La devise de notre école est : Apprenez aujourd’hui, et demain vous vivrez ».
Dans chaque arbre, il y a une pomme abîmée, mais cela ne signifie pas que l’arbre lui-même est pourri.
Le premier principe, pour désarmer quelqu’un, est de s’écarter de la trajectoire de l’arme... Même si votre technique laisse à désirer, vous aurez au moins évité le danger immédiat.
Celui qui ne travaille qu’avec ses mains est un simple ouvrier.
... Celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan.
Nous sommes censés devenir des guerriers, pas des poètes. Les mots ne suffisent pas vraiment pour combattre un ennemi.
La plupart des poètes célèbres sont des hommes. Ce qui ne signifie pas non plus que leurs œuvres soient supérieures à celles des femmes, ainsi que l’ont prouvé les haïkus de sensei Nakamura.
La tolérance respectueuse du bouddhisme à l’égard des autres religions avait permis à Jack de pratiquer des rituels bouddhiques dans l’école de samouraïs, tout en restant chrétien de cœur.
Mais sa décision était aussi une question de survie. Face à l’animosité croissante dont les étrangers faisaient entré à la Niten Ichi Ryū, Jack n’avait d’abord pas compris la double pratique religieuse des Japonais.
Ils suivaient la foi bouddhique et, dans le même temps, le shinto, la vénération des kamis, c’est-à-dire les esprits qu’ils croyaient être contenus dans toutes les créatures vivantes, aussi bien que dans les choses inanimées.
Le sabre de Shizu-san, en revanche, était de loin le plus excellent des deux car il ne coupait pas ce qui était innocent et ne méritait pas la mort. L’esprit de cette arme manifestait un pouvoir bienveillant digne d’un véritable samouraï.
« Pour cette raison, on croit qu’une lame de Kunitome, une fois dégainée, doit faire couler le sang avant de rentrer dans son saya, quitte à forcer celui qui la manie à se blesser lui-même ou à se suicider. »