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Critique de DOMS


Dans cette piscine Molitor, Boris Vian se souvient. de l'enfance dans le Cotentin à la faillite familiale à Ville d'Arvray, le changement de vie et de standing est violent lorsque le père doit aller travailler. Puis de ses études brillantes, du travail d'ingénieur au service normalisation de l'AFNOR qui s'il ne paie pas assez lui laisse malgré tout le temps d'écrire des romans. Il y a peu de planches pour parler de sa famille, le frère, les parents, puis sa femme Michèle, son fils, sa fille n'est même pas évoquée. Enfin, on aperçoit Ursula, la dernière compagne.

On le retrouve avec ses failles et ses blessures, son talent et sa créativité sans limite, sa sensibilité et ses angoisses, sa poésie et son inventivité.

Sont bien évoquées les rencontres avec les artistes de son temps, Raymond Queneau, Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre, Juliette Gréco ou même Gainsbourg, et surtout sa passion pour le jazz et la musique, pour sa trompinette dont il jouera sans relâche, en sachant pertinemment que c'était au risque d'en mourir, mais aurait-il pu vivre autrement ?

Il avait le coeur malade et a toujours vécu avec ce handicap. C'est bien son coeur qui le lâchera pendant l'avant-première du film inspiré du roman éponyme J'irai cracher sur vos tombes. Boris Vian meurt à 39 ans en nous laissant une oeuvre multiforme, foisonnante, inspirée et magnifique. Qu'il soit Boris Vian, Vernon Sullivan, Bison Ravi, ou le soi-disant traducteur de sa propre oeuvre, il aura vécu jusqu'au bout cette vie qui est vraie, puisqu'il l'a imaginée d'un bout à l'autre.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/09/piscine-molitor-cailleaux-et-bourhis/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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