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Bleu éperdument » retrace la vie de femmes vivant ou ayant vécu à Los Angeles à l'aube du deuxième millénaire et qui ont toutes en commun un passage par les Alcooliques Anonymes pour s'extraire de la dépendance à l'alcool ou à la drogue.
Ce livre, que j'avais cru être un roman, est en fait un recueil composé de onze nouvelles.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à comprendre la structure du livre, cette succession d'histoires avec comme uniques fils conducteurs, les AA et les dépendances.
Est-ce la traduction, l'écriture de l'auteure elle-même, le fatalisme de ces héroïnes… ou alors me manquait-il d'être également dans un état de dépendance pour comprendre ce que
Kate BRAVERMAN essaie de nous transmettre ?
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Bleu éperdument » est une histoire de couleurs : l'auteure cite, il est vrai, toutes les « Nuances de Bleu », mais pas que : toutes les couleurs y passent ! C'est l'overdose!
Seul le contraste du noir et blanc des pages imprimées ramène à plus de sobriété...
La lecture est loin d'être aisée et fluide. Il faut lire attentivement, voire relire, voire faire une pause pour comprendre le sens de la phrase et espérer arriver à entrapercevoir ce que l'auteure a voulu dire.
Les mots sont parfois mis bout à bout pour obtenir un bouillon de complexité grammaticale dénué de sens.
En résumé, la lecture de ce livre a été longue, très souvent interrogative et finalement ennuyeuse.
Je n'ai pas apprécié «
Bleu éperdument » et pourtant je suis habituellement « bon public ».
Ce livre promettait d'être la mise en exergue de tranches de vie humaines, intenses et profondes ; il n'a été que le récit de la déliquescence de la vie de ces femmes.
Heureusement d'autres que moi y ont visiblement trouvé un sens…Vive la diversité !
Pour ma part, je passe mon tour sur cet ouvrage.
J'ai lu dans le cadre de l'opération Masse Critique et j'en profite pour remercier par la présente critique Babélio et Quidam Editeur.