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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La maison dorée de Jessie Burton, la suite du Miniaturiste que j'avais beaucoup aimé, un petit peu déçu par ce second tome, je n'ai pas retrouvé le suspense, ni l'attrait du premier.

18 après, nous faisons la connaissance de Théa Brandt, le jour de ses dix-huit ans, sa mère Marin Brandt, est morte en couches, elle l'a eu avec Otto, un homme noir.

Nella, sa tante, Cornelia, la fidèle cuisinière, Otto, son père, lui fête toujours son anniversaire, d'une façon particulière. Entre autre, on lui offre des places pour le théâtre, elle adore ça, elle peut surtout admirer son amie, qui est comédienne.

Elle a toujours vécu dans un cocon, protégée de tous les soucis, ne connait pas la vie, aussi, lorsqu'elle tombe amoureuse d'un peintre, elle ne se pose pas de questions, ne vit que pour lui, n'écoute plus personne.

Mais des ennuis matériels, pousse sa tante à organiser un mariage rentable avec un avocat, tout ne va pas être aussi simple, beaucoup de choses se produiront et mettront toute la famille en émoi.

Théa pose beaucoup de questions, mais n'a pas de réponse, on lui cache tout ce qui a pu arriver à sa mère, à sa tante, dix-huit années de secrets. Je n'ai eu aucune empathie, pour elle, j'ai étais plutôt agacée.

J'ai toujours une appréhension sur les suites, j'aurais dû me contenter du Miniaturiste, il était complet. Ce n'est que mon simple avis.
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Mais pourquoi donc Jessie Burton a t'elle eu envie de donner une suite à son merveilleux roman "Miniaturiste" ? J'avais été vraiment séduite par cette histoire où le mystère et le fantastique n'empêchaient pas une minutieuse description historique d'Amsterdam à la fin du 17ème siècle. Les personnages étaient inoubliables et l'intrigue parfaitement construite pour passionner le lecteur jusqu'à la fin du roman.
Dans ce second volume, je n'ai absolument pas ressenti le même émerveillement . Peut-être parce que les personnages (qui pourtant sont les mêmes que dans le premier volume) m'ont paru nettement moins sympathiques ,voire même franchement agaçants ....
Dix huit ans après les scandales qui ont entaché la réputation de la famille Brandt, Nella n'a qu'une idée en tête ,c'est de permettre à la fille naturelle de la défunte Marin, de rentrer dans le grand monde en faisant un riche mariage ( ce qui parait bien difficile vu sa filiation ). Bien que l'argent manque cruellement, elle refuse obstinément d'exploiter sa propriété familiale désertée depuis longtemps (pourtant elle savait auparavant comment tirer parti des opportunités commerciales !)
Théa l'enfant métisse de Marin et d'Otto le serviteur de Johannès qui a connu une fin tragique et infâmante, fait preuve comme les adolescentes contemporaines d'une grande désinvolture et entretient une liaison avec un peintre à la réputation douteuse. Désagréable avec les siens, insolente et autoritaire, elle ne suscite guère la compassion et il faut avoir le coeur de mère de Nella qui l'a élevée pour lui trouver des excuses ....
Quand à Otto, malgré son statut subalterne, il n'en est pas moins invité dans la belle société (???)
Le fiancé de Théa voit dans ce mariage, non pas un coup de coeur, mais une belle opération financière et on ne peut pas dire que son personnage fasse rêver (mais dans cette société corsetée du Siècle d'or on ne pouvait pas s'attendre à l'irruption d'un amour romantique loin des contingences financières ).
La miniaturiste brille par son absence.... Ses petits présents ne changent pas vraiment le cours de l'histoire .
Heureusement qu'il y a Cornelia affairée aux fourneaux ...et le chat ...
Les déboires amoureux de l'agaçante Théa occupent une grande partie du roman et l'intrigue est vraiment bien mince.
La fin du livre laisse supposer pour cette famille recomposée un nouveau départ . J'espère qu'ils inviteront le gentil jardinier (certes décoiffé mais nettement plus sympathique que les autres personnages masculins du livre !)
J'aurais aimé rester sur la fabuleuse impression tirée de la lecture du premier tome et la déception que je viens d'éprouver ne me donnera probablement pas envie de lire une suite éventuelle .
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«  La maison dorée » est la suite du fameux « Miniaturiste », fiction historique devenue un best-seller international. Mais c'est aussi un roman autonome qui peut tout à fait être lu indépendamment.
Le livre s'ouvre dans la maison des Brandt à Amsterdam par un froid matin de janvier 1705. C'est le 18eme anniversaire de Thea Brandt, fille illégitime de Marin Brandt mortes en couches et d'Otto, un homme noir qui était autrefois esclave. Thea a été élevée par sa tante Nella et sa nourrice et cuisinière Cornelia. Cette date l'incite à nouveau à poser des questions sur sa mère qu'elle n'a jamais connue et dont personne ne veut lui parler. Thea demande souvent à son père qui était sa mère et pourquoi il ne parle jamais d'elle, mais il reste aussi discret sur Marin que sur son passé d'esclave au Surinam. La famille Brandt tire le diable par la queue. Et les circonstances de la naissance de Thea ainsi que sa couleur de peau ne laissent pas espérer un mariage dans la bonne société amstellodamoise. Pourtant un soir de bal auquel Nella a réussi à les faire inviter, Jacob van Loos, un riche avocat, ne semble pas indifférent au charme de Thea. Il pourrait être la solution à la détresse financière de la famille. Mais le coeur de Thea bat pour un peintre de décors de théâtre, théâtre où elle se rend régulièrement et où elle s'est liée d'amitié avec une grande actrice. Thea va trouver un jour devant la porte une miniature représentant son peintre. Qui l'a déposé et pourquoi ?

