Tout d'abord, je remercie Guidam éditeur ainsi que Babelio pour ce partenariat.
En lisant la quatrième de couverture de ce livre, je m'attendais à entrer dans un univers sombre fait de désillusions féminines et
Kate Braverman m'a proposé bien plus encore.
Sous un pesant soleil Californien, 11 récits suivent ces vies féminines désenchantées. Qu'importe qu'elles habitent les beaux quartiers où les HLM insalubres, toutes ces femmes ont en commun d'avoir vu leur destin se défiler sans qu'elle le réalisent ou interviennent, avant qu'il ne soit trop tard.
Les malheurs, successions d'échecs et mauvais choix, caractérisent ces portraits de quarantenaires qui ont perdu espoir et se contente de s'enfoncer un peu plus, dans le chaos de leur existence. Alcool, drogue, abus, maltraitance, abandon.
Chaque récit aborde avec poésie mais sans filtre, le cercle vicieux dans lequel elles se sont retrouvées, de gré ou de force. Ces femmes dont la figure masculine est soit néfaste soit absente, dont la souffrance se répand insidieusement, les empêchent, malgré quelques soubresauts de vie, d'entrevoir un réel espoir.
Ce livre qui aurait pu s'intituler, La génération perdue, relate sans détour et avec perspicacité le parcours de ces femmes malchanceuses qui n'ont pas été épargnées et qui n'ont pu surmonter ces terribles épreuves, qui se sont enchaînées les unes aux autres, sans aucun répit leur permettant de reprendre leur souffle.
La qualité d'écriture indéniable de l'auteur et les thèmes abordés ne m'ont cependant pas touchée comme je l'aurais voulu, je ne m'attendais pas à ce que ce livre s'analyse plus qu'il ne se lit.
En conclusion,
Bleu éperdument est un ouvrage avec des réflexions profondes sur les femmes, où comment selon l'environnement dans lequel on évolue, les rencontres que l'ont fait, les décisions que l'on prend ou encore les épreuves de la vie, une personne peut s'effondrer sans jamais parvenir à se relever vraiment.
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