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Un livre que j'ai commencé ce matin et que je n'ai plus lâcher pendant que j'avais des pauses durant la journée. de ce fait il est finit. En même temps, il faut dire que les chapitres n'excédant pas les trois pages, l'effet "pageturner" a pris tout son sens avec ce livre. le style d'écriture de l'autrice est tellement fluide qu'on ce laisse facilement emporté par le file de l'histoire. Ce que j'ai bien aimé dans ce récit, c'est que tout n'est pas dévoilé dans les première page. 

On nous dépeint ici le portrait de deux soeur, Korede qui est la plus "censé" des deux et Ayoola qui est personnalité, oui une sacré personnalité. Comme vous pouvez le lire dans le résumé, Ayoola en est à son troisième meurtres et c'est toujours le même scénario. Elle se croit victime, pense avoir eu recourt à la légitime défense en le poignardant, puis elle appel sa grande soeur pour venir l'aider à faire disparaître les tâches et aussi le corps. Korede qui est toujours la pour veiller sur sa petite soeur, n'hésite pas elle y vas. Comme toujours elle la protège. 

Korede est infirmière dans un hôpital de Lagos. Tout sa passe bien, elle en pince pour Tane, mais ne dit rien. Elle espère en silence qu'il viendra de lui même un jour. Sauf que ce jour ne vient jamais et que finalement il s'éprend d'Ayoola. Comment vous dire que Korede ne réagira pas très bien. Va-t-elle continuer de protéger Ayoola?

L'histoire à beau être loufoque sur le bord, on aime cette histoire. Par là, je veux dire, Ayoola tue quelqu'un avec qui elle est en couple depuis un mois grand maximum, mais n'a aucune larme et après qu'il fût jetter dans la mer, elle l'oublie et passe déjà à autre choe. C'est Korede qui lui rappel qu'elle ne doit pas être joyeuse, qu'elle ne doit pas le montrer et encore moins sur les réseaux sociaux. On a beau y mettre tout notre courage, on ne comprend pas comment est-ce qu'elle peut agir ainsi? à moins d'être une vraie psychopathe. Bon déjà, pour commettre des meurtres c'est être psychopathe. On arrive même à ce prendre pour des psychologues, on essai de rechercher des antécédents pour savoir. Surtout que l'autrice ne cesse de faire des chapitres où elle nous conte des moments de leurs enfances qui les ont marqués. 

Je trouve que Oyinkan connait sa plume et sait où nous mener pour découvrir ce qu'elle veut nous faire découvrir. Si elle veut nous en mettre plein la vue elle le fait, mais non, elle nous en donne un infime partie en plus à chaque fois. 

Ce livre est pour moi un bon thriller qui nous fait passer le temps, mais qui ne nous tient pas aux tripes. On le lit, on fait notre enquête, mais il faut vraiment allez jusqu'au bout pour avoir toutes les réponses.
Lien : http://beauty-and-beauty.ove..
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J'ai lu ce livre le mois dernier avec mon club de lecture et j'ai été particulièrement déçu mais je pense que c'est plutôt à cause de l'engouement sur les réseaux sociaux. Je m'attendais peut-être à plus de profondeurs. Néanmoins les personnages restent intéressant mais j'étais mitigé dans tout ce chaos familial.
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Un livre noir bien singulier. le climat reflete, je pense, l'ambiance d'une petite bourgeoisie nigériane et la vie dans un hôpital public, là-bas.
Mais je pense que dans beaucoup de communautés et de familles, aider sa soeur (peut-être pas jusqu'à maquiller ses crimes) est un devoir, ce qui rend le livre assez universel.
Les relations à l'intérieur de la famille entre père, mère et les deux filles patlent à chacun d'entre nous.
Facile à lire avec ses courts chapitres, et son styl e très efficace
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Une agréable surprise ce livre, 2 soeurs, une tueuse, une qui la couvre.
Il y a ce côté immoral, décalé dans le raisonnement de l'aînée qui couvre systématiquement sa soeur.
On est plongé à Lagos au Nigeria. L'environnement est chaud oppressant par moment, on ressent bien la ville et le rythme. Les chapitres sont courts, ça donne un rythme intéressant, d'autant plus que par moment nous retournons dans le passé. Passé qui peu à peu nous aide à "comprendre" pourquoi la plus jeune des soeurs s'en prend aux hommes sans jamais que celle-ci le confesse...
Un bon roman à lire, rapide et une fin qui nous tire, du moins pour moi, un petit sourire en coin...
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Korede est une infirmière méticuleuse et qui a un besoin compulsif de nettoyer surtout quand elle a besoin de réfléchir ou des soucis. Et des soucis la petite soeur Ayoola lui en apporte beaucoup... ses amants ne font pas long feu et les compétences de Korede en nettoyage sont mis en pratique pour protéger sa soeur.
Mais quand sa soeur jette son dévolu sur le docteur dont Korede est amoureuse , rien ne va plus. Qui doit elle protéger sa soeur ? Ou celui qu elle aime ?

