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Le fameux mythe d'Icare est abordé dans ce titre de la collection « La sagesse des mythes ». Icare n'est pas seulement le nom du chien de ma voisine mais il est surtout connu principalement pour être mort après avoir volé trop près du soleil alors qu'il s'échappait du fameux labyrinthe du roi Minos avec des ailes créées par son père avec de la cire et des plumes.

Il faut dire que le roi de Crète à savoir Minos était très en colère après que Thésée se soit échappé avec sa fille Ariane du labyrinthe en tuant également le Minotaure. La punition s'est abattue sur Dédale et sa progéniture à savoir Icare.

On se rend compte que toute sa vie, le pauvre Icare a subi les erreurs de son père avec une existence de honte et de crime. On découvrira que dans le passé, Dédale avait tué son neveu Talos qui était un apprenti lui faisant de l'ombre. La jalousie et la vanité ont fait le reste. Pour autant, Dédale a décidé de se racheter une bonne conduite en construisant une prison à ciel ouvert pour un despote.

La première partie du récit est concentré sur Minos, puis une seconde va traiter de Dédale avant que la fin porte sur le fameux mythe d'Icare. J'ai bien aimé cette construction pour amener le contexte. Il est vrai que je n'associais pas forcément ce qui s'était passé dans ce labyrinthe et qui fait l'objet d'un autre récit mythologique concernant Thésée.

La réalisation graphique est certes académique mais parfaite pour un album de ce genre.

Au final, il faut comprendre que ce mythe aborde le thème de la transgression dans les relations parent-enfant au niveau des conseils qui sont généralement donnés. le désir de repousser toujours plus loin la frontière de ce qui est possible peut emmener au désastre.

Mais bon, je ne peux m'empêcher de penser qu'Icare ne méritait sans doute pas ce sort funeste après toutes les erreurs de son père.

Bref, une lecture qui fait réfléchir sur les conséquences de nos actes. Tâchons de ne pas nous brûler les ailes !
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La moyenne collection "La Sagesse des mythes" pilotée par le mauvais Luc Ferry s'étend pour nous offrir une nouvelle fois une superbe couverture illustrant un album moyennement moyen pour rester poli...
On est dans la collection d'épisodes, même pas dans le bon ordre en plus, pour un tome qui respire le je-m'en-foutisme... A la première page trois frères se disputent l'héritage de leur père Astérion avec Minos, Sarpédon et un gars OSEF qui ne sera jamais nommé ; bataille entre la Crète et Athènes opposant des mecs en pagne équipés de boucliers en peaux de vaches qui mettent la raclée à des hoplites bardés de bronze des pieds à la tête dirigés par un sosie de Gerard Butler dans le film "300" ; Athènes à l'Âge du Bronze surplombée par l'Acropole et le Parthénon construit au Ve siècle avant Jésus Christ... Si on croit à ton univers on croit à ton histoire, et ce n'est absolument pas le cas ici ! Pour ne rien gâcher on essaie de développer une tragique histoire père / fils, mais la caractérisation des personnages est à l'avenant d'un Dédale présenté comme un génie mais qui en fait agit comme un teubé ou d'un Icare qui s'il avait appris à nager ne serait pas mort connement.... Et dois-je préciser qu'il était inutile de s'appesantir sur l'épisode zoophile de Pasiphaé dans un album qui s'est résolument placé sous le signe de la pédagogie scolaire ?

Les graphismes de Giulia Pellegrini sont corrects sans plus, et tirés par le bas par des cases ratées avec des visages ou des corps parfois mal proportionnés... Difficile de reconnaître la diplômée des Beaux Arts de l'école de Carrare membre de l'Associazione Alex Raymond et de l'Amici del fumetto !
En appendices Luc Ferry ne dit pas trop de conneries, mais force est de constater qu'en racontant à sa sauce ce qu'on vient de lire il a autant de poésie et de pertinence qu'un manager paraphrasant son propre powerpoint...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Je continue mes révisions :-)

J'avais oublié le côté sombre de Dédale et du coup, cette aventure mythologique est plus complexe que ce dont je me souvenais. N'empêche que la conclusion reste assez violente, un fils perdu d'un côté et un fils perdu de l'autre, l'équilibre est préservé et le mal ne triomphe pas…

Si le scénario dans cet opus me semble plus fouillé, le graphisme me laisse perplexe ; les personnages ne sont pas attirants et les paysages ne sont pas finement détaillés mais j'imagine que le but premier de cette série est de mettre à portée de tous les récits antiques.

