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4,02

sur 1573 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre l'auteure Marion Zimmer Bradley avec ce premier tome des Dames du Lac, et j'ai plutôt bien apprécié le récit qu'elle a fait de la légende arthurienne.
On redécouvre en effet la légende à travers les yeux, et le coeur, des personnages féminins tels que Ygerne (mère d'Arthur), Viviane, Morgane ou encore Guenièvre.

Pour ma part, autant j'ai aimé suivre Morgane, autant Guenièvre m'est apparue insupportable.

On ressent naturellement un petit côté féministe lorsque ces personnages font état de leur situation souvent injuste par rapport à leur entourage masculin. C'est un fait.
Mais c'est aussi, et surtout, la confrontation entre les croyances païennes et la religion chrétienne, qui est mise en avant et récurrente dans le récit, et en particulier la volonté chrétienne de bannir toute autre croyance.

Je vais prolonger mon voyage dans cet univers épique et enchanteur en lisant de ce pas le second tome des Dames du Lac, titré également « Les Brumes d'Avalon ».

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Cette saga est un succès mondial qui exaspère certains amoureux de fantasy, en réjouit d'autres, mais s'impose comme un objet fascinant.
Sous la lorgnette de Marion Zimmer Bradley, l'une des légendes les plus connues de tous les temps est vécue et vue du côté des femmes, racontée par les femmes.

La romancière étire l'histoire sur une longue période et ose quelques écarts, son écriture féérique et agréable garantit toutefois un vrai moment de magie.


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C'était du temps des druides et des fées, de Lancelot et du roi Arthur, de la quête du Graal et d'Excalibur, des chevaliers de la table Ronde et de l'enchanteur Merlin… mythes intemporels et merveilleux ancrés dans l'histoire britannique.
Dans une Grande-Bretagne mi-historique mi-légendaire, une vieille religion matriarchale règlemente la vie des populations : Avalon en est le centre et Viviane, la dame du lac, en est la grande prêtresse.
Sous la plume ensorcelante de Marion Zimmer Bradley, on découvre Avalon, terre mystérieuse et féerique, où Viviane, la dame d'Avalon, la fée Morgane, la reine Guenièvre et Ygerne sont les principales actrices de l'épopée celtique. Une brillante interprétation du mythe, romanesque à souhait, j'ai adoré !
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Jusqu'à ce roman, je me tenais prudemment en marge du monde arthurien, un peu comme on se tient au bord d'un précipice. N'étant pas très portée Fantasy, ayant été contrainte et forcée, plus jeune, de jouer à Hero Quest avec mes frères (pour être la victime et la perdante 100% du temps évidemment), je restais paradoxalement et dans le même temps fascinée par le monde d'Excalibur (le film), par la légende, les fées, l'enchanteur, le trio amoureux Arthur/Guenièvre/Lancelot, etc. Bref, vous m'avez comprise... par la nébuleuse arthurienne !

Quelque part dans ma tête, un petit esprit me poussait à en découvrir un peu plus tandis que ma raison m'imposait de rester accrochée fermement au bord du vide car tomber dans le "précipice" c'était peut-être risquer de devenir une puriste du genre, de passer mes week-ends à faire des jeux de rôles avec des geeks ou à accumuler dans ma bibliothèque tout ce qui a été écrit de près ou de loin sur la fameuse Table Ronde, ses chevaliers, son Graal et le reste...

Voyez dans quelle angoisse je me trouvais !

J'en étais là de mes réflexions (et de mon manque de décision) quand mon beau-frère (l'un de ces fameux puristes que je redoute tant) me propose un beau jour de commencer par lire Les Dames du lac et me prête les deux premiers tomes des Dames d'Avallon. J'acceptai sans hésiter, voyant là un signe encourageant et étant peu effarouchée par la couverture façon comic strip.

Résultat : j'ai très bien fait d'écouter mon beau-frère ! J'ai aimé.

J'ai aimé me trouver dans une narration extrêmement féminine et moins guerrière que je ne le craignais. J'ai aimé retrouver les accents de la fine amor (cf. entre autres Lancelot le chevalier à la charrette) et une atmosphère qui allie harmonieusement magie, histoire remaniée mais crédible et analyse psychologique des personnages et de leurs rapports aux divinités, au sacré, à la royauté et aux autres peuples.
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Ce fut un vrai plaisir de plonger dans la célèbre légende arthurienne par le biais de ces Dames du lac. Version féminine : ici, les personnages principaux s'appellent Ygerne, Morgane, Guenièvre, et bien sûr Viviane, et on vit l'histoire à travers le regard des femmes.

