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1705. 18 ans ont passé depuis l'affaire de la Miniaturiste, qui a bouleversé la vie de Nella. Cette dernière vit toujours dans la maison de Johannes avec Otto, sa fille Thea (18 ans désormais) et Cornelia.
Les finances de la famille sont au plus bas ; Nella espère marier Théa avec un riche avocat amstellodamois et maintenir ainsi le niveau de vie de la jeune fille.
Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore. Et la jeune Thea rêve d'amour et non de mariage de convenance.
Comme Nella au même âge, elle va devoir faire des choix….
Moins singulier que Miniaturiste (le meilleur texte de Jessie Burton je trouve), cette suite s'avère tout de même très plaisante, menée avec panache, et portée par une écriture fluide. C'est un roman d'atmosphère vivant, prenant, élégant. Que j'ai beaucoup aimé
NB : Pour ceux qui n'ont pas lu Miniaturiste, un rappel de l'histoire est fait au début du livre (mais lisez-le, c'est bien mieux 😉)
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Traduit de l'anglais par Laura Derajinski

J'ai lu "Miniaturiste" en 2017 et je ne me souvenais plus de l'histoire. Par contre, je me souvenais très bien de mon bonheur de lecture.
Jessie Burton, petite maligne, a pensé que ses lecteurs avaient peut-être oublié "Miniaturiste" et a donc introduit un résumé bienvenu.
Thea Brandt, fille illégitime de Marin Brandt et d'Otto, secrétaire de Johannes Brandt et noir de surcroit, vient d'avoir dix-huit ans. Malgré la faillite de la famille, qui tente tant bien que mal de la cacher, Nella, veuve de Johannes, désire un beau parti pour sa nièce.
Mais voilà, celle-ci en voudra-t-elle ?
Quant à la miniaturiste, c'est l'Arlésienne. On en parle beaucoup, on ne la voit jamais.
Encore un très beau conte que j'ai dégusté avec gourmandise.
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La maison dorée de Jessie Burton, la suite du Miniaturiste que j'avais beaucoup aimé, un petit peu déçu par ce second tome, je n'ai pas retrouvé le suspense, ni l'attrait du premier.

18 après, nous faisons la connaissance de Théa Brandt, le jour de ses dix-huit ans, sa mère Marin Brandt, est morte en couches, elle l'a eu avec Otto, un homme noir.

Nella, sa tante, Cornelia, la fidèle cuisinière, Otto, son père, lui fête toujours son anniversaire, d'une façon particulière. Entre autre, on lui offre des places pour le théâtre, elle adore ça, elle peut surtout admirer son amie, qui est comédienne.

Elle a toujours vécu dans un cocon, protégée de tous les soucis, ne connait pas la vie, aussi, lorsqu'elle tombe amoureuse d'un peintre, elle ne se pose pas de questions, ne vit que pour lui, n'écoute plus personne.

Mais des ennuis matériels, pousse sa tante à organiser un mariage rentable avec un avocat, tout ne va pas être aussi simple, beaucoup de choses se produiront et mettront toute la famille en émoi.

Théa pose beaucoup de questions, mais n'a pas de réponse, on lui cache tout ce qui a pu arriver à sa mère, à sa tante, dix-huit années de secrets. Je n'ai eu aucune empathie, pour elle, j'ai étais plutôt agacée.

J'ai toujours une appréhension sur les suites, j'aurais dû me contenter du Miniaturiste, il était complet. Ce n'est que mon simple avis.
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Amsterdam, XVIIIe siècle. Thea Brandt est une jeune fille de 18 ans qui a grandi dans l'ignorance de ses origines, que sa famille lui a soigneusement cachées à l'exception de quelques bribes, et, au moment de devenir une adulte, elle en souffre. Dans une ville où les apparences et la bonne réputation sont très importantes et où, par conséquent, les critiques et l'hypocrisie sont vives, son père Otto et sa tante Nella ont pensé bien faire, pour la protéger du qu'en-dira-t-on, d'autant plus que la couleur de peau de Théa, métisse, fait à elle seule déjà bien parler… Mais Thea rêve d'un ailleurs moins étriqué, affranchi des secrets d'Otto et de Nella Brandt, qu'ils taisent les uns aux autres, et qui créent une ambiance délétère. Et quand une miniaturiste se met à envoyer des objets symboliques à Thea, elle se sent encore plus perdue… Comment orienter sa vie selon ce jeu de pistes mystérieux ?

