Dans les angles morts

Roman ou thriller psychologique ?

Cet ouvrage oscille entre deux genres, développant d'une part la vie presque ordinaire d'une femme au foyer, échouée dans une ferme perdue au milieu de nulle part, et d'autre part une intrigue révélant la sociopathie d'un des personnages principaux, mythomane et pervers.


Des personnages intéressants, notamment les frères Hale, orphelins de père et mère qui deviennent les témoins involontaires d'un drame qui se noue, ou encore Willis, jeune fille passionnée de poésie, enchainée sans le vouloir à sa propre dépression et à la folie de George.

A noter, dans les "personnages", cette vieille ferme qui semble maudite, qui a sa propre vie et qui donne parfois au roman des allures de conte fantastique !



Pourtant, si l'intrigue est souvent tendue à la manière d'un polar, si la narration est travaillée au cordeau, si le livre restitue l'image d'une certaine Amérique (profs vaguement bobos, cooptation entre milieu social, voile dans les Hamptons), j'ai trouvé que l'ensemble manquait de "nerf", et je me suis parfois ennuyée (fin de la première partie).



C'est un bon roman mais j'ai tout de même été gênée par le mélange des genres, ou par le côté trop contemplatif.

En rentrant du travail George Clare découvre sa femme assassinée d'un coup de hache dans son lit. 

Leur fille de trois ans se trouve aussi dans la maison, saine et sauve, mais ayant peut-être assisté au meurtre.


Qui? Quoi? Comment? Pourquoi? 


C'est ce que l'auteure essaye de nous apprendre. 

C'est donc la vie des Clare que l'on va découvrir.
Une vie loin d'être heureuse. 

George Clare, prof d'unif un peu trop volage et imbu de lui même, souhaite se rapprocher de l'université où il travaille, et décide donc de s'installer à la campagne.


Ils rachètent une ferme vendue aux enchères et à très bas prix et pour cause, elle a été lieu d'un terrible drame: le suicide du couple Hale.



On apprend donc aussi l'histoire des Hale, dont le couple laisse trois fils qui vont peu à peu prendre une certaine place dans la vie des Clare, mais surtout de Catherine. 



C'est donc ce que nous raconte ce roman, point ou peu d'enquête policière ici, et peu de suspens.



Je ne classerais pas ce roman dans la catégorie Thriller ni même dans la catégorie roman policier. 


Un roman certes noir mais plus dans le sens oppressant.


Où nous mène l'auteure dans ce long, très long roman?
Nulle part à vrai dire. 

Puisque la réponse à la question se trouve dans les quinze première pages. 

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Comme beaucoup de lecteurs, j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire. Et pourtant, l'ambiance du roman m'a convaincue de continuer. Et finalement, j'ai aimé m'attacher à Eddy, Wade et Cole pleurant leur mère disparue, à Catherine même si on a envie de la secouer pour la libérer de son joug marital, au très beau couple que forment Justine et Bram et j'ai aimé détester George.
Mais quel dommage cette fin un peu bâclée, invraisemblable !
Néanmoins, cela ne m'a pas fait regretter ma lecture mais justifie ma note de 3.

J'ai adoré la plume d'Elizabeth Brundage. Il y a des longueurs, certes, beaucoup de longueurs, mais ça sert aussi à construire les personnages en profondeur et nous donner le contexte.
Le côté drame/thriller psychologique comme j'aime me comble parfaitement ! Mais c'est la que ça cloche... Avec toutes ces longueurs et cette belle plume je m'attendais à une autre fin, à la hauteur des 550 pages que je venais de lire.
Je ne regrette pas ce temps passé avec les Clare et les Hale mais justement, j'en aurais voulu plus, j'aurai voulu quelque chose de différent !

Ce roman reste tout de meme un très bon thriller/drame domestique et psychologique et je salue le talent de l'auteur, qui a su me faire voyager vers cette Amérique des années 70/80 avec la petite ferme et les familles américaines !
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Livre repéré dans un blog où sa critique était excellente et alléchante ! D'où ma déception après la lecture de ce roman , qu'on ne peut pas qualifier de policier ni même de thriller puisqu'on a compris pratiquement dès le départ qui est responsable de l'horrible meurtre des premières pages. L'enquête policière tourne court , de façon d'ailleurs pas très vraisemblable à mon sens vu le profil de psychopathe du personnage et les rumeurs qui courent toujours dans ces petites villes où tout se sait ..
L'intérêt du livre ne réside donc pas la, mais dans la peinture de cette Amérique péri urbaine et de personnages assez typés mais presque caricaturaux : la femme au foyer un peu coincée par son éducation catholique, la bobo qui cultive son jardin et tisse la laine, la jeune paumée rebelle qui rejette sa famille richissime et bien sûr le pervers narcissique... Les personnages les plus attachants sont les trois frères qui se reconstruisent après le décès de leurs parents.

J'ai trouvé ce roman un peu longuet, j'ai passé rapidement les pages sur la peinture qui ne m'ont pas accrochée (trop « formelles ») , et la fin m'a parue un peu bâclée et assez invraisemblable...
Bref, je ne comprends pas trop l'engouement pour ce roman..

Ce livre m'a été offert avec fortes recommandations.... je suis partagée. Après les 250 premières pages au cours desquelles j'ai cru avoir compris l'intrigue, me disant en même temps que les 380 suivantes allaient être languissantes, l'histoire démarre véritablement et nous attrape. Et là on ne le lâche plus ce livre. En revanche, les 90 dernières pages ont été pour moi décevantes, une fin de boucle bouclée convenue. Je dirais également qu'il n'y a au mieux pas de style au pire un style pauvre avec des comparaisons assez lassantes.... bref mitigée

💛

400 pages de contenporaim+ 250 pages de thriller
J'ai failli abandonné, le début été très long
Livre d'ambiance à la Betty duchess...
Les personnages sont bien décrits, une belle plume tout de même, je tenterai son deuxième.
Une pavasse qui se déguste , un chouiia trop long. Pas assez noir.

Moyennement séduite par ce roman peut-être parce que j'en attendais beaucoup étant donné les nombreuses critiques élogieuses. Je l'ai lu avec un certain plaisir mais je pense qu'il ne me laissera pas un grand souvenir. Quelques bonnes idées comme la peinture américaine du XIXe ou Swedenborg et tout ce qui va avec. Des personnages attachants. Mais l'ensemble reste trop conventionnel, d'après moi.

J'ai bien conscience d'aller à rebours de l'avis général.
J'ai eu pour ma part, beaucoup de mal avec ce récit essentiellement descriptif.
Pas de surprise sur l'histoire.

Un jour de tempête de neige, George Clare rentre chez lui et retrouve sa femme, Catherine, assassinée ainsi que sa petite fille, Franny, de trois ans, restée seule. Tout le monde semble l'accuser y compris ses propres parents. Qu'est-ce qui fait que George pourrait être l'assassin ?

Elizabeth Brundage nous entraîne dans une rétrospective où on se plonge avec plaisir dans la rencontre de George et Catherine. Nous découvrons ce qui les a poussés à se marier, puis venir s'installer dans l'ancienne ferme des Hale. Une maison maudite si l'on en croît le destin tragique du couple Hale.
Avec un rythme lent, l'auteur nous fait découvrir les blessures de chacun des personnages au caractère complexe : Catherine, George, Les fils Hale, Willis …

Un bon roman d'ambiance, au titre très juste, qui nous fait découvrir au fur et à mesure les dessous de l'histoire. Une belle construction avec un déroulement intéressant, en revanche à mon sens trop long avec un début plutôt confus. Dommage.

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