Lassé des courbes et contre-courbes du rocaille, le milieu du XVIIIe siècle voit naître une aspiration à plus de sobriété et de rigueur. Plusieurs évènements remettent alors l'Antiquité au goût du jour et notamment :
- la découverte des ruines de Pompéi et d'Herculanum en 1748 ;
- la publication des premiers recueils de gravures de l'italien Piranèse sur les antiquités romaines en 1746, puis en 1751.
Ainsi s'ouvre l'ère du néoclassicisme, c'est-à-dire un nouveau classicisme, différent de celui de la Renaissance et du XVIIe siècle, qui s'étend jusqu'au milieu du XIXe et dont l'Allemand Winckelmann, auteur en 1755 de Réflexions sur l'imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture, définit le fondement par la redécouverte de l'Antiquité érigée en modèle idéal pour l'art.
Le peintre David est la figure emblématique du mouvement néoclassique, reflet de son époque et des bouleversements de la société française.
Attention aux réactions en chaîne : chaque courant s'inscrit contre celui (ou ceux) qui le précède (nt).
L’art, qui apparaît dès la préhistoire, revient de loin ! Contrairement à l’opinion commune, il est alors déjà très élaboré. En effet, les peintures rupestres ne sont pas de simples « tags » faits au hasard dans les grottes : elles prennent en compte l’inclinaison des parois.