Une très bonne surprise que ce roman. Un style qui dépote , décapant avec son humeur grinçant. Les personnages sont attachants et bien travaillés. l'autrice nous détaille les liens particuliers entre les deux soeurs et on comprend au vue de leur passé qu' il va être dure pour Korede de faire son choix. Les chapitres sont courts et le livre se lit rapidement, on a envie de savoir ce qui attend Korede. Un premier roman très réussi , on a hâte que l autrice récidive.
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Korede aime beaucoup sa petite soeur Ayoola. Elle est prête à tout pour elle. Même planquer le corps des amants que sa soeur a aidé à passer de vie à trépas… Ayoola est magnifique et c'est la petite préférée de leur mère mais elle n'a pas un caractère facile. Avec Femi, c'est le troisième homme qu'Ayoola fait disparaître. C'est la troisième fois que Korede nettoie la scène de crime au peigne fin. « Et à trois, on vous catalogue serial killeur… » Cerise sur le gâteau, Ayoola semble beaucoup s'intéresser au docteur Tade dont Korede s'est amourachée. Jusqu'à quel point les soeurs vont se soutenir ?

Avec des chapitres courts, le récit est très dynamique. le lecteur est tout de suite mis dans l'ambiance puisque l'on démarre avec le nettoyage de l'appartement de Femi, dernière victime d'Ayoola. Princesse qui se joue des hommes et ne semble jamais s'inquiéter de quoi que ce soit, Ayoola met les nerfs de sa soeur à rude épreuve. Alors quand elle débarque à l'hôpital où Korede travaille et met le grappin sur Tade, Korede voit rouge. Comment sauver l'homme qu'elle aime sans mettre sa soeur sous les barreaux ? le dilemme mérite réflexion vous en conviendrez ! On oscille entre le tragique et le comique. On s'amuse puis on s'inquiète, surtout pour Korede qui a vraiment le rôle le plus ingrat ! J'ai passé un bon moment de lecture avec, en prime, une fin… intéressante !
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Je ne partage pas les critiques très positives dont ce roman fait l'objet, sans doute parce que je suis plus un amateur de littérature africaine que de polar. Ainsi je remarque la pauvreté stylistique de texte de Braithwaité : description purement factuelle des évènements avec des personnages qui ne sont absolument pas fouillés. Aucune profondeur, encore moins d'analyse psychologique. C'est du roman de gare (je sais que le polar voudrait égaler la grande littérature et ne pas être méprisé par les littérateurs, ou prétendus tels, ceux-là mêmes qui parlent de "roman de gare" mais dans ce cas il faudrait faire des efforts...). L'idée de départ est bonne mais je me suis ennuyé durant les cent premières pages avant de m'intéresser au récit. Je passe sur la maladresse de la traductrice qui nous écrit p.99 "Au temps pour moi" pour "autant pour moi" (ça en dit long sur le travail de l'éditeur). Lorsque l'on sait que le vivier littéraire du Nigéria est un eldorado où les éditeurs européens cherchent la nouvelle Chimamanda Ngozi, on a un peu de mal à ne pas voir dans "Ma soeur serial killeuse" autre chose qu'un roman fait sur mesure pour plaire au public blanc. Son agent n'est autre que Clare Alexander qui a dû s'appliquer à expliquer à la jeune écrivaine nigériane comment faire un bon produit commercial (les lecteurs naîfs sont invités à se renseigner sur qui est Claire Alexander), ensuite les commerciaux américains et anglais nous vendent l'écrivaine africaine comme le veut le politiquement correct de l'époque de Me too (qui a toute ma sympathie, là n'est pas le problème). Et on obtient ce polar qui, je le reconnais, fonctionne à peu près. Sauf pour un personnage, le père de la tueuse déjà décédé au début du roman. On nous parle vers la fin du roman de son décès et on s'attendrait à connaître les circonstances de sa mort qui pourrait donner lieu à un écrit intense émotionnellement. Eh bien, ce chapitre a disparu s'il n'a jamais existé. Est-ce pour écourter le texte ou parce que Braithwaité n'a pas l'envergure pour l'écrire ?
Ce dont je suis persuadé en revanche, c'est que le film qui va être tiré de ce scénario - excusez-moi, je voualis dire ce roman - sera meilleur que le livre !
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Une lecture qui n'aura pas su répondre à toutes mes attentes. Et ce, principalement parce que le synopsis nous promet « une comédie noire et décalée » mais que je n'ai rien trouvé de tel dans ma lecture.

On y découvre une jeune femme, Korede, qui vit dans l'ombre de sa soeur, Ayoola. Cette dernière est très belle et joue avec l'art de mettre le monde à ses pieds. Depuis toute petite, Korede s'est toujours donnée pour mission de veiller sur sa petite soeur et cette lecture n'aura de cesse de nous démontrer à quel point cette détermination est forte. Ayoola est aussi belle que dérangée. Elle a déjà tué suffisamment d'hommes pour être considérée comme une tueuse en série. Et maintenant c'est Tade, l'homme dont Korede est tombée amoureuse qui tombe dans ses filets!

Une histoire à la plume agréable et fluide qui nous peint une relation plus que particulière entre deux soeurs. Elles sont, à mon sens, aussi dérangées l'une que l'autre. Ayoola dans les meurtres qu'elle commet et sa facilité à se voir comme une victime. Korede dans sa naïveté à l'aider encore et toujours quitte à mettre sa propre vie de côté.

Malgré des chapitres courts, j'ai trouvé que ce récit manque de rythme et d'intensité. Assez plat, il m'a laissé indifférente. On se dit que le vent va finir par tourner mais au final, on ne fait que tourner en rond.

Le fil conducteur est bon mais l'auteur n'est pas allé assez loin pour combler mes attentes.
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