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l serait sans doute présomptueux de l'inscrire dans la foulée du Candide de Voltaire ou du Wilhelm Meister de Goethe. Pourtant c'est bien un roman d'apprentissage soigneusement construit et à l'écriture enlevée que Philippe Brandes nous donne ici plutôt qu'une errance désordonnée sur la route de la vie. de préférence, c'est dans des villes connues et aimées au point d'en noter la variation des lumières et les parfums, qu'il nous embarque à sa suite – celle d'un jeune architecte suffisamment amoureux de Bruxelles que pour s'engager sans retenue, avec ses compagnons de route, au côté des habitants dans la défense de quartiers menacés par une bruxellisation qui ne connaît pas encore son nom. L'apprentissage des forces du pouvoir se greffe sur des conflits urbains et personnels. Ils ont pour toile de fond une école d'architecture aisément identifiable qui constitue un microcosme idéal des enjeux politiques et sociétaux de la capitale belge des années 1970-1975. Cependant, après des débuts prometteurs et enthousiastes, ce sera le plus souvent au détriment de ses sentiments, de ses espoirs et de ses idéaux qu'Alexandre poursuivra sa route. Sa probité et sa naïveté – figures obligées du roman d'apprentissage – offrent un beau contrepoint à l'amitié trahie d'un gourou de pacotille, opportuniste et sans vergogne. Une expérience dramatique et fondatrice qui orientera durablement le parcours d'Alexandre, en particulier sa quête exigeante de sincérité, de liberté et de sens profond dans la vie, surtout dans l'amour aux mille facettes qui cantonne son parcours.
On attend impatiemment le second roman !
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Très agréable à lire.Un road movie qu'on aimerait voir sur les écrans, réalisé et repris par les mains expertes d'un talentueux jeune Woody Allen.
L'honnêteté du récit est émouvant.Celle d'un Homme ayant traversé Mai 68.Idéaliste, accrocheur cherchant sa voie et à trouver des réponses tout azimut.Bref! Un vrai road( ou train) movie littéraire, à lire et à relire.
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Avec ce roman, Philippe Brandes nous fait voyager au gré des péripéties de son héros, Alexandre. Nous suivons les aventures de notre protagoniste qui parvient à s'inscrire à l'Académie d'architecture de l'Ouvroir, malgré les réticences de son père. C'est dans cette école qu'Alexandre rencontre son mentor et ami Léo Vatoux, et qu'il crée sa bande d'amis qui le suivront dans ses combats.
Entre ses engagements dans les luttes de quartiers contre une ville détruite au profit de la modernité, Alexandre se sent libre, il vit et pratique l'amour-libre, coincé d'abord dans une relation qui le rend malheureux, il découvre la liberté auprès de femmes dont il se passionne intensément.
Trahi par des personnes qu'il considérait comme des amis proches, Alexandre se met à errer et entreprend de partir de sa Belgique natale. Il part donc vers de nouveaux horizons, en Italie, en Grèce, en Angleterre, mais il finit toujours par revenir à Bruxelles. Mais Alexandre n'est pas satisfait, il lui manque quelque chose, et il ne le trouvera pas en Belgique. Suite à un voyage avorté en Israël, il décide de retenter une seconde fois de partir dans le pays. Cette terre promise où il va enfin pouvoir renouer avec ses origines juives transmises par sa mère.
Ce roman invite son lecteur à suivre l'errance du protagoniste, de son début où il semble trouver sa voix, à la fin de celle-ci quand en quête d'identité, Alexandre trouve son "lieu", pays de son avenir, et le début d'une nouvelle aventure.
J'ai beaucoup aimé ce livre, car malgré les épreuves Alexandre n'abandonne pas, il essuie les déceptions et prend son destin après s'être perdu dans le monde. Je le recommande à tous ceux qui rêvent de voyage.
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