On a laissé Jack en partance pour Londres à la fin de delirium tremens...le voici de retour à Galway.
Jean délavé, cuir noir et coke en poche (ça c'est nouveau).
A peine arrivé, un job se présente à lui: découvrir qui assassine des Tinkers (clan de nomades irlandais). La police ne semble pas s'en soucier et ne voit pas d'un très bon oeil que Jack s'en mêle.
Pas que la police d'ailleurs...Pas le temps de démarrer l'enquête qu'il se fait péter le nez et les dents.
Ceci dit, Jack n'est pas très pressé de se mettre au boulot. Il est bien trop occupé à écumer les bars, gérer sa vie sentimentale compliquée (Ann, Kiki, Laura...) et faire remplacer ses dents.
Nous voici arrivé à la moitié du livre et l'enquête n'a pas démarré, Jack n'a toujours pas levé le petit doigt pour interroger qui que ce soit...
Ce volet est moins drôle que le précédent. Je n'y ai pas retrouvé l'humour cynique que j'aime tant chez
Bruen. Par contre, j'ai été en immersion dans la vie de Jack, comme une petite souris qui assiste sans être vue à la descente en chute libre de son héros.
Beuverie, gueule de bois, trou noir, solitude et désespoir...Le tout parsemé de citations et de références musicales...
Dur à encaisser...
L'Irlande est aussi un des personnages du récit. Les traditions qui foutent le camp, les projets immobiliers qui gâchent le paysage et les tinkers, ces gitans irlandais rejetés par la population...C'est aussi tout ça Toxic blues.
Un maillon important de la chaîne (pour qui a prévu de se plonger dans les aventures de Jack Taylor) mais je ne le recommanderai pas en lecture individuelle. L'enquête est plus que jamais secondaire, les citations et références musicales sont un peu trop présentes à mon goût, et Jack est vraiment trop déprimant.
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