L'histoire se déroule en Virginie-Occidentale. La misère, l'alcool et la drogue côtoient le fanatisme religieux du culte du miracle. Wren est une adolescente qui vit dans ce monde où les hommes dominent et
les femmes n'ont pas d'histoire à part celle d'être l'épouse d'un mari. Elle est la fille d'un prédicateur charismatique, Briard, et d'une femme, Ruby, qui survit à son existence grâce à l'amitié profonde d'avec sa meilleure amie Yvy.
Le roman se découpe en 4 parties :
🔹La 1ère "la fille du manipulateur de serpent". C'est une narration à la 1ère personne racontée par Wren.
🔹 La 2ème "le chant d'amour du moonshiner" se concentre sur Briard le père, Ruby la mère et Flynn le meilleur ami du père. C'est le récit de leur jeunesse. le point de vue est celui de Flynn.
🔹La 3ème "la confession d'une morte" est l'histoire d'Yvy
🔹La 4ème "fin de légende" revient au présent et à Wren suite aux différents drames qui se sont produits.
J'ai choisi ce roman dans le cadre du #moisdelafemme et du #moisdemars. Je m'attendais à un roman d'émancipation où les femmes auraient lutté à leur manière pour sortir de leur condition et de leur emprise de ces hommes buveurs de moonshine (alcool de contrebande) et aveuglés par la foi. Il n'en est rien.
J'ai trouvé les personnages éteints et la première partie assez longue. Sous prétexte de garder le mystère, l'autrice en dit peu, j'ai été plongée dans un brouillard où je n'ai pas tout de suite compris où cela allait mener. Il n'y a pas réellement d'intrigue, les secrets révélés sont alambiqués et improbables comme les drames qui touchent ces femmes.
L'autrice a toutefois très bien réussi à nous faire plonger dans la noirceur de ce monde sauvage et reculé. Il y a une ambiance glauque et dérangeante assez prégnante. Cela a le mérite de m'avoir remuer.
Je suis passée à côté des intentions de l'autrice et de son style d'écriture.