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Critique de Noctenbule


Le titre a été très justement trouvé puisque l'on entend souvent : pourquoi y a t'il des inégalités entre les hommes et les femmes? Quelle réponse vraiment donner. En 2022, nous constatons que le gouvernement fait encore des lois pour respecter à minima les droits de l'homme. Mais bon faire des lois pour ne jamais les faire appliquer, on appelle cela de la communication. Il faut inciter les entreprises à jouer le jeu et l'état ne fait pas figure d'exemplarité. Car c'est un consensus des hommes de pouvoir qui a limité toujours plus la liberté des femmes afin qu'elle reste des esclaves à domicile docile. Par chance, il y a toujours des femmes qui se sont battues pour acquérir des droits jusqu'à avoir une journée pour souligner les écarts toujours trop flagrants. La discrimination ordinaire ne doit jamais être acceptée. Dorothée Werner a choisi de prouver les choses à travers à une démarche chronologique. Une façon assez pratique pour montrer les évolutions/stagnations/régressions. Toutefois, il aurait été bien d'avoir plus de dates, de nom de lois, de références scientifiques... afin d'asseoir la vraisemblance des évènements. Et cela aurait pu être aussi bien dans le contenu que dans un dossier complémentaire, une bibliographie. Ces éléments aurait permis de faire moins un ouvrage féministe écrit et illustré par des nanas pour des nanas. Pour des lecteurs septiques cela reste une interprétation et non des faits. Surtout que par exemple, on sait qu'à la Préhistoire la femme participait à la chasse des gros animaux et s'occupaient souvent des petits animaux comme les lapins. C'est étrange de marquer que la femme restait dans la grotte pendant ces règles et donc c'était les hommes qui allaient à la chasse. Toutes les femmes n'ont pas leur règle en même temps et on ne sait pas vraiment comment les femmes géraient leurs menstrues. Il y a aussi quelques biais. Soledad Bravi reste fidèle à son univers très connu où elle va à l'essentiel avec un graphisme tout en rondeur et chaleureux. Au final, on passe un bon moment qui permet de faire prendre conscience que rien n'est jamais acquis.
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