On découvre Avalon, Tintagel, Kaamelott (oh pardon, Camelot)... On y rencontre Merlin, Galaad, devenu Lancelot du Lac, Arthur Pendragon, et tous ces personnages emblématiques de la Table Ronde.

La première partie du roman est passionnante, j'ai été moins séduite par la suite qui, malgré les nombreux rebondissements, tend à se concentrer un peu trop à mon goût sur la passion impossible entre Lancelot et Guenièvre et sur les atermoiements de cette dernière.

Des aventures mêlant guerre, passion et magie, l'avènement du christianisme et l'abandon des anciennes croyances, la chevalerie, la fidélité au Roi, les intrigues et les jalousies, la descendance...Le roman est riche et foisonnant.
La plume est parfois un peu trop emphatique, mais un souffle épique et romanesque souffle sans conteste sur la Bretagne.

Une jolie découverte.
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J'ai tout simplement adoré cette version de la légende arthurienne. J'ai dévoré avec plaisir les aventures des différents personnages, je me suis imprégnée de la magie d'Avalon et j'ai imaginé sans peine la vie des chevaliers de la Table Ronde, ainsi que les femmes essentielles à cette histoire: Morgane, Guenièvre et les autres.
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Il était temps que je lise ce classique dont tout le monde parle et que tout le monde a lu. C'est une lecture commune qui m'a précipité dans les pages de ce livre !
Un petit rappel pour commencer (source wiki) : le roi Arthur ou Arthur Pendragon est, d'après les romances médiévales, un seigneur breton qui aurait organisé la défense des peuples Celtes des îles Britanniques et de Bretagne armoricaine face aux envahisseurs germaniques à la fin du Ve siècle ou au début du VIe siècle. La légende d'Arthur est principalement inspirée par le folklore et l'invention littéraire, et son existence historique n'est pas attestée.
Marion Zimmer Bradley nous propose ici une version de cette légende. le premier tome démarre quelques années avant la naissance d'Arthur avec sa mère Ygerne et Uther Pendragon et se termine après le mariage d'Arthur avec Guenièvre.
Pour ma part, je dois avouer que ma culture générale concernant la légende d'Arthur, sa généalogie, les différents protagonistes, les rites des païens et j'en passe était quasi inexistante. Mais ce premier tome de cette épopée s'est fait sans problème et il m'a permis de m'imprégner tout doucement de cette légende assez incroyable.
J'ai vraiment aimé ce roman très différent de mes lectures classiques, il m'a procuré un vrai dépaysement. Pas une minute d'ennui dans cette histoire : des rebondissements assez réguliers et un suspens qui m'a toujours donné envie de tourner les pages. Les personnages sont réussis et variés chevalier, reine et roi, Déesse, dames du lac, druides, duc et duchesse… Une place non négligeable est faîte aux personnages féminins comme le dit la quatrième de couverture. En effet, ne vous attendez pas à ce qu'Arthur ait une place importante dans ce tome …
En dehors du divertissement que procure ce livre, j'ai appris ou réappris beaucoup de choses et notamment :
La généalogie de tout ce petit monde ! Je vais pouvoir enfin suivre une discussion avec les passionnés de la légende d'Arthur (et ils sont nombreux :!) et avoir un avis (enfin !)
Deuxièmement, les différences entre les rites et croyances Païens et la nouvelle religion Chrétienne qui tente de s'implanter tout doucement. Je pense notamment aux rôles des femmes et à la place des Dieux et des Déesses (chose inexistante dans la religion chrétienne qui ne retient qu'un seul et unique Dieu).
Et enfin, la vie vers la fin du Vème siècle, difficile, avec les hivers froids et rudes, les difficultés pour se nourrir, les guerres qui font rage sans cesse et la mortalité infantile (souvent évoquée dans ce roman).
Conclusion : Une très belle lecture grâce à la plume de Marion Zimmer Bradley. Il est clair que je continuerai ce cycle d'Avalon dès que je trouverai les tomes suivants. Donc, oui Je conseille !
Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..
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Fan du cycle arthurien, j'ai beaucoup aimé ce livre, qui lui donne une toute autre dimension, étant donné que cette fois, ce sont les femmes qui parlent! On découvre une nouvelle Morgane, une nouvelle histoire, de nouveaux enjeux, alors que finalement, l'oeuvre reste très fidèle à la légende. Une belle illustration de cette idée selon laquelle finalement, tout n'est qu'une question de point de vue!
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J'aimais beaucoup cette idée de centrer le récit sur Morgane, de partir de sa tristesse à voir le monde des Fées se séparer à jamais du monde où le christianisme triomphe, de son sentiment d'une nécessité à raconter cette histoire telle qu'elle s'est selon elle passée « avant que les prêtres du Christ Blanc ne l'effacent pour toujours avec leurs saints et leurs légendes ». Mais j'espérais un personnage plus fort, voire un tantinet fascinant. De même, je trouve que le récit des relations de Guenièvre et de Lancelot n'est pas à la hauteur du sujet, c'est un petit peu mou. D'une façon générale, si cette version a à mes yeux l'avantage de la jouer très light sur les épisodes guerriers, elle émousse un peu la belle énergie des légendes arthuriennes - ça manque à mon goût d'un grain de folie.
Peut-être que ça a un peu vieilli - où alors c'est moi qui aurait dû le lire plus tôt, quand j'étais toute jeunette.
Ceci dit, même si j'ai été un peu déçue, ça reste une lecture plutôt agréable et je lirai peut-être la suite.
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Je remercie Babélio et les éditions Pygmalion du fond du coeur pour cette formidable aventure!

