[Parlant de la maladie d'Alzheimer de sa mère]. Il était lâche, il le savait. Mais, plutôt que de la soutenir dans cette épreuve, de venir lui parler, chaque jour, lui tenir la main, regarder la télévision avec elle ou lui faire la lecture pendant qu'elle l'appellerait par le nom de son père, il préférait faire l'autruche, s'inventer mille excuses et lui rendre visite le moins possible, pce qu'à chaque fis, ça le foutait en l'air.
Qu'est-ce qu'il lui avait pris de tout bousiller come cela ? Lui-même n'en savait rien. l n'avait aucune justification logique à avancer, tout simplement.
Le mystère de cette inconnue venait, en un instant seulement, de chambouler le désordre ennuyeux de son existence sans but.
Comme Mooglie, il avait la reconnaissance du ventre et le souvenir des jours heureux passés parmi cette caste dont il était aujourd'hui séparé.
J'avais peur d'être déçue après le 1er tome. Celui-ci nous apporte un autre regard sur l'histoire, on y découvre davantage certains personnages. On se rend compte que certains hommes ne sont pas si "catastrophiques" que le pensent les femmes. Bref pour une même histoire, des versions bien différentes qui nous prouvent que les hommes et les femmes ne voient pas les choses de la même façon
Les couples étaient-ils eux aussi soumis à une obsolescence programmée contre laquelle il était vain de lutter, qu'on ne pouvait repousser de quelques mois, voire quelques années, qu'en les protégeant des agressions extérieures, au prix d'une existence bien rangée?
Ouais, il n'aurait qu'à aller à la librairie d'en bas demander un conseil. C'est pour ma femme. Elles lisent quoi les femmes de quarante ans en ce moment ? Ou un appareil à smoothies, tiens. ça leur ferait du bien à tous les deux de boire ces jus pleins de vitamines dont tout le monde vantait les bienfaits. Voilà. Un bouquin et un truc chez Darty. p217 (cadeau de Noël de Max pour Mathilde)