En attendant Bojangles

Étrangement, j'en attendais pas mal de ce livre. Salué par les critiques, adapté en film, évoqué par mes professeurs.

Une jolie plume, là dessus je n'ai rien à redire. L'alternance des points de vue était très bien amenée, ça nous offrait deux réels points de vue avec des changements, deux subjectifs et deux manières de voir les situations. Ça relançait également le récit quand on commençait à s'ennuyer. En plus, le livre est très court alors ça se lit en une soirée.

Oui, au niveau de la forme, rien à redire.

En revanche, le scénario c'est du vu et revu.

Je sais que c'est important de parler des maladies mentales, et la plupart du temps je trouve ça très bien et très intéressant : et là aussi, d'ailleurs, j'ai apprécié ma lecture dans son ensemble. Mais au vu des commentaires que j'entendais, je m'attendais à quelque chose de plus original, quelque chose qui n'aurait pas basé l'entièreté de son scénario sur des actions délurées bien romanesques, bien fictionnelles : honnêtement, c'était un peu trop. Les seuls moments où j'y croyais, c'était pour me dire “ouh, mon petit, tu vas avoir besoin d'un psy plus tard”.

L'ennui je pense, ce qui m'a un peu dérangé, c'est que je me suis dit que beaucoup aurait pu écrire ce livre : il n'avait pas réellement d'essence propre. Je connais des amateurs qui parlent bien mieux de maladies mentales, qui m'entrainent davantage dans leur oeuvre. Si le livre avait été plus long, ça aurait pu avoir deux impacts : m'ennuyer à mourir, ou bien ajouter de la consistance. Mais là, pour le coup, j'en ressors en me disant que ce n'était rien d'incroyable.

Une lecture qui passe le temps, mais qui ne m'aurait rien fait si je ne l'avais finalement pas lu.

Comment parler de ce livre sans dévoiler la fin ?
Un livre doux-amer, à la fois drôle, enlève, chantant et à la fois violent et dramatique.
Un livre sur un couple qui mène une vie pleine de folies.
La bande son est géniale.

J'ai trouvé ce livre perturbant et je ne sais pas quoi en penser tant la différence entre le début et la fin est violente. J'ai passé un bon moment de lecture mais j'aurais aimé plus de descriptions de la folie et ces abcès.

Les premières pages sont pleines d'espièglerie, de légèreté, de promesses... Malheureusement le charme du début s'étiole à mesure qu'avance le récit. Certains passages sont jolis, mais on tourne trop vite au tire-larmes. Les couches de plus en plus épaisses d'émotion mal raffinée étouffent l'originalité et la légèreté des premières pages.
On regretterait presque de s'y être fait prendre, à ce plaisir trop sucré. Et puis, finalement, on ne retient que la fantaisie si séduisante qui nous fit accrocher.

Trop dejanté pour moi, j'ai eu de mal à finir.

Un premier roman un peu déjanté. Une belle écriture avec beaucoup d'humour pour une belle histoire d'amour.

Livre rempli d'émotion. Un morceau de vie vécue par trois personnes différentes. Une vision pas toujours simple à suivre.
Thème très interpellant mis " en scène" avec beaucoup de simplicité.
Bonne découverte

Déçue par ce livre dont j'avais entendu tant de bien. Certes il y a l'humour et la folie d'un univers déjanté. Mais l'enfant narrateur n'est pas crédible. L'histoire reste au second degré, très prévisible et l'émotion ne prend pas, en tous les cas pas sur moi.

Petit livre original et poétique mais suis restée sur ma faim
dommage

Lu dans le cadre du challenge des 68premièresfois. Ce livre est l'un des succès imprévu de la dernière rentrée littéraire. Ce premier roman est édité par un éditeur bordelais et a eu un succès critique et public qui a surpris. Avec un peu de réticence, j'ai commencé à lire ce roman et j'ai été emballée comme les nombreux lecteurs et jurys de plusieurs prix. Ecrit à deux voix, ce livre décrit avec beaucoup de délicatesse, de tendresse, d'humour décalé, la vie de la mère du narrateur : elle est déclarée folle, bipolaire, par les médecins, ou semble-t elle simplement un peu farfelue, loufoque.. Nous lisons l'histoire vu par le fils, un petit garçon qui se crée lui aussi un monde imaginaire et par le père qui essaie de comprendre et expliquer pourquoi il est difficile de voir en face cette douce folie ou simplement les extravagances d'une proche, car cela fait partie de son charme. Une folie douce nous est décrite avec beaucoup d'humour, de dérision. le jeune enfant nous parle de ses difficultés à l'école. . de la difficulté de raconter à l'école les extravagances qu'il vit à la maison : « Je mentais à l'endroit chez moi et à l'envers à l'école, c'était compliqué pour moi, mais plus simple pour les autres. ». « Mentir à l'endroit, à l'envers, parfois je ne savais vraiment plus comment faire. » Puis sa mise en retraite anticipée et les leçons à la maison. de belles pages pleines d'ironie et d'humour sur les leçons de mathématiques avec des exercices pratiques, avec le remplissage et le vidage de la baignoire, par exemple. Puis les vacances un peu prolongées en Espagne, car ses parents s'étaient achetés un « château en Espagne ». le séjour de sa mère en hôpital psychiatrique, avec le portrait succulent de quelques décapités mentaux, des portraits très touchants de branques et fous. Puis le père et le fils vont organiser un simili kidnapping pour libérer la mère de l'hôpital. Malgré un sujet délicat, l'auteur arrive à nous toucher par cette histoire familiale si touchante. L'ensemble des personnages sont touchant, que ce soit le petit garçon qui nous donne avec beaucoup d'humour décalé le ressenti de cette histoire, que ce soit le père qui essaie de se justifier, mais aussi le beau portrait de la mère, celui des amis, et en particulier, l'ami sénateur, prénommé l'Ordure mais aussi les voisins, les camarades d'école.. Et sans oublier l'animal de compagnie. Merci beaucoup de m'avoir fait lire ce livre et je comprends beaucoup l'engouement qu'il a suscité et il fait partie de mes coups de coeur des premiers romans lus dans le cadre du challenge. « Gagner les coeurs par un exercice de mythomanie qui touche la sensibilité de ses victimes est vraiment ce qu'il y a de plus aisé. » « Je mentais à l'endroit chez moi et à l'envers à l'école, c'était compliqué pour moi, mais plus simple pour les autres. » « Mentir à l'endroit, à l'envers, parfois je ne savais vraiment plus comment faire. » « le problème, c'est qu'elle perdait complètement la tête. Bien sûr, la partie visible restait sur ses épaules, mais le reste, on ne savait pas où il allait. » « ..vous voulez le transformer en mouette couverte de cambouis se débattant dans une marée noire d'ennui. »

Roman bonheur de l'enfance d'un petit garçon au sein d'une famille pour le moins fantasque. Ca me fait rêver, moi qui suis si raisonnable.