Je connaissais plus ou moins les exploits des chevaliers de la table ronde mais je n'avais jamais vraiment lu les légendes arthuriennes. Or depuis que j'ai visité le Centre Arthurien en Bretagne cet été, il me tardait d'en savoir plus et de me plonger dans cet univers.

En plus d'avoir une couverture magnifique qui invite à entrer dans le monde des légendes et des fées, cette nouvelle édition, étant une intégrale, m'a permise de m'immerger complètement dans cet univers et de faire cet extraordinaire voyage d'une seule traite, ce que j'ai vraiment apprécié.

Au fil du temps, la légende d'Arthur a été remaniée, transformée, si bien qu'on la connait sans la connaitre. Ce n'est pas Excalibur qu'Arthur arrache au rocher par exemple et la quête du Graal ne commence que tardivement dans le règne du Haut Roi de Grande Bretagne. J'ai été heureuse de pouvoir avoir une meilleure vision d'ensemble de cette légende qui commence d'ailleurs bien avant la naissance d'Arthur! le fait qu'elle soit conté du point de vue des femmes est aussi très intéressant et donne une richesse au récit qu'on ne retrouve pas dans d'autres adaptation ( dans le film Excalibur de 1981 ou dans la série Kaamelot par exemple). Ici les femmes sont vraiment actrices et si elles subissent parfois leur destin d'épouses, de prêtresses ou de reines, elles sont aussi celles qui influencent, complotent et trahissent.

Ces femmes ont toutes une personnalité bien travaillée, une force de caractère stimulante mais aussi des défauts qui leur donnent une belle crédibilité. La plupart ont des pouvoirs surnaturels mais ils sont liés à leur foi en la Déesse et j'ai aimé que cette magie ne soit pas ostensible. Elle est subtile et secrète, le commun des mortels n'y voit que le destin ou la nature faisant son oeuvre. J'a beaucoup aimé cette atmosphère pleine de croyances païenne et de rituels où la Terre, la nature, le spirituel et les hommes se mélangent et se respectent.

Bradley nous ensorcelle aussi par la manière de construire son récit, par sa façon de donner voix à telle ou telle protagoniste. On se laisse très facilement porter le long de ces 750 et quelques pages, au fil des dialogues et des ellipses. Il y a une multitude de personnages et d'événements et pourtant nous ne sommes jamais perdus, jamais noyés car le récit n'a pas la lourdeur qu'une si grande fresque médiévale pourrait risquer d'avoir.

Une merveilleuse lecture, dans tous les sens du termes, qui m'a complètement conquise.
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