Pas vraiment mon style de prédilection même si j'ai apprécié cette lecture malgré un flash-back pas vraiment bien introduit et qui peut perdre les lecteurs qui ne connaissent pas l'histoire à l'avance.
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Dans la collection de vulgarisation de la mythologie gréco-romaine, voici donc l'histoire de Dédale et d'Icare.
L'histoire reprend fidèlement le mythe tel qu'il nous est parvenu. Je ne connaissais pas l'histoire de Dédale avant son embauche par Minos roi de Crête. J'ai donc eu la surprise de découvrir un personnage plutôt antipathique et orgueilleux. Pour le reste c'est assez connu : la création du labyrinthe pour y cacher le minotaure accouché de la femme de Minos, Dédale qui donne la solution à Ariane pour sauver Thésée, la vengeance de Minos qui l'enferme avec son fils dans sa propre création, la fabrication d'ailes pour s'échapper et Icare qui grisé par l'expérience s'approche trop près du soleil. Rien de bien original, mais c'est le but me diriez vous... Oui mais du coup un peu d'ennui dans cette lecture qui ne creuse pas d'avantage.
Le dessin est bien réalisé, un peu banal mais efficace. le cahier à la fin n'apporte absolument rien.
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C'est le premier volume de la collection La sagesse des mythes que je lis et je ne suis pas convaincue.
Peut-être est-ce parce que les personnages de Dédale et Icare ne sont pas vraiment sympathiques?
En tout cas, cet album ne les met pas en valeur et raconte leur histoire d'une manière un peu déconcertante (car pas totalement chronologique).
Les dessins de Giulia Pellegrini sont clairs et nets, mais manquent un peu de poésie et d'expressivité.
Quant au dossier final de Luc Ferry, il n'est pas mal fait, mais pas révolutionnaire non plus.
Bref, avis mitigé, je doute de poursuivre la découverte de cette série.
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J'enchaîne au fur et à mesure les albums de Luc Ferry car je les trouve instructifs et intéressants sur le plan pédagogique mais dans celui-là, certains aspects me semblent plus que moyens.... le début avec Minos commence plutôt bien même si certains dialogues me paraissent bâclés ... l'introduction du personnage de Pasiphae et de la naissance du Minotaure est essentielle dans l'histoire et rien ne m'a parue choquant. En revanche, et encore je suis polie , là où ça merde dans la colle c'est au niveau de la relation père et fils qu'entretiennent dédale et Icare. Même si les thèmes de la demesure ou de l orgueil ne sont pas loin, leurs rapports manquent de chaleur filiale. Icare a une gueule de mini Jesus adolescent en mode «  je vais marcher sur l'eau » tandis que son père me fait davantage penser à un celte digne de la série vikings. Une grosse déception ! Sur ce je m'en vais me refaire une lecture des métamorphoses de ce bon vieil Ovidé!
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La collection La sagesse des mythes s'intéresse, le temps d'un album, au célèbre duo, père et fils, Dédale et Icare. La première de couverture annonce clairement la couleur avec une représentation, réussie, de la fameuse chute.

Les adeptes de la série peuvent être dubitatifs à l'annonce de cet album. le sujet est certes entièrement légitime et peut laisser espérer une matière suffisante, mais les événements les plus importants ont déjà été traités par ailleurs, notamment grâce à l'album consacré à Thésée et au Minotaure.

Si la scénariste est toujours à l'oeuvre, il n'en est plus de même pour la dessinatrice. Nous pouvons toutefois noter que les personnages que nous avons déjà pu croiser ressemblent à ceux qui nous croisons dans cet album. Ce respect n'est pas si courant dans la série et l'effort mérite d'être salué.

Le scénario est bien plus vaste que ce que l'on pouvait attendre. Nous découvrons les mésaventures de Dédale (son fils tient un rôle mineur) dans une approche globale. L'album débute alors que Minos tente de devenir roi et s'achève avec la chute d'Icare. Entre temps, l'histoire nous offre une fenêtre sur le passé et permet de découvrir que le sujet principal est loin d'être quelqu'un de sympathique. le fil narratif est délicieusement complexe. Dédale, tout en étant le sujet principal, laisse la place à de nombreux autres personnages qui se disputent la première place.

