AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le lac (26)

À chaque enquête importante, tant en pertes humaines qu’en temps passé à courir derrière les témoins et les coupables — car une enquête pouvait durer des mois, voire des années – un lien se tissait entre la victime et lui. Un lien que le temps ne défaisait pas, pas plus que la résolution de l’affaire.
Commenter  J’apprécie          00
 Ne croyez pas que les flics sont des êtres sans âme. Ne pensez pas qu’ils sont des machines de guerre froides et cyniques. » C’était la phrase préférée de son instructeur à l’école de police et Warren ne l’avait jamais oubliée. Oh, il en existait, certes, de ces surhommes bien entraînés auxquels la mort des gens ne faisait ni chaud ni froid. La corporation de la police comptait beaucoup de psychopathes.
Commenter  J’apprécie          00
Le maintien de l’ordre avait toujours été un élément important du mode de vie, ici, dans la réserve Blood 148, et ses habitants, tous des Natifs, s’y conformaient, bon an, mal an. Ça se passait généralement plutôt bien et depuis toujours. Il y avait certes des crimes, des meurtres quelques fois, mais c’était assez calme comparé à ce qui pouvait se passer dans les autres réserves autochtones du Canada.
Commenter  J’apprécie          00
Doucement, la solitude avait fait son nid, chez lui, dans sa chambre comme dans son cœur. On s’habituait, n’était-ce pas, on s’habituait à ce silence froid et implacable, même avec le son de la télé en fond musical, même avec le bruit des clapotis de l’eau sur le lac. La journée terminée, pleine de drames, de papelards, de coups de fil, de réunions, de débats, de concertations, de mains serrées, de voix stressées, Warren appréciait les espaces neutres et sans âme de sa maison, ses grands couloirs vides et dépeuplés.
Commenter  J’apprécie          00
On dit que les âmes en colère des suppliciés qui hantent le lac et ses rives réclament toujours justice et que c’est pour cette raison que parfois, à l’automne, une jeune fille blanche disparaît, aux alentours de la Crique du Sang.
Commenter  J’apprécie          00
La peur et la colère remplacèrent le bon sens, la raison laissa place à la folie meurtrière. Une chasse à l’homme fut envisagée, deux jours après la disparition des sœurs Leard, à l’encontre de trois jeunes Indiens encore mineurs fortement soupçonnés, qu’on avait vus rôder dans le coin, mais vraisemblablement accusés à tort.
Commenter  J’apprécie          00
On enquête, oui, mais à notre façon : on n’empiète pas sur le boulot des flics sans leur autorisation, on se ferait jeter de la ville sans ménagement. On saura vite s’ils souhaitent collaborer, ou s’ils nous considèrent comme des parasites. Certains flics ont les journalistes dans le pif.
Commenter  J’apprécie          00
Pour être honnête, il aimait bien la tête de la femme : petite, frêle, entre trente et quarante ans, avec un gros bonnet d’où s’échappaient des boucles rousses. Elle avait des yeux magnifiques et un regard sincère.
Commenter  J’apprécie          00
De toute évidence, elle tenait à lui. Elle l’aimait, mais d’un amour fraternel, filial ou amical, selon. Elle pouvait être parfois la mère, parfois la sœur mais elle était toujours l’amie. Ils n’en avaient jamais vraiment discuté mais il s’était juré qu’aucune partie de jambes en l’air, même sous la menace d’une arme, même bourré, même de son initiative à elle, ne viendrait remettre cette amitié en cause. Il avait un truc : à chaque fois que son œil de mâle devinait un bout de sein ou la courbe d’une fesse sous ses pulls oversize,il pensait à sa grand-mère. Et ça marchait plutôt bien.
Commenter  J’apprécie          00
Elle n’était pas du genre à pleurer sur son sort. Elle savait tourner la page. Elle ramassa ses cheveux et les attacha avec un élastique rose qu’elle avait toujours dans sa poche, avant d’entreposer les bûches contre le mur près de la porte. La vie continuait, n’est-ce pas ? Les gens allaient, venaient et s’en retournaient, c’était comme ça. Tout n’était que destins croisés qui s’accompagnaient parfois pour quelques années, et parfois pour quelques semaines seulement.
— Les gens vivent leur vie...
Et meurent…
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (51) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2873 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}