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C'est d'abord un appel, le désir d'une rencontre, comme pour un rendez-vous amoureux, attendu, mais préparé, sans impatience. Avec d'emblée l'idée d'une renaissance. Sur le trajet vers la maison de l'enfance, les souvenirs s'invitent. Les paysages s'en mêlent, incarnés et complices, s'attribuant des pans de l'histoire.

L'arrivée produit comme une faille temporelle, et c'est la petite fille qui parcourt, le couloir, la chambre interdite, ressuscitant avec les odeurs imprégnées les épisodes d'un passé enfoui, et ce d'autant que l'oubli a adroitement occulté l'indicible, qui resurgit accompagnée de l'odeur écoeurante de l'anis.

Ce parcours de rédemption est subtilement décliné en convoquant les sens au complet, vecteurs incontournables de la mémoire. On parcourt avec la narratrice en tenant comme elle la main de la petite fille, qui revit bonheurs et drame que les murs de la maison ont enfermés.

Ce court texte est empreint d'une sensibilité à fleur de peau, et conduit à un apaisement réconfortant et réparateur. La brièveté est compensée par la densité des phrases et des thèmes abordés. Jusqu'à la renaissance, la réconciliation symbolisée par l'araignée réhabilitée.

64 pages Parole 24 mars 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Retrouver un passé, découvrir un chemin
Dans son premier roman, Patricia Bouchet raconte un voyage vers la maison de son enfance. Ce bel endroit où elle a vécu un traumatisme qu'elle est désormais prête à affronter.

« Je venais, en ces lieux, retrouver un passé, je découvre un chemin. » Tout le roman de Patricia Bouchet peut se résumer avec cette citation. L'histoire d'une femme qui prend la route vers une maison blanche où elle a séjourné dans sa jeunesse et qui se sent désormais assez forte pour affronter les secrets qui y sont enfouis. Qui va même pouvoir construire sur son traumatisme pour avancer vers une vie plus épanouie.
Un voyage, aussi bien réel qu'intérieur, raconté sans fioritures, avec délicatesse et simplicité, voire avec poésie. Ici L'araignée dans le rétroviseur fait penser à l'aigle noir de la chanson de Barbara. Une image poétique pour affronter un lourd secret, qui va arriver un peu comme une évidence après les souvenirs égrenés au fil du récit. Après la maison, le vaste parc, le grand sapin où était accroché la corde d'une balançoire. «La grosse corde épaisse a disparu et n'a laissé que quelques traces d'encoches. Où est-elle aujourd'hui? Dans le grand placard avec les vieilles espadrilles dépareillées, les bottes en caoutchouc, les raquettes rafistolées, les vieux gilets oubliés, les cannes à pêche, le bateau gonflable?»
Des objets qui sont autant de marqueurs de cette période et qui s'accompagnent de beaucoup de sensualité. Ce sont alors les couleurs, les bruits et les odeurs qui émergent. Celles de la cuisine, celle du beurre fondu, du bois brûlé ou encore pain grillé. Jusqu'à cette senteur anisée...
L'écriture de Patricia Bouchet a ce pouvoir de faire émerger les images. On est aux côtés de la narratrice, nos propres souvenirs viennent alors se mêler à ceux qu'elle évoque. On retombe en enfance, on retrouve nos peurs, mais aussi nos envies, notre soif de découvertes au coeur de cette nature omniprésente. La chaleur des pierres, le clapotis de l'eau. Des alliés de choix. «Je contrains mes oreilles à percer la brume qui obstrue mon regard, je sollicite ma vue pour graver une odeur, et j'allèche mes narines pour faire surgir les émotions. Je suis forte, pleine de vous.»
Et puis vient un cri libérateur. «Quelle ivresse soudain de laisser la porte de mes souvenirs grande ouverte, de laisser sortir ce qui, tapi derrière celle de mon enfance, était blotti (…) Ici, commence le chemin. Il me faut laisser béante cette porte violemment refermée, ne plus craindre le pire. Il me faut dénicher les émotions barricadées. Il me faut évacuer la peur froide et glaciale de l'abandon.»
Il y a quelque chose de magique dans ce petit livre qui vous emporte vers d'autres rives.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Quand elle pousse la porte de Saint-Martin, c'est toute son enfance qui se rappelle à elle. le temps insouciant des vacances, du soleil, de ce cousin mystérieux et des cabanes sous le buis. Mais si elle avance vers tous ses souvenirs, c'est surtout pour affronter ses peurs et ses angoisses, celles dont elle veut se libérer pour enfin se tenir debout…

Une araignée dans le rétroviseur est un texte court, où les mots, les images, les odeurs et les couleurs s'imbriquent à la perfection. Patricia Bouchet évoque l'enfance, son insouciance, ses joies simples, ses histoires mystérieuses avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.