Luc Ferry nous offre un texte un peu plus long que ce qu'il a pu commettre dans les derniers albums édités par la collection. Son propos est clair, compréhensible, mais sans apporter grand-chose à l'ensemble. Fort heureusement, il y a quelques illustrations qui arrivent à faire passer la paraphrase et le recours, commode, aux citations.

Malgré quelques déceptions bien vite oubliées, voici un album sympathique qui permet d'approcher un personnage mythologique dont le grand public ne mesure pas forcément la complexité. Une lecture des plus intéressantes !
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Dédale est l'architecte connu pour son fameux labyrinthe abritant le Minotaure. Mais avant de travailler pour Minos, il avait son atelier à Athènes. C'est ici que son destin bascule une première fois, à cause d'un orgueil mal placé face au talent d'un jeune garçon de l'âge de son fils. Il sera chassé de cette grande cité et sera recueilli par Minos où l'un de ses grands travaux sera d'aider Pasiphaé à s'unir au taureau blanc cadeau de Poséidon. de cette union naîtra le Minotaure, et Dédale sera appelé par le roi pour lui créer un labyrinthe digne des plus grandes constructions. En donnant la solution à Ariane, qui aidera alors Thésée à s'en sortir, Dédale reçoit le courroux du roi pour lui et pour son fils. Ils seront enfermés Icare et lui dans ce même labyrinthe où ils devront trouver la solution pour se libérer.

L'histoire de Dédale est étroitement liée à celle du Minotaure, je me souviens que nous avions appris ces épisodes de la mythologie pendant ma scolarité, et donc d'où venait le mot dédale. Je n'ai jamais vraiment porté l'attention à la vie que pouvais avoir Dédale ou son fils en dehors de cet épisode. J'ai donc été contente de retrouver l'épisode de Pasiphaé et de la perte d'Icare qui s'est trop approché du soleil.

le point le plus difficile dans ce tome est le graphisme : certaines planches sont superbes, exécutées avec des traits fins, un jeu de lumière, des émotions perceptibles sur le visage. D'autres sont comme totalement inachevées et les traits disgracieux de certaines nuisent tout de même à la lecture. C'est cette inconstance que je regrette. Par exemple, lorsqu'Icare s'envole, ces planches manquent de légèreté et son alourdit par des traits trop noirs, trop épais. Cela m'a gênée. La couverture, quant à elle, est splendide !

L'histoire de Dédale est intéressante et montre à quel point les dieux finissent toujours, d'une manière ou d'une autre, par leur main ou celle des hommes, à punir l'orgueil. Je ne dis pas que les malheurs de Dédale sont dus aux Dieux. Mais indirectement, peut-être : il était là lorsque Pasiphaé s'est unie au taureau blanc de Poséidon. Il était là lorsque Thésée, fils de Poséidon, triomphe du Minotaure. Peut-être que le dieu des mers étaient bien trop présent dans sa vie.

En bref :

Un tome intéressant pour se familiariser avec la vie de Dédale et de son fils Icare. Je déplore l'inconstance de la qualité des dessins.

Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Une nouvelle bande dessinée de la saga "la sagesse des mythes". Nous suivons dans cette aventure, Dédale et son fils Icare. Dédale est un inventeur de génie qui vit à Athènes.
Suite à un drame provoqué par Dédale, Icare et son père son bannit de la ville.
Ils sont accueilli par un nouveau roi qui va lui demander de construire une prison pour le minotaure.

L'histoire est très bien raconté et nous pouvons faire le lien avec d'autre BD de la collection.
Les dessins sont très bien fait.
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Un album au récit plutôt limpide par rapport aux autres récits mythologiques : pas d'arbre généalogique compliquée (bon il y a quand même un accouplement avec un taureau, il n'y a que les grecs pour imaginer ça de possible), pas de successions royales foireuses, peu d'interventions divines et encore moins de héros...
Cela n'en fait pas une histoire meilleure mais il faut reconnaître que le récit mythologique de Dédale et d'Icare est assez simple et plaisante.
Un mythe d'ailleurs très connu mais je ne me souvenai pas que Dédale était aussi fourbe et mauvais.
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