Les lecteurs de « Miniaturiste » auront reconnu plusieurs éléments propres à ce roman. Pas étonnant puisque « La maison dorée » en est la suite ! Jessie Burton place l'intrigue de ce second volume dix-huit ans après la fin du premier, qui se terminait avec la naissance tragique de Thea. Dix-huit ans d'une vie renfermée dans cette maison du Herengracht devenue quelque part une espèce de prison, pendant lesquels les personnages n'auront pas vraiment évolué : Cornélia s'occupe toujours avec bienveillance de la maison et de la cuisine, Otto, enfermé dans son deuil, est exploité à la VOC et Nella ne s'est pas remariée, se dévouant à sa nièce par alliance qu'elle considère comme sa fille, tout en tentant d'apprécier sa condition de veuve, sans vraiment de liberté puisque le manque d'argent se fait sentir à tout instant. Dans ce tableau oppressant, la seule porte de sortie que Nella entrevoit pour Thea, c'est le mariage. Mais est-ce la seule solution ? La meilleure ?

J'ai aimé retrouver dans cette suite les personnages que j'avais aimés dans « Miniaturiste », notamment Nella, forte et fragile en même temps, qui se battra pour ne pas se laisser aller à penser que l'essentiel de sa vie, qui ressemble si peu à ce qu'elle avait imaginé à son mariage, est derrière elle. Une vie dont l'apogée avait été cette aventure offerte par la miniaturiste – qu'elle espère retrouver – dans le décor de cette Amsterdam historique, aussi libérale dans ses pratiques commerciales – mariage y compris – qu'étroite socialement dans sa bien-pensance.

L'intérêt de « La maison dorée » est de ne pas prendre la suite immédiate de « Miniaturiste », ce qui permet à l'autrice d'introduire de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues, dont la principale se concentre sur la jeunesse et la fougue de Thea, et sur ce contrat social qu'est le mariage. Doit-elle se marier sans amour, dans l'espoir qu'il naisse par la suite ? J'ai apprécié Thea, cette jeune femme en devenir, si déterminée et qui se heurte à cette tante, à qui elle ressemble plus qu'elle ne le croit, avec toute l'injustice dont on est capable quand on est adolescent.
Même s'il se déroule dans un univers souvent clos et à ce titre, oppressant, que je me suis représenté la plupart du temps sombre et terne comme les peintures hollandaises de cette époque, « La maison dorée » sait aussi tendre vers la beauté lumineuse de certains Vermeer, pour ne pas oublier que dans chaque situation difficile, il y a toujours un espoir, celui de vivre la vie que l'on se sera choisi, affranchie de toutes les ombres du passé. Un très beau roman.
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Il s'agit de la suite du roman " le miniaturiste" que j'avais beaucoup apprécié.
18 ans ont passé à Amsterdam depuis la mort de Johannes et Marin. Théa, fille métisse de Marin et Otto est devenue une belle jeune fille. Cependant, la famille Brandt est quasiment ruinée, Nella a vendu des tableaux et meubles pour pouvoir subvenir aux besoins de tous. Il faudrait que Théa se marie avec un homme riche et puissant pour redorer le blason de la famille. Théa, pour le moment, se passionne pour le théâtre, elle est amoureuse d'un peintre. Sa tante et son père l'ont élevée sans lui parler de ses origines. Elle se pose beaucoup de questions. Un jour, elle trouve un objet miniature sur le pas de la porte. L'histoire va t'elle se répéter ?
J'ai bien aimé retrouver les personnages et l'ambiance de ce roman et la vie à Amsterdam. Cela se lit très facilement. Un bon moment de lecture.
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Il y a toujours un petit pincement au coeur à l'annonce d'une suite à un roman que l'on a beaucoup apprécié. Un mélange d'excitation et de crainte d'une déception. Hésitation vite balayée car dès les premières pages le charme opère à nouveau. Il faut dire que Jessie Burton trouve le moyen de nous replonger très vite dans l'ambiance qui faisait le sel de Miniaturiste tout en offrant un roman différent, très malin dans sa composition au point que je l'ai terminé en étant convaincue qu'il m'aurait manqué s'il n'avait pas existé.

