Avec ce roman,
Philippe Brandes nous fait voyager au gré des péripéties de son héros, Alexandre. Nous suivons les aventures de notre protagoniste qui parvient à s'inscrire à l'Académie d'architecture de l'Ouvroir, malgré les réticences de son père. C'est dans cette école qu'Alexandre rencontre son mentor et ami Léo Vatoux, et qu'il crée sa bande d'amis qui le suivront dans ses combats.
Entre ses engagements dans les luttes de quartiers contre une ville détruite au profit de la modernité, Alexandre se sent libre, il vit et pratique l'amour-libre, coincé d'abord dans une relation qui le rend malheureux, il découvre la liberté auprès de femmes dont il se passionne intensément.
Trahi par des personnes qu'il considérait comme des amis proches, Alexandre se met à errer et entreprend de partir de sa Belgique natale. Il part donc vers de nouveaux horizons, en Italie, en Grèce, en Angleterre, mais il finit toujours par revenir à Bruxelles. Mais Alexandre n'est pas satisfait, il lui manque quelque chose, et il ne le trouvera pas en Belgique. Suite à un voyage avorté en Israël, il décide de retenter une seconde fois de partir dans le pays. Cette terre promise où il va enfin pouvoir renouer avec ses origines juives transmises par sa mère.
Ce roman invite son lecteur à suivre l'errance du protagoniste, de son début où il semble trouver sa voix, à la fin de celle-ci quand en quête d'identité, Alexandre trouve son "lieu", pays de son avenir, et le début d'une nouvelle aventure.
J'ai beaucoup aimé ce livre, car malgré les épreuves Alexandre n'abandonne pas, il essuie les déceptions et prend son destin après s'être perdu dans le monde. Je le recommande à tous ceux qui rêvent de voyage.