Et puis, délicatement, elle pose l'horreur, le dégoût, la douleur et la colère. Toujours en images mais plus floues, en odeurs mais plus nauséabondes, en couleurs mais plus sombres…

A Saint-Martin, elle est venue affronter l'indicible… et la beauté des lieux, la chaleur des souvenirs, la douceur des visages et des regards aimants, apportent le courage d'avancer, et de tourner la page. Ne pas oublier, surtout, qui l'on est, mais accepter les douleurs et punir les coupables en criant son envie de vivre par une fenêtre ouverte sur un champ d'été…
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C'est le livre des émotions, des sensations, des odeurs, des saveurs, des couleurs
Le roman des souvenirs, des impressions, de la douleur, de l'oubli, des chagrins.
Du chemin parcouru et de celui qui s'ouvre enfin, serein et libre, après la révélation, celle des souvenirs enfouis au plus profond, si loin et qui pourtant laissent des traces dévastatrices.

La narratrice fait le chemin à l'envers. Vers la maison de son enfance.
Celle des grands-parents, des vacances au soleil l'été sous la tonnelle et sous l'oeil bienveillant des anciens.

Celle des souvenirs heureux qui surgissent au détour d'un meuble, d'une porte, d'un tiroir empli d'objets anciens presque oubliés.
Celle des saveurs partagées, joyeuses, douces ou amères.

Celle enfin de la main qui se pose, du geste qui ne doit pas être, du mal-être qui s'installe.
Le livre des souvenirs enfouis pour avancer, mais qu'il faut déterrer pour avancer droit, debout enfin.

L'écriture est travaillée, précise, photographique par moments, remplie d'odeurs et de saveurs que le lecteur peut sentir en même temps que la narratrice. de belles images, un paysage, une maison dans laquelle on pénètre à sa suite, sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger et laisser faire ce qui doit être, ce qui doit s'accomplir et qui peu à peu se dessine.

Un joli premier roman qui donne envie d'en savoir plus !
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"Entre chien et loup, je pars. "

Une jeune femme prend la route pour retrouver la maison de son enfance.

Dans un court texte poétique où les paysages traversés et la maison retrouvée convoquent les souvenirs, fantômes bienveillants des moments heureux, tous les sens en éveil, la narratrice affronte ses peurs et ses blessures pour mieux s'en libérer. L'important n'est pas tant ces blessures que ce qu'elle en fait, ce mouvement qui la porte vers l'avant et vers la lumière et lui permettra en s'affranchissant du passé d'être enfin elle-même.

Un texte sensible (Patricia est photographe et cela se sent) et tout en délicatesse dans cette collection que j'affectionne Main de femme chez les éditions Parole.
Trop court pour en dire beaucoup plus, je vous invite à le découvrir sans hésiter !
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Patricia Bouchet, dans « Une araignée dans le rétroviseur », réussit le tour de force de raconter l'innommable sans qu'il devienne le seul intérêt de ce livre. La démarche de reconstruction de son personnage, la visite de la maison, la promenade dans la campagne sont plus fortes. Il n'est pas question d'oubli. Il est question d'acceptation de soi, entièrement, de son histoire et de vie.
D'une écriture précise, Patricia Bouchet crée des images. le lecteur « voit », avec de multiples détails, la maison blanche, les paysages traversés, le platane dans le jardin, la main qui s'avance… Comme une succession de photographies écrites.
« Une araignée dans le rétroviseur », c'est aussi une écriture poétique au service des sens et du sens. Pour dire sans submerger, avec délicatesse. Ce « petit livre » s'adresse à tous, femmes et hommes, filles et garçons.
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C'est l'histoire d'une maison et de tout ce qui a gravité autour. A son approche, les souvenirs reviennent. Des évènements passés, de ceux qui l'ont habitée le temps d'un temps.
Elle se rappelle de cette odeur, de ce coin de verdure, de cette araignée qui suscite la même réaction qu'avant.
Une grande et belle place est réservée à la nature. Telle une photographe, devant ses belles descriptions paysagères, je n'ai cessé de "mitrailler" ces lieux pour ne rien en perdre. Pour m'en souvenir à mon tour ? Pour m'y téléporter ? Pour retrouver le plaisir d'une balade campagnarde.
Ses retrouvailles avec cette demeure réveillent les vieux sentiments et états d'âmes, un bruit ou le moindre détail, comme une étincelle mettant le feu aux poudres de la mémoire.
Et puis à lire ce très beau texte court mais intense et puissant, je me souviens aussi de cette maison, celle de mes vacances d'enfance : un long couloir, une enfilade de chambres où résonnent encore nos rigolades de cousins ; un patio couvert de vigne pour nos repas de famille ; un lavoir en ciment où reste encore une odeur de savon, près d'un puit où mon grand-père glissait une bouteille de vin au bout d'une corde pour la rafraîchir ; l'ombre d'un figuier et un portail qui coince au gré de nos passages...
Mais alors que mon souvenir à moi est joyeux, celui de ce livre évoque aussi les fantômes du passé. D'un père qui titube. Qu'elle ne reconnaît même plus, à se demander où est son papa...
Serait-ce comme un pèlerinage pour acquérir une quiétude en devenir ?
Ce livre est si petit et pourtant si fort. A tenir dans une poche mais à remplir le coeur.
Merci Dominique Sudre et Patricia Bouchet de m'avoir offert la chance de le lire et j'espère, chère Patricia, que vous continuez à écrire.

