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Citations sur Blanche de Castille. Régente de France, mère de Saint Louis (5)

Pour enlever aux Juifs le monopole de fait (le prêt à intérêt) qu’ils détenaient, Louis VIII favorisa l’établissement en France des banquiers italiens (lombards).
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Le capitalisme, c’est-à-dire l’activité créatrice de l’argent, commença à jouer un grand rôle dans l’économie nationale, le prêt à intérêt, qui avait été regardé jusqu’alors comme une opération infamante, cessa d’être considéré avec dégoût. Les Templiers avaient donné l’exemple, en devenant les plus puissants banquiers du monde, accumulant dans leurs commanderies tous les trésors que les princes et les particuliers leur prêtaient pour qu’ils les fassent fructifier. La croisade y trouvait son compte, ce qui enlevait tout opprobre à ce trafic.
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Docile à ces conseils, Louis VIII faisait bon visage aux ministres qui devaient l’aider à continuer l’œuvre paternelle. Il était encouragé par Blanche qui, elle aussi attentive et dévouée au bien des petites gens, le soutenait dans les réformes sociales qu’il avait entreprises. A l’égard des serfs, d’abord, qu’il affranchit, créant ainsi une nouvelle classe d’hommes libres, qui remplacent cette catégorie d’êtres opprimés, humiliés, dont la condition demeurait analogue par bien des traits à celle des esclaves de l’antiquité. Grâce à lui, ces pauvres diables acquirent l’indépendance, d’aller de-ci de-là, le droit de posséder en toute propriété le salaire de leur travail.
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Gardez-vous des aventures, pourtant, car les erreurs coûtent cher, quand ce sont les rois qui les commettent, et, en définitive, c’est toujours le peuple qui les paie (Philippe-Auguste)
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Ainsi, dans ce Moyen Âge où la violence régnait dans les rapports d’Etat à Etat aussi bien que dans les relations entre les particuliers, en ce temps-là où la force de l’homme était la solution de tous les différends, la chevalerie apportait son esprit de justice, d’équité, de sacrifice, de noblesse. Elle constituait, en somme, dans l’existence des laïcs l’équivalent des ordres monastiques. Les vertus qu’on exigeait d’un chevalier étaient celles qui distinguent les hommes parfaits. En recevant l’investiture des éperons et de l’épée, le chevalier s’engageait à être fidèle, loyal, courtois, généreux, toujours disposé à défendre le faible et l’opprimé. Il jurait de ne jamais soutenir une cause injuste, de servir son seigneur, d’honorer Dieu, de respecter ses prêtres, de se conduire en bon chrétien, tout autant qu’en homme d’honneur.
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