Les égarés

Le pitch me plaisait bien : des inconnus se retrouvent pour une randonnée qui tourne mal. Sauf que.
Sauf que le créneau de cette autrice est, apparemment, l'humour, donc ce roman est écrit pour faire sourire, et ça se voir tant les ficelles sont grosses et les clichés éreintants (le jeune de banlieue, la mannequin, le journaliste, le survivaliste...). le style est d'une platitude navrante. je l'ai lu en diagonale pour avoir le fin mot de l'affaire, et même là je ne suis pas convaincue.
Lourd lourd lourd...

J'ai lu 10 chapitres et j'ai abandonné.

Moi qui aime (un peu beaucoup) les histoires / personnages clichés, là c'était trop et limite discriminatoire. C'est insupportable, vraiment !

Entre :

- "L'intello" qui doit sortir de chez lui et s'endurcir (parce que oui c'est bien connu les intellos sont des gens pas sociables qui restent enfermés dans leurs chambres).

- le type qui parle en "wesh / la vie de ma mère" qui vient des quartiers "difficiles", qui s'habille en large sweat avec des chaussettes Nike et des chaussures qui "coûte le prix d'un loyer" et qui sont donc forcément "tombées du camion".

- La bombasse qui ne comprend pas grand chose et qui se ramène avec sa garde-robe.

Je m'arrête là pour les personnages bien qu'ils soient plus nombreux pas envie de m'acharner sur ces détails.

Trop c'est trop, on voit :
minimum 1x "la vie de ma mère / wesh"
maximum 6x par chapitre alors que sur ma liseuse (avec la plus petite taille de texte) les chapitres font 1 à 2 pages.
C'est beaucoup trop, c'était insupportable impossible pour moi de continuer ma lecture.