La main verte

C'est un récit d'une crise énergétique et économique faisant sombrer notre pays dans l'anarchie, mais il est traité avec humour et dérision. le héros, dessinateur de bande dessinée, se retrouve sans revenus, il devient alors vélo taxi, puis il entreprend avec son fils une expédition, de Bordeaux à la Touraine, pour retrouver ses parents pour qu'il puissent lui apprendre à cultiver son potager. Humour décalé, ton désinvolte, une pointe de loufoquerie, une relation père-fils élaborée, une dérive post-apocalyptique, un ramassi de cinglés en tout genre, c'est un road movie original, léger et déjanté. Personnellement, j'adhère totalement à l'humour d'Hervé Bourhis.

Voilà une bande dessinée aussi rafraîchissante que le laisse supposer son joli titre!
Merci à Hervé Bourhisde nous offrir un moment de lecture pétillante et vive d' une histoire joyeuse sur la survie en temps de crise!

J'ai bien aimé cette bd d'anticipation qui surfe sur un problème d'actualité à savoir l'épuisement de la source d'énergie liée à l'exploitation du pétrole. Cela sera un arrêt brutal d'un certain mode de vie. Dans ce contexte, un dessinateur de bd n'aura plus de raison d'être. Bref, les conséquences de la fin des ressources énergétiques seront assez douloureuses.

Cela sera également un retour en arrière. le vélo sera le mode de déplacement. Les potagers serviront à nourir les habitants. Encore faut-il avoir la main verte ! D'où l'idée plutôt intéressante de cette bd. le récit se transforme en road-movie car notre dessinateur reconverti en vélo-taxi doit rejoindre son père pour apprendre un savoir essentiel que celui de savoir cultiver un potager par ces temps difficiles où le prix du légume flambe. Et dire que même les jeunesses de l'UMP, adeptes du sarkozysme, se reconvertissent en fermier où l'on élève des chèvres pour gagner plus ! Bonne trouvaille parmi tant d'autres !

La main verte est véritablement une satire réussie qui mène à la réflexion sur des énergies écologiques de remplacement. L'auteur n'hésite pas à se projeter lui-même dans ce monde en ébullition. L'humour est au rendez-vous ainsi que la bonne humeur. Il manque cependant au récit un peu de dynamisme et de véritables surprises que le lecteur aurait dû s'attendre au vu de la richesse de ce sujet. Il aurait fallu sans doute un peu développer.

Une vraie bd environnementale à découvrir !

J'ai du mal à me faire une opinion de cette BD qui mélange trop les genres pour bien comprendre où l'auteur veut nous emmener.
Le thème du récit est une pénurie mondiale de pétrole qui touche notamment un couple et son enfant. Face aux prix mirobolants des fruits et légumes, une des solutions pour survivre à la crise est pour le couple de réaliser un potager mais ils n'y connaissent rien…
Le synopsis n'est déjà pas extraordinaire déjà et l'histoire est assez fade. À part le petit garçon qui peut être touchant dans ses paroles, le reste des personnages manquent d'intérêts. L'histoire présente quelques traits d'humour mais je trouve que tout cela reste assez ennuyeux jusqu'à une conclusion tout aussi plate.
Bref, je ne sais pas trop où l'auteur a voulu nous mener : ni BD pro-écologiste, ni anti système, ni pro-vélo, ni d'humour, ni ironique et ni satirique. On suit juste l'histoire d'un homme un peu benêt et un récit qui ne mène à nulle part… une belle déception !

Un beau matin, ça y est, elle est là : la crise énergétique. Fin du pétrole pour tous, les stations essence ne dispensant plus de carburant, les échanges commerciaux sont remis en cause, les légumes coûtent horriblement cher, chacun est obligé de modifier son mode de vie pour penser à sa survie. Notre personnage, bordelais dessinateur de bande dessinée sans projet, n'en mène pas large. Il se reconvertit en vélo-taxi, travaille pour une riche héritière chez qui un jour il subtilise un jerrican d'essence, autant dire de l'or ! Sans aucune connaissance potagère, il a soudain la nécessaire envie de retourner chez ses parents à Tours, accompagné de son fils. Bordeaux-Tours en pénurie pétrolière, le road-movie ne sera pas évident.




Un road-movie en forme de pamphlet, partant d'un fait improbable d'après la plupart d'entre nous. Petite histoire pleine d'humour, sur fond grave, dans une société bouleversée dans ses fondamentaux énergétiques, avec un homme honteux d'avoir à demander des conseils horticoles de survie.
Léger à partir d'un parti pris de départ très sombre, qu'on ne saurait imaginer dans nos pires cauchemars, qu'on ne saurait voir.
Un trajet Bordeaux-Tours fait de rencontres, de pannes, de pénurie, mais aussi de découvertes de groupes ayant opté naturellement pour une autonomie énergétique et alimentaire, et semblant vivre sans aucune des conséquences catastrophiques et conflictuelles rencontrées dans les grandes villes.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Un jour ordinaire en France à une époque qui pourrait être la nôtre, la crise économique et écologique a atteint un tel niveau qu'il y a une pénurie de pétrole avec pour conséquence la fin forcée de l'utilisation des voitures et une hausse spectaculaire des prix.

Herbert Bori, dessinateur de bandes dessinées prend la situation un peu à la légère au début mais il finit par perdre son travail pour cause de crise ("...auteur de bandes dessinées. Un petit métier disparu comme pompiste, rémouleur ou éleveur de mammouth."). Il devient alors "vélo-taxi", un nouveau métier...

Et quand avoir son propre potager n'est plus un luxe mais une question de survie, il doit mettre sa fierté de côté et aller demander de l'aide à son père. C'est le début d'un voyage avec son fils, en vélo-taxi, un "road movie" entre Bordeaux et Tours.

Sous couvert de situations cocasses, Hervé Bourhis nous peint une société pas si irréaliste que cela dans le contexte actuel. L'écologie et l'économie sont étroitement liées et en cas de crise notre quotidien en serait (sera?) dramatiquement modifié...

J'ai beaucoup aimé le scénario, rythmé, plein d'humour et de réalité. le dessin aux couleurs mates entre le rouge brique et le sépia en passant par des gris et des verts est aussi très intéressant.


Lien : http://ennalit.canalblog.com..

Les réserves de carburant ont été totalement épuisées. La vie doit s'organiser sans essence. Herbert part chez ses parents en taxi-vélo pour apprendre à cultiver son potager.
 
Je me suis laissée duper par le casque de Dark Vador sur la couverture. le dessin ne m'a pas accroché et les phylactères n'étaient pas à la hauteur pour rattraper le coup. Franchement dispensable.