, ma vieille. Tes premiers mots à Ombre Blanche... Ils sont gravés en moi à tout jamais.
- Je ne parviens pas à les répéter, Salim. Je les pense encore plus fort qu'avant si cela était possible, mais je ne parviens pas à les répéter. Pourtant, je voudrais tellement que tu saches... que tu comprennes...
Les yeux d'Ewilan s'embuèrent. Salim posa les mains sur ses épaules, approcha son visage jusqu'à la toucher.
- Je comprends, chuchota-t-il. Je suis là et je serai toujours là parce qu'il m'est impossible d'être ailleurs que près de toi. Et je vais te dire les mots. Ces mots qui refusent de sortir de toi et que, moi, j'ai tant de mal à garder enfermés. Je t'aime, Ewilan. plus que la vie, plus que l'amour, plus que tout. Je t'aime.
Une larme naquit dans un univers violet, roula sur le velours d'une joue, porteuse d'un bonheur sans limite alors qu'un sourire émerveillé illuminait le visage d'Ewilan. Salim sentit quelque chose mourir en lui.
Ou peut-être éclore...
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Salim s'occupait de la petite. Comme un père. Comme une mère. Comme un homme éperdument amoureux. Elle avait depuis peu recouvré la maîtrise de son corps et de ses mouvements. Pendant des semaines il l'avait portée, nourrie, lavée, veillant sur son sommeil, calmant ses brutales crises d'angoisse en lui murmurant des paroles réconfortantes, prévenant le moindre de ses désirs. Elle le suivait de ses immenses yeux violets, son regard chargé de toute la reconnaissance qu'elle était incapable de formuler.
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Dans un film, à cet instant précis, la musique devient romantique, le héros saisit la taille de sa belle. Elle ferme les yeux à moitié, lui tend ses lèvres, le baiser dure longtemps... dans un film...
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Il se tut; Ewilan avait porté la main à sa joue. Elle le caressa doucement du bout des doigts alors qu'une vague brûlante déferlait sur le garçon. Elle n'avait pas eu un geste d'une telle précision depuis... Elle ouvrit la bouche.
- Salim...
Voix rauque, éraillée. Portée par un sentiment plus fort que la mort.
- Salim... je t'aime.
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Tout en pensant, il marche à grands pas. Tout en marchant, il réfléchit à grands traits. Il atteint Ombre blanche au moment où le soleil bascule derrière l'horizon, teintant les Causses d'une somptueuse lumière orangée. Un frémissement dans ses bras lui fait baisser la tête. La fille a bougé.
Elle ouvre les yeux.
Echange fugace.
Echange parfait.
Maximilien se noie dans le violet de son regard et en ressort grandi.
Le dernier des Caussenards a trouvé son destin.
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« Tout à coup Salim ne fut plus là. A sa place se tenait le loup noir qu’Ewilan connaissait bien. Elle se baissa pour caresser son épaisse fourrure.
-Je crois que finalement je te préfère sous cette forme. Tu es doux, chaud et silencieux. Un amour de peluche que je… »
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« Il se tut. Ewilan avait porté la main à sa joue. Elle le caressa doucement du bout des doigts alors qu’une vague brûlante déferlait sur le garçon. Elle n’avait pas eu un geste d’une telle précision depuis…
Elle ouvrit la bouche.
-Salim…
Voix rauque, éraillée. Portée par un sentiment plus fort que la mort.
-Salim… je t’aime. »
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- Qu'est-ce que... est-ce vraiment... bon sang, c'est abominable ! Comment avez-vous réussi à vaincre une pareille créature ?
- Celle-là, je l'ai égorgée, expliqua Ellana d'une voix posée. Pour plus de sécurité, Edwin a cru bon lui envoyer deux flèches en plein cœur. Manque de confiance typiquement masculin...
- Heu... je vois... Et ça, qu'est-ce que c'est ?
- Ce qui reste du Ts'lich brûlé par Illian. Ça fait un peu désordre, mais Illian est jeune et se trouvait dans l'urgence. Grâce à lui, nous savons désormais que le Ts'lich n'est pas comestible. Impossible d'inviter des amis autour d'un barbecue et cuire un truc pareil. Ce serait une faute de goût impardonnable.
Stupéfait, Bruno Vignol dévisagea la jeune femme. Elle pencha la tête et lui sourit, comme surprise par l'intérêt qu'il lui témoignait.
- Vous... vous êtes sérieuse ? balbutia-t-il.
- Bien sûr. Le Ts'lich ne se mange pas. Du moins pas en grillade ! En pot-au-feu, peut-être... On vous montre les autres ?
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