J'ai toujours été dépendant des gens, surtout de mes amis, mais cette femme, je ne veux pas qu'elle soit juste ma drogue, je souhaite être la sienne. Je veux la compléter, qu'elle soit l'autre moitié de moi-même. J'aime l'idée de lui être indispensable autant que j'apprécie mon incapacité à me séparer d'elle. C'est si fort, si dingue, un sentiment tellement fou qui me rend si vivant que je jouis de le ressentir enfin.
Comme l'a fait sa mère, comme d'autres types l'ont sûrement fait avant moi. Je ne suis qu'une victime de son passé. Pas autorisé à l'aimer parce que d'autres l'ont déçue.
Faire l'amour sans amour, justement, ne veut pas forcément dire baiser comme des animaux et ne pas prendre le temps de mutuellement s'apprécier.
A cet instant, je sais avec certitude qu'il est temps pour moi de faire quelque chose pour elle.
Les gens pensent que les souvenirs tristes sont durs à supporter, ils se trompent, les plus heureux sont les pires.
- On ne peut jamais comprendre totalement les autres, parfois se comprendre soi-même est déjà difficile, mais on peut essayer de faire au mieux.
Il y a un cœur bien vivant là-dedans et quelqu’un finira par le libérer de la cage dans lequel tu l’as enfermé.
Elle est mon remède, même si elle est aussi parfois la maladie qui me ronge.
— On trouvera une solution. Ensemble, ajoute-t-elle.
Un doux sourire se dessine sur ses lèvres et je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Cela fait un bien fou. Rien de mieux pour se soigner. Elle est mon remède, même si elle est aussi parfois la maladie qui me ronge.
Je ravage son cou de mes baisers et marque son corps en divers endroits. Si je ne peux pas avoir son amour, je veux son envie et sa passion, entièrement. Je la veux mienne. Je la veux brisée comme mon cœur, en miettes comme mon âme. Je la veux exactement comme elle me veut.