Vous l'avez bien évidemment deviné, il s'agit de la miniaturiste. Son rôle ici est secondaire, on n'apprend rien de nouveau sur elle, mais ses figurines servent de liens entre les histoires de Thea et de Nella, invoquent le passé tout en adressant des avertissements énigmatiques.
Le roman a peu d'éléments surnaturels en comparaison avec le premier et j'ai trouvé leur atmosphère différente. C'est avant tout un drame familial qui se concentre sur les deux personnages féminins, Thea et Nella, leur évolution et leur relation.
Les suites appellent forcément des comparaisons et « La maison dorée » m'a moins convaincue.
Si le décor néerlandais est très bien évoqué, si Jessie Burton est habile pour naviguer entre les points de vue des personnages, le livre ne réserve guère de suspense et de surprises dans sa deuxième partie. J'ai très vite dénoué les fils de l'intrigue et deviné sa résolution. Et la sensibilité et le comportement des personnages du XXIe siècle m'ont semblé peu adaptés au contexte historique. C'était déjà le cas dans le premier mais cela ne m'avait pas gêné outre mesure. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture, c'est un roman divertissant très agréable à lire, bien écrit/traduit.
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Avant de commencer à me lire, il faut que vous sachiez que j'avais énormément apprécié le Miniaturiste. Cela avait été une lecture marquante, dont je garde encore des souvenirs précis après des années.
Alors, j'ai longuement hésitée avant de me lancer dans la lecture de la maison dorée, présentée comme le second tome. Je n'étais pas spécialement intéressée par le fait de retrouver les personnages 18 ans après, tout simplement parce que la fin du premier tome semblait se suffire à elle-même.
J'ai finalement bien apprécié d'en apprendre un peu plus sur leurs destins croisés, et surtout de me replonger dans l'ambiance si bien rendue du Amsterdam au 18e. La lecture était agréable mais je n'ai cependant pas ressenti la même magie et le soupçon d'inquiétude si particulier qui ponctuaient le premier tome. La miniaturiste est, selon moi, moins bien exploitée ici et cela m'a beaucoup manqué.
En résumé je vous conseille cette lecture, mais je vous conseille également de l'aborder de manière indépendante du premier opus au risque d'état un peu déçus si vous attendez un recit exactement dans la même lignée. Néanmoins cela reste un bon livre, qui plaira sans aucun doutes aux amateurs de romans historiques avec une pointe d'aventure aux accents de mystères.
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Ce livre est la suite de la Miniaturiste que je n'ai pas lu et ça m'a manqué pour bien comprendre les personnages et certainement apprécier l'histoire. Amsterdam 1705 Théa, 18 ans, vient d'une famille qui après différents revers, n'a plus le sou. Sa tante veut donc la marier pour conserver leur prestige. Mais..mais..rien ne va se passer comme prévu. L'écriture ne m'a pas emballée, trop de fanfreluches, de répétitions et un rythme assez long. Les quelques rebondissements sont prévisibles. Je me suis ennuyée.
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La maison dorée se lit facilement, un peu comme La maison aux sortilèges lu récemment. On retrouve les Brandt à Amsterdam dix-huit plus tard. En 1705, la fille métisse issue de l'union interdite entre Marin et Otto est en âge de faire son entrée dans le monde. Désargentée depuis leur éviction de la VOC suite au scandale, la famille a sauvé les apparences grâce à leur maison au bord du canal et la vente progressive du patrimoine.
