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Critique de Nominoe
9ème volume de l'Histoire Dessinée de la France. Nous avions quitté la Mort dans le tome précédent et son lot de guerres, de famines et d'épidémies.
Le XVIe siècle sera-t-il celui du renouveau ? Celui des arts, des lettres, des sciences, de la redécouverte des trésors de l'antiquité ? C'est en tout cas ainsi qu'on le désigne généralement depuis que le concept de Renaissance utilisé par les historiens Jules Michelet et Jacob Burckhardt s'est imposé pour désigner le “beau” XVIe siècle.
Mais est-ce aussi simple que cela ? Pour instaurer un dialogue contradictoire, Pascal Brioist a imaginé un Jacques le Goff qui viendrait confronter les idées du XXIe siècle à celles de MM. Michelet et Burckhardt.
Cette confrontation des points de vue (utilisée dès le premier tome et marque de fabrique de cette série) permet de nuancer les faits car s'il y a bien eu de nombreuses avancées au cours de ce siècle, il comprend également son lot de famines et de guerres incessantes.
Les dessins de Anne Simon, assez minimalistes, rappellent le tome précédent et évoquent parfois l'estampe japonaise ou l'enluminure médiévale.
Comme sur le tome précédent, j'ai trouvé que la BD était assez courte surtout pour traiter une multitude d'informations (Apparition des idées de Luther, Guerres d'Italie, Exploration du Nouveau Monde,...) mais on trouve en fin d'ouvrage un dossier assez complet qui permet de revenir sur les nombreuses thématiques traitées dans l'album.
Une série qui continue d'interroger notre Histoire avec pédagogie en laissant assez souvent le débat et la contradiction s'asseoir à la table des discussions. Vivement les prochains tomes.
Le XVIe siècle sera-t-il celui du renouveau ? Celui des arts, des lettres, des sciences, de la redécouverte des trésors de l'antiquité ? C'est en tout cas ainsi qu'on le désigne généralement depuis que le concept de Renaissance utilisé par les historiens Jules Michelet et Jacob Burckhardt s'est imposé pour désigner le “beau” XVIe siècle.
Mais est-ce aussi simple que cela ? Pour instaurer un dialogue contradictoire, Pascal Brioist a imaginé un Jacques le Goff qui viendrait confronter les idées du XXIe siècle à celles de MM. Michelet et Burckhardt.
Cette confrontation des points de vue (utilisée dès le premier tome et marque de fabrique de cette série) permet de nuancer les faits car s'il y a bien eu de nombreuses avancées au cours de ce siècle, il comprend également son lot de famines et de guerres incessantes.
Les dessins de Anne Simon, assez minimalistes, rappellent le tome précédent et évoquent parfois l'estampe japonaise ou l'enluminure médiévale.
Comme sur le tome précédent, j'ai trouvé que la BD était assez courte surtout pour traiter une multitude d'informations (Apparition des idées de Luther, Guerres d'Italie, Exploration du Nouveau Monde,...) mais on trouve en fin d'ouvrage un dossier assez complet qui permet de revenir sur les nombreuses thématiques traitées dans l'album.
Une série qui continue d'interroger notre Histoire avec pédagogie en laissant assez souvent le débat et la contradiction s'asseoir à la table des discussions. Vivement les prochains tomes.
