Citations sur Oeuvres, tome 2 : Jane Eyre - La Châtelaine de Wildfell.. (87)
(...), le printemps approche et cette saison que j'attendais autrefois avec tant de joie ne m'est plus qu'une source d'angoisse."
Anne Bronte. (La châtelaine)
...il est cruel de se dire adieu pour toujours, (...). Mais n'ayez crainte, il y a peu de chance que je vous oublie. Nous nous retrouverons au ciel, nous ne devons pas l'oublier.
Anne Bronte (La châtelaine)
La quinzaine suivante fut une période d'alternances. Pendant toute sa durée, mon existence ressembla au ciel d'une de ces nuits d'automne, hantées de météores et d'étoiles filantes. Espoirs, craintes, déceptions, descendirent en averses du zénith à l'horizon; mais ces apparitions rapides ne furent qu'éphémères: chaque fois, une obscurité opaque leur succéda.
Mais je vais aller vous voir, et votre pauvre cerveau d'aristocrate ne saurait concevoir quel genre de raclée morale j'ai déjà placé dans mon sac de voyage, pour vous l'administrer dès mon arrivée. (...)
Tenez-vous sur vos gardes, car vous ignorez le jour et l'heure où votre...(ne voulant pas blasphémer, j'emploie des points de suspension) arrivera.
Sincèrement vôtre
Je crains encore qu'il se trouve un ami pour nous dire que nous nous trompons l'un l'autre en entretenant des relations spirituelles sans espoir d'autre chose...
Anne Bronte (La châtelaine)
"Mais si nous devons ne jamais nous revoir, si nous n'en gardons même pas l'espoir, est-ce un crime d'échanger nos pensées par lettres? Des âmes soeurs ne peuvent-elles se rencontrer et communiquer en dépit des circonstances et de leur destinée terrestre? "
Anne Bronte (La châtelaine)
"...si je suis jeune en années, je suis vieille de l'expérience du chagrin, et si les tracas ne réussissent pas à me tuer avant que le vice ne l'achève, voudriez-vous attendre une vingtaine d'années peut-être, perdre les belles années de votre jeunesse dans l'angoisse et l'incertitude pour épouser enfin une femme usée que vous n'auriez jamais revue?"
Anne Bronte (La châtelaine)
(...) : en homme sérieux et raisonnable, j'interdis au ressentiment, à la déception, au chagrin, engendrés dans mon esprit par ce triste événement, de prendre des proportions démesurées; je ne leur permis pas nom plus d'occuper tout mon coeur; je les rangeai au contraire dans un petit coin secret.
-Je me levai au matin, légère et joyeuse. Que dis-je? Profondément heureuse. La lumière de mon espérance et le fait de savoir mon amour payé de retour avaient écarté l'ombre projetée par les points de vue de ma tante. Il faisait un temps magnifique et je sortis pour rêver à mon bonheur. La rosée scintillait dans l'herbe, la brise faisait onduler d'innombrables fils de la Vierge, le rouge-gorge chantait et mon coeur rendait grâce au Ciel.
Anne Bronté (La châtelaine)
Un esprit troublé ne constitue pas un oreiller moelleux...