C'était une chose que d'imaginer ce que Sam devait endurer au quotidien. Cela en était une autre que de faire face à ces regards emplis de mépris. Pour Charlie, ce fut aussi violent qu'une claque en pleine figure.
ça me plait ? répéta-t-il. parce que tu crois vraiment que je suis contente de la situation ? Oh, je vois : mademoiselle se trouve tellement supérieure qu'elle pense que si j'avais eu le choix, c'est sa vie à elle que 'j’aurai souhaitée ! Mais tu sais quoi Charlie ? PAS DU TOUT ! ( il avait presque crié) Tu es peut-être populaire, mais ça ne fait pas de toi quelqu'un d'interessant.
C'était vrai, Sam était une sorte d'export dans son domaine. Il ne perdait jamais une occasion de se ridiculiser. Mais il faisait de la peine aussi.
Plus tard, Charlie repensa encore et encore à toutes les répliques cinglantes qu'elle aurait pu sortir. Mais,à cet instant, elle resta désespéramment muette. Rien ne venait. Son esprit semblait gelé et ses joues brûlaient.