S'il y a une chose à laquelle je ne me ferai jamais, c'est l'incapacité de punir leurs enfants qu'ont ces Sauvages. Pendant toutes les années que j'ai passées parmi eux, je n'ai jamais vu un adulte seulement lever la main avec colère sur un enfant. C'est l'un des premiers comportements que nous devrons nous efforcer de modifier. Et cela, Seigneur, ne sera pas possible tant que nous ne les aurons pas convertis. Dites-moi, donnez-moi un signe comme quoi nous y parviendrions !
Je me sens heureux. L'homme devrait se sentir heureux le jour qui sera son dernier.
Pour nous, Français, afin de comprendre ce vaste continent et toutes ses richesses - et j'inclus celle des âmes, mes révérends pères -, il nous faut comprendre le rôle que joue la confédération des Hurons. Ce sont manifestement eux qui contrôlent le commerce dans ce territoire sauvage, et c'est pourquoi il est impératif que nous le contrôlions. (P. 161-2).
Je crains qu'il n'existe des animaux qui ont forme sauvagement humaine.
Inutilment cruel, long et ennuyeux, répétitif à souhait. A la fin tant attendue, au soulagement a succédé un sentiment de frustration très fort pour le peu d'intérêt et de plaisir qu'il a suscité en moi.
Trois voix tissent l’écheveau d’une fresque où se confrontent les traditions et les cultures : celle d’un jeune jésuite français, d’un chef de guerre huron, et d’une captive iroquoise. Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l’un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu’ennemis, pour s’allier ou chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre. Trois destins scellés à jamais dans un monde sur le point de basculer.
Poétique, passionnant. ...Joseph Boyden est un écrivain à découvrir absolument!!!
[...] Son corps nu m'apparaît comme celui d'une jeune femme avec ses seins hauts et fermes aux mamelons durcis, et, à cette vue, je durcis à mon tour.