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Citations sur Les chansons d'abord (20)

Tant qu'elle a besoin du matou,
Ma chatte est tendre comme tout,
Quand elle est comblée, aussitôt
Ell' griffe, ell' mord, ell' fait l'gros dos.
Quand vous ne nous les caressez
Pas, chéries, vous nous les cassez.
Oubliez-les, si fair' se peut,
Qu'ell's se reposent.
Quand vous nous les dorlotez pas,
Vous nous les passez à tabac.
Oubliez-les, si fair' se peut,
Qu'ell's se reposent un peu,
Qu'ell's se reposent.
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Mon Dieu ce que c'est tout de même que de nous
Soupira-t-elle en s'asseyant sur mes genoux
Et puis ayant collé sa lèvre sur ma lèvre
Me voilà rassurée fit-elle j'avais peur
Que sous votre moustache en tablier d'sapeur
Vous ne cachiez coquettement un bec-de-lièvre
Un tablier d'sapeur ma moustache pensez
Cette comparaison méritait la fessée
Retroussant l'insolente avec nulle tendresse
Conscient d'accomplir somme toute un devoir
Mais en fermant les yeux pour ne pas trop en voir
Paf j'abattis sur elle une main vengeresse
Aïe vous m'avez fêlé le postérieur en deux
Se plaignit-elle et je baissai le front piteux
Craignant avoir frappé de façon trop brutale
Mais j'appris par la suite et j'en fus bien content
Que cet état de chos's durait depuis longtemps
Menteuse la fêlure était congénitale
Quand je levai la main pour la deuxième fois

Le cœur n'y était plus j'avais perdu la foi

Surtout qu'elle s'était enquise la bougresse

Avez-vous remarqué que j'avais un beau cul?

Et ma main vengeresse est retombée vaincue

Et le troisième coup ne fut qu'une caresse
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Le cornard mit l' radis dans cet endroit qu'il me faut taire,
Où les honnêtes gens ne laissent entrer que des clystères.
On applaudit
Les progrès du radis.
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********************* L'INESTIMABLE SCEAU******************

M'amie , en ce temps là , chaque année au mois d’août
Se campait sur la grève , et ça m'était très doux
D'ainsi la voir en place .
Dans cette position , pour se désennuyer ,
Sans jamais une erreur , elle comptait les noyés
En suçant de la glace .

Ses aimables rondeurs avaient fait à la fin
Un joli petit trou parmi le sable fin ,
Une niche idéale
Quand je voulais partir , elle entrait en courroux ,
En disant: " C'est trop tôt , j'ai pas fini mon trou ;
C'est pas le trou des halles "

................
................

J'eus beau la supplier : " De grâce , ma Nini ,
Rassieds-toi , rassieds-toi , ton trou n'est pas fini "
D'une voix sans réplique ,
" Je m'en fous " cria-t-elle " Et puisqu'il te plaît tant
C'est l'instant ou jamais de t'enfouir dedans :
T'as bien fait la " La supplique " ! "

Et je retournai voir , morfondu de chagrin ,
La trace laissée par sa chute de reins ,
Par ses parties dodues .
J'ai cherché , recherché , fébrile , jusqu'au soir
L'endroit où elle avait coutume de s'asseoir ,
Ce fut peine perdue .

La vague indifférente hélas avait roulé ,
Avait fait plage rase , avait annihilé
L'empreinte de ses sphères .
Si j'avais retrouvé l'inestimable sceau ,
Je l'aurai emporté , grain par grain , sceau par sceau ,
Mais m'eût-on laissé faire ?
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****************UNE OMBRE AU TABLEAU***************

Si j'ai bonne mémoire , elle allait dégrafée
On comptait plus les yeux qu'elle avait pu crever
Elle faisait du tort aux statues de l'antique
Elle était si prodigue à montrer ses appâts
Que la visite au Louvre ne s'imposait pas
Avec elle , le nu devenait art plastique
Mais les temps sont venus mettre une ombre au tableau
Rendre à son piédestal la vénus de Milo
La belle dégrafée a changé d'esthetique
Un vent de honte a balayé le pont des arts
Et les collets sont montés comme par hasard
Les jeunes filles d'aujourd'hui sont impudiques .

De la mode , naguère , elle ignorait le cours
Invariablement , elle s'habillait court
Elle aimait accuser le jeu de ses chevilles
Quand le vent s'en mêlait , c'était fête pour nous
On avait un droit de regard sur ses genoux
Et l'on en abusait , je vous le certifie
Mais les temps sont venus mettre une ombre au tableau
Les jupes tout à coup sont tombées de bien haut
La belle retroussée est devenue Sophie
A peine maintenant si l'on voit ses talons
Quelle que soit la mode elle s'habille long
Elles en font vraiment trop voir les jeunes filles .

............
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Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Mais je ne fais pourtant de tort à personne
En écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots , ça va de soi
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Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes,
Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même
Un beau jour on va voir le Christ
Descendre du calvaire en disant dans sa lippe
"Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types.
J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste.
Le Grand Pan
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Puis j'ai déchiré sa robe
Sans l'avoir voulu
Le bon dieu me le pardonne
Je n'y tenais plus !
Qu'il me le pardonne ou non
D'ailleurs je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
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Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand le ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu'c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
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"Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi."
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