"La rive de mon enfance est accessible, je pourrais y retourner. le lien se fait. Tout prend sens. Je venais, en ces lieux, retrouver un passé, je découvre un chemin."

https://littelecture.wordpress.com/2022/09/13/une-araignee-dans-le-retroviseur-de-patricia-bouchet/
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C'est le récit fait par une jeune femme qui revient sur des lieux de son enfance, pour retrouver cadre de vie et sensations, mais aussi, et peut-être surtout, pour faire la paix avec un événement énorme qu'elle a subi.
Le récit sait aborder un sujet aussi lourd que l'inceste dans une simplicité qui donne à ce vécu une densité extraordinaire. On est aux antipodes de ces textes hélas trop fréquents et trop médiatisés qui ne parlent que sur le mode du Pathos avec un P majuscule.
Ici la gravité ne diabolise rien ni personne. La victime
est juste authentique, retrouvant à la fois les faits et le vécu heureux qu'elle a connu et qui lui permet de vivre.

C'est une courte nouvelle, mais un grand chemin de vie.

L'écriture a l'air toute simple, mais c'est une dentelle ciselée aves l'amour de la vie qu'elle dégage. Et Patricia photographe sait dessiner avec des mots les paysages, les intérieurs, les personnes, les états d'âme.

On est juste .....touché au plus profond.
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❝J'aimerais qu'il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ, des sources. […]
De tels lieux n'existent pas […]
Mes espaces sont fragiles : le temps va les user, va les détruire : rien ne ressemblera plus à ce qui était, mes souvenirs me trahiront, l'oubli s'infiltrera dans ma mémoire, je regarderai sans les reconnaître quelques photos jaunies aux bords tout cassés.❞
Georges Perec, Espèces d'espaces

Saint-Martin,
Tu es cette maison ventrue, là-bas, enracinée sur cette terre comme les arbres imposants qui t'entourent, et tu renfermes une histoire.
L'idée de revenir vers toi, forte.❞

Une araignée dans le rétroviseur de Patricia Bouchet ce sont à peine 64 pages d'une grande force poétique qui installent le lecteur dans une atmosphère singulière alors que la narratrice dont nous ne connaissons rien, pas même le prénom, fait le chemin à rebours, vers la maison d'enfance destinataire de la lettre en train de s'écrire.
Le texte est court certes, mais en rien économe. L'écriture est un canevas de mots féconds d'images, de couleurs vives ou sépia, de textures, d'odeurs gourmandes ou écoeurantes. Ils disent le plaisir simple (le besoin incertain ?) de revenir à Saint-Martin,

❝J'aperçois enfin au loin les deux clochers élancés. le premier virage les efface. Et puis soudain, passé le petit pont après la courbe, la porte de mon enfance s'ouvre. Au bout de mon regard se dressent, avec fierté, les hauteurs prétentieuses de la ville et ses anciens vestiges. Encerclée de maisons soudées dissimulant une fourmilière de visages connus, telle une gouvernante autoritaire, elle dirige.❞

de pousser la porte d'une maison où se sont gravés les rêveries anciennes, les sensations du temps jadis, mais aussi les scènes et les événements qui ont fait celle qui à présent est là pour déchiffrer le palimpseste de son histoire, ressusciter les fantômes de la famille et sa mémoire, réinterpréter ses souvenirs qui remontent au jour, après une période d'oubli.

❝Assise sur la première marche de l'escalier de bois, j'entends à nouveau des rires, des ébats dans l'eau glaciale, j'entends les cris de joie et de frayeur. Je laisse, peu à peu, s'échapper de mon corps les secousses d'un fou rire. Il grandit et l'enfance enfermée explose en plein jour.❞

Nous avons franchi le seuil à sa suite et nous découvrons que cette maison est aussi une géographie intérieure, un lieu que l'on visite de pièce en pièce distribuées de part et d'autre de la grande rectiligne du couloir central. On se fraie un passage dans un maillage de sensations, un treillis d'odeurs et de souvenirs qui tracent le chemin vers la pièce qui contient le Secret que la narratrice place au coeur de la maison dont ❝les murs se resserrent❞, où ❝une odeur refait surface❞, tout comme elle le place au coeur de son texte puisque le secret est révélé en l'exact milieu du roman, à la page 32.