Dix-huit ans ont passé, nous sommes en 1705 et c'est aussi l'âge de Thea qui fête son anniversaire. Un mini résumé de l'intrigue de Miniaturiste permet de vite retrouver ses marques et de comprendre que depuis le décès en couches de Marin Brandt, la mère de Thea, la maison qui faisait la fierté de la famille s'est recroquevillée sur elle-même. Nella est restée vivre avec Otto (père de Thea et héritier de la maison), Thea et Cornelia leur dévouée gouvernante mais les conditions de la naissance de Thea et le manque d'argent les contraignent à une vie en sourdine. Métisse, la jeune fille attire les regards par sa beauté mais aussi sa singularité dans une ville dont le précédent roman avait montré toute l'hypocrisie face aux différences. Thea semble étouffer dans cette maison et trouve de l'oxygène dans la fréquentation du théâtre où les représentations la divertissent et lui font miroiter d'autres possibilités de vies. Ainsi que l'amour en la personne de Walter, l'artiste qui peint les décors. de son côté, Nella s'est mise en chasse d'un mari pour sa nièce, seule possibilité d'après elle pour lui permettre de retrouver un statut et un niveau de vie identiques à ceux qu'ils ont tous perdus après le procès de Johannès. C'est à ce moment que des mystérieux petits paquets font leur apparition sur le perron de la maison, comme si la miniaturiste avait choisi de revenir éclairer les membres de cette famille.