La part romanesque prend le dessus dans cette suite. Elle m'a semblée plus fade que l'excellent opus de la miniaturiste où, de mémoire, le destin de Nella était plus travaillé. J'ai bien entendu pris plaisir à retrouver le cadre hollandais mais j'attendais plus de la suite. La dimension historique à l'ombre d'un ananas fabriqué par la miniaturiste, personnage toujours énigmatique, aurait mérité plus de développement. J'avoue avoir survolé quelques pages.
Le premier bal dans la société de la dernière Brandt,Thea promet-il des jours meilleurs ?
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Je n'avais pas lu le livre précédent, mais cela ne m'a pas gênée pour comprendre le roman.
Je l'ai trouvé un peu long, je ne suis pas trop parvenue a m'attacher aux personnages et surtout j'ai trouvé l'histoire assez prévisible . Pourtant j'aurais bien aimé en savoir plus sur la miniaturiste.( de ce côté là je reste sur ma faim). J'avoue que j'ai lu les dernières pages en diagonale.
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J'ai beaucoup aimé les romans de Jessie Burton...malheureusement je ne retrouve pas la musicalité de l'écriture qui m'a ravie pour les 2 premiers... je remarque que la traduction a été faite par une personne différente à partir du 3ème... car dans l'actuel je retrouve la même lourdeur... même si je reste captivée par l'histoire. C'est dommage car j'aimerais le conseiller sans réserve comme je l'ai fait avec enthousiasme pour les 2 premiers.
Nb ce n'est pas la première fois que je remarque que le changement de traducteur.trice influence la rythmique du récit...
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Vous aviez adoré Petronella, Marine, Johannes, Cornelia et Otto ? La mystérieuse miniaturiste vous a fasciné ? Vous voulez retourner dans cette sublime demeure sur le bord du canal d'Amsterdam ?
Previously dans Miniaturiste : 18 années ont passé après l'arrivée de la jeune et naïve Petronella, accompagnée de son perroquet Peebo 🦜chez son mari, celui qu'on lui assigne, Johannes Brandt. Ce dernier est d'ailleurs très symboliquement absent (pourtant le contrat de mariage a été signé depuis déjà deux mois) et c'est Marine, la belle-soeur de Petronella désormais qui l'accueille pour le moins froidement. Quand Johannes offre à sa femme une maison cabinet afin de la distraire, réplique parfaite de leur maison, Nella commande de quoi meubler les 9 pièces de cette maison miniature mais des choses étonnantes surviennent alors…
La Maison dorée : L'imposante demeure est maintenant tenue par Petronella et Otto, toujours aidés de la fidèle Cornelia, ils connaissent de sérieuses difficultés d'argent. Johannes et Marine sont morts, mais une nouvelle venue focalise l'attention de la maisonnée, Théa, la fille de Marine et Otto, née il y a 18 ans. Nella veut la marier à un riche prétendant mais Théa, jeune et révoltée, est secrètement éprise d'un artiste qu'elle a rencontré au théâtre. Quand la mystérieuse miniaturiste semble reprendre du service, rien ne va plus… Petronella en est certaine, elle rôde de nouveau, et Théa, de son côté, cache à la maisonnée qu'elle reçoit d'étranges petits paquets et pire, que quelqu'un, qui semble tout connaître de sa vie intime, la fait chanter… Les relations, à cause du mariage arrangé, se tendent entre la tante et la nièce…
J'ai toujours un a priori sur les suites, je dois l'avouer, après un début de lecture maussade j'ai cependant été happée par le récit, la magie était de retour et j'ai lu rapidement ce roman, heureuse de retrouver l'ambiance de la Miniaturiste. Cependant le roman initial était plus mystérieux, hanté par la miniaturiste et ses créations, cette suite est, je trouve, plus axée sur les amours et l'apprentissage de Théa et ses relations avec celle qui a fait le choix de l'élever à la mort de sa mère.

📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚
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