❝Le Secret est présent, je le sens, il est partout, tout à coup. le mien est verrouillé, oublié dans une valise imaginaire, cachée dans le grenier de ma maison intérieure. Je comprends enfin la raison de ce retour.
La clé.
Je dois faire resurgir la clé qui détient la vérité. Comme celle d'un vieux vêtement que l'on endosse chaque jour.
Naître, c'est parfois briller qu'un instant. Comme le nom, l'empêchement se lègue.
Je reviens. J'y reviens.❞

Revenir pour mieux repartir, sans s'attarder plus que nécessaire sur ce secret quand il remonte à la surface de la conscience.

❝Je veux, oui, me souvenir et dire sans crainte. Je veux avancer.❞

Avancer dans la pénombre pour affronter ce qui ne pouvait être dit et mieux ressortir au soleil.

❝Je soulève fiévreusement la poignée et d'une force triomphante, je pousse les deux lourds volets, derniers obstacles avant la lumière. […]
Quelle ivresse soudain de laisser la porte de mes souvenirs grande ouverte, de laisser sortir ce qui, tapi derrière celle de mon enfance, était blotti. […]
Ici, commence le chemin.❞

Parce qu'il m'a invitée dans le vif du ralenti, ce texte m'a d'emblée séduite. L'écriture est infiniment subtile qui, par des touches aériennes, à peine appuyées, rend vivants une maison, ceux qui l'habitaient,

❝La petite lucarne, au-dessus du point d'eau continue de jeter un oeil sur le jardin, elle mesure le temps qui passe, surveille la pluie tombante, ou, simplement, guette le porteur de nouvelles.❞

et la nature à l'entour. Les lieux racontent souvent mieux que les faits, dit-on, et l'écriture de Patricia Bouchet excelle à les évoquer comme à rendre sensible la charge affective que la narratrice investit dans le paysage autour de Saint-Martin : la cachette d'enfant dans les buis, la branche du sapin qui porte encore la marque de la corde, le petit pont qui enjambe la rivière vivace et claire, la vase de ses rives dans laquelle les pieds s'enfoncent ; le ciel et sa Grande Ourse ; la tonnelle et son rosier grimpant ; le lierre qui court sur les pierres du muret ; le vent délicat ; l'herbe fraîche ; l'orage nocturne qui gronde, crache sa colère et lave sa douleur.

❝Je suis là. Je suis prête
Je vais renaître et devenir.❞

Tout, absolument tout est délicat dans ce roman. Certains penseront qu'une soixantaine de pages c'est bien trop peu, d'autant qu'elles sont au format d'un petit carnet de voyage (10x16). Je pense au contraire qu'elles sont l'écrin idoine pour accueillir ce récit intimiste sans délayer sa densité. Et que dire du soin apporté à l'édition ? L'agencement des paragraphes, les phrases très courtes — seul un sujet et son verbe parfois, les retours à la ligne fréquents, les changements de typographie sont autant de dramatisations d'une écriture autrement exempte de boursouflures qui, en imposant un rythme inédit, un mouvement ininterrompu, creuse les perceptions de notre lecture.

Toujours dans Espèces d'espaces, Georges Perec écrivait :

❝Vivre, c'est passer d'un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner.❞

C'est aussi accepter de s'y cogner pour s'en échapper dans un grand cri libérateur.
Épatant premier roman.

Lu dans le cadre de la sélection 2023 des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Sélection des 68 premières fois, une araignée dans le rétroviseur est un tout petit roman tant par la taille que par le nombre de pages ( une soixantaine).

Avec une plume poétique, sensible et délicate, Patricia Bouchet nous transporte aux côtés de la narratrice pour revivre de nombreux souvenirs.

Durant ce court roman, ce sont des bons moments que nous vivons, des instants avec la grand-mère dans cette maison de campagne qui sent bon les odeurs de cuisine et d'air frais.
Mais nous vivrons aussi des gestes qui n'auront pas dû avoir lieu, oubliés au fin fond de la mémoire de la narratrice.

Ce livre se lit très rapidement, d'un trait. Il est difficile de lâcher ce voyage de retour aux souvenirs. L'écriture est belle et fluide. Une jolie petite découverte.

Merci à l'équipe des 68 premières fois pour cette jolie sélection.
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