Roman" jeune adulte" un peu caricatural.
Mère blanche toxique et égoïste, voire dérangée, trois enfants métis détruits à petit feu, père japonais un peu trop faible, l'héroïne (Kiko, la narratrice) très très mal dans sa peau mais à la fin recouvrant son indépendance et son identité japonaise. Agression sexuelle incestueuse (je ne divulgâche rien, on s'en doute très vite).
Très dans l'air du temps et c'est dommage car il y avait matière.
D'autre part, ce sont peut-être des détails, mais gênants, car contradictoires :
1/ Kiko est nouvelle dans son lycée, heureusement qu'Emery qui est, depuis, devenue sa meilleure amie s'est assise à côté d'elle (p. 8)
V/S :
- Elle connaît tous les élèves depuis la maternelle (p. 14)
2/ Elle a toujours eu ce besoin de parler de ses sentiments, de mettre des mots dessus pour les exorciser (p. 215).
V/S
- Elle aimerait être capable de dire aux autres ce qu'elle ressent et ce qui la met mal à l'aise, alors que sa timidité et son mal être l'en empêchent totalement (p. 255 et tout le début du roman).
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