Mais je l'ai dit plus haut, nous n'aurons pas deux fois le même roman. Dans une composition judicieuse qui évite avec bonheur les redondances, l'autrice met en scène une intéressante symétrie entre Nella et Thea par le prisme de leurs choix - ou non choix - au même âge. Et choisit de mettre l'accent sur un chemin bien difficile, le plus difficile sans doute pour une femme mais qui conduit à l'émancipation. Pour cela, elle construit une intrigue palpitante aux accents modernes lorsqu'il s'agit d'interroger la place des femmes ou l'importance de la nature et de ses fruits. Elle joue parfaitement sur les décors et poursuit ses descriptions dignes de tableaux de maîtres hollandais, passant des bruns et noirs typiques de la ville aux verts chatoyants de la campagne, jolie façon d'accompagner le cheminement des deux femmes dans l'appropriation de leur liberté. Huit ans après nous avons ainsi entre les mains une pièce qui s'emboîte parfaitement et vient nourrir ce qui constitue désormais un formidable diptyque. J'avoue que si Jessie Burton envisageait dans quelque temps de nous donner des nouvelles de la famille Brandt, je ne serais pas contre. Quoi qu'il en soit, c'est une réussite.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Même si la lecture du « Miniaturiste «  vous a échappée, pas grave, un petit résumé très clair figure au début de ce gros roman qui se poursuit dans l'Amsterdam du XVIII siècle.
L'histoire impeccablement racontée sur 450p se résume en fait à une famille bancale: Nella, la veuve d'un mari scandaleux, une enfant née de la soeur de celui ci avec un secrétaire noir .
D'où cette enfant métisse, Théa, difficile à accepter par la bonne société ; de plus, Théa est très jolie ce qui attise les jalousies ;
Famille ruinée, donc, Nella pense qu'un beau mariage de sa nièce ferait rejaillir l'aura perdu et ferait revivre leur magnifique maison des beaux quartiers. le jeune homme apparemment se profile à l'horizon… Mais Théa n'était pas forcément une petite fille sage. D'où une forte envie de tourner les pages.
J'ai préféré cet opus au premier, plus ésotérique dirons nous. Il y a une histoire d'ananas que j'aimerais retrouver dans un troisième roman. Une bien belle lecture délassante.
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Le classicisme a parfois du bon et le simple désir d'un auteur de délivrer une histoire palpitante à ses lecteurs, sans artifices superfétatoires ni colifichets narratifs fait du bien en ces temps où les écrivains aiment à complexifier jusqu'à plus soif la forme de leurs récits. La maison dorée se présente comme la suite de Miniaturiste, 18 ans plus tard, et il n'est nul besoin de connaître le roman antérieur (quoique cela aide un peu) pour apprécier le style limpide de Jessie Burton, au service d'une histoire qui tient en haleine, avec un twist, comme on ne disait pas encore au début du XVIIIe siècle à Amsterdam, imparable et follement romanesque. L'autrice a soigné ses décors et ses costumes, nous faisant toucher du doigt tout ce qui faisait l'essence et la vacuité de la bonne société du grand port néerlandais. L'être mais surtout le paraître, tout n'y semble que vanité humaine. Autre atout du livre : ses personnages, les deux principaux, notamment, une jeune femme de 18 ans et sa tante, avec l'étroit parallèle entre leurs existences respectives, avec la distance temporelle. Mais là où la romancière excelle encore davantage, c'est dans sa manière de conduire un récit, en alternant phases psychologiques ou descriptions avec une action qui s'emballe soudain au détour d'une page, nous faisant palpiter le coeur presque aussi vite que celui de ses héroïnes. Y aura t-il une suite à La maison dorée ? Ce n'est pas impossible. Elle ne pourrait qu'être d'une flamboyance tranquille comme on en a pris l'habitude avec Jessie Burton. Il faut bien avouer que ce serait, pour tous ses lecteurs, l'ananas sur le gâteau, si vous veuillez bien excuser ce clin d'oeil à l'un des "protagonistes" inattendus de ce délicieux ouvrage. Au grand dam d'Amsterdam ?
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Pour saisir l'histoire dans son entièreté, il est préférable d'avoir lu la Miniaturiste éditée en 2017 avant de commencer La maison Dorée.
Ce second tome est très agréable, facile à lire toutefois l'auteur met un peu trop l'accent sur l'histoire d'amour entre Théa et Walter et j'avoue qu'au bout d'un moment, je me suis lassée (un peu trop de romance pour moi). J'ai préféré les personnages secondaires, Rebecca et Caspar plus intéressants. Les thématiques sociales et historiques sont peu développées.
J'aurais souhaité qu'elle développe la seconde vie qui se profile, ce futur avenir aurait pu faire l'objet de la moitié du roman, cela m'aurait plu de voir cette petite famille se reconstruire ailleurs qu'à Amsterdam avec de nouveaux et extraordinaires projets.
J'ai préféré la Miniaturiste, un récit plus original, énigmatique et mystérieux. En outre, le personnage de la miniaturiste a quasiment disparu dans ce second volume. Dommage.
Je me demande si un troisième tome ne serait pas en devenir ! Une lecture récréative mais peu d'émotions en ce qui me concerne.
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J'ai beaucoup aimé ce roman, autant que le premier volet des aventures de Nella et de la Miniaturiste. Il y a peu de personnages, mais ils sont tous bien campés. 18 ans ont passé, mais la société amstellodamoise est toujours aussi fermée, rigide et impitoyable. La jeune Thea en fait l'amère découverte, elle qui fait son entrée dans "le monde". C'est très romanesque, dans le bon sens du terme, c'est passionnant, j'ai vraiment ressenti la détresse de la maisonnée Brandt face à leur "déchéance" économique et sociale et aussi beaucoup de compassion. J'aurais aimé en apprendre plus sur la Miniaturiste, mais finalement, c'est bien aussi que le mystère demeure...
J'ai vraiment aimé retrouvé les personnages du 1er roman et aussi l'ambiance (Amsterdam, fin XVIIe-début XVIIIe siècle), ça se lit très agréablement, un très bon divertissement !
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