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EAN : 9781502945648
276 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (06/11/2014)
4.08/5   40 notes
Résumé :
Cruden Bay, 1012 : Olderik se meurt, trahi par les siens. Mille ans plus tard, Irma et Adriel, journalistes dans une émission TV sur les phénomènes paranormaux, débarquent dans la petite ville du nord de l'Écosse pour élucider les phénomènes étranges: un petit garçon est hanté par le fantôme d'une petite fille, Betty, et par l'esprit d'un Viking. Nos amis ont quinze jours pour faire une émission et élucider bien des mystères. Car Cruden Bay, c'est la Baie des morts,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Encore une très belle découverte issue de l'auto-édition, que je suis heureuse et fière de pouvoir vous faire découvrir.

Un livre difficile à classer, tellement l'auteur nous embarque dans une histoire qui peut sembler complètement barge ! J'aime ce côté flippant, qui te laisse présager une belle découverte...

Irma et Adriel, journalistes pour une émission télé sur les phénomènes paranormaux, débarquent dans la petite ville du nord de l'Écosse pour élucider les phénomènes étranges : un petit garçon est hanté par le fantôme d'une petite fille, Betty et par l'esprit d'un Viking. L'intrigue est posée ! A moi les fantômes !

Je n'ai pas été déçue par l'atmosphère que dégage Cruden Bay, "la Baie des morts", lieu d'une terrible bataille en 1012, Olderik, grand chef viking, meurt, trahi par les siens. C'est aussi à Cruden Bay, qu'un avion s'est écrasé, trente ans plutôt...

Avec Azel Bury, on embarque en Ecosse, pays propice aux légendes en tout genre et ça fonctionne ! L'atmosphère de la petite ville est palpable et donne à la trame du livre un aspect irréel !

L’alternance entre les points de vues des personnages est magistrale et permet de vivre l'intrigue au plus prêt et donne au récit un rythme soutenu, sans temps morts. Cette alternance m'a vraiment permis de m'attacher aux personnages, tous ont un rôle et tous sont travaillés avec brio, au point de les voir défiler devant toi, à l'instar des spectres et vikings de Cruden Bay...

Nos deux journalistes, commencent leur enquête de façon simple et on se dit effectivement, cette affaire sera plus du "sensationnel", comme ils ont l'habitude de le faire pour l'émission "au-delà de l'au-delà". Mais c'est sans compter sur les découvertes qui vont faire émerger l'iceberg , c'est sans compter le passé et ses secrets avec les démons qui hantent le présent...

Rien n'est pris réellement au sérieux au départ et puis on se retrouve vite plonger dans le doute. J'ai vécu l'enquête avec Irma et Adriel et mes doutes ont fondu en même temps que les leurs, mon esprit s'est mis à se poser beaucoup trop de question... L'atmosphère va peu à peu se transformer, nous prendre dans ses filets et nous glacer... Oui, nous, car j'ai également participé à cette enquête!

L'auteur a ça de génial qu'elle t'embarque dans son récit, sans que tu saches que tu vas partir pour un voyage complètement flippant... Entre paranormal et réalité, tu n'arrives plus à distinguer le vrai du faux, la réalité du rêve... Nos peurs sont présentent et les sentiments tellement bien décrits que c'est troublant...

Rien ne m'a préparé à la fin... Une fin glaçante et complètement surnaturelle... Azel Bury mélange les genres, fournit un livre inclassable, entre le thriller, le paranormal et la sauce prend et j'en redemande !

Je n'ai qu'une envie, c'est de me retrouver aux côtés d'Irma et Adriel pour une nouvelle enquête...

Chapeau bas et merci !
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Ayant découvert la plume d'Azel Bury dans des groupes d'écriture Facebook, et l'ayant appréciée, ce n'est pas sans curiosité que j'ai abordé son roman, la Baie des Morts. Ce roman auto édité est la première aventure de deux de ses héros, Irma et Adriel, deux journalistes d'une émission de télé racoleuse comme les USA savent en produire à la pelle, et qu'en France nous avons essayé avec celles de Jacques Pradel (tout le monde se souviendra du fameux ET de Roswell…) le patron de la chaine, qui produit leur émission « au delà de l'au-delà », les envoie enquêter dans une petite ville perdue d'Ecosse, Cruden Bay, un endroit chargé en drames puisque le théâtre de combats homériques entre vikings et norvégiens, et lieu d'un crash d'avion quelques années plus tôt. Là-bas, un jeune garçon est harcelé par le fantôme d'une gamine, or il se trouve que le garçon en question fait partie de la famille de la future femme du big boss…Voilà nos deux héros embarqués dans une bien étrange histoire, entre choc de culture et choc climatique.
Très vite, Azel Bury installe l'ambiance avec des personnages hauts en couleur, à commencer par la tenancière de l'hôtel où arrivent nos deux héros. C'est humide, c'est poisseux, c'est froid. le changement de personnages dans la narration peut surprendre, mais cela ajoute un petit côté direct live des plus sympathiques.Peu d'effets d'épouvante ou d'horreur véritable (mais j'avoue que je suis un peu difficile), surtout une histoire qui se déroulent sous nos yeux sans aucun temps mort, entrecoupée de passages chargés en mythologie, mais aussi d'émotion pure. Je défie d'ailleurs quiconque de ne pas être ému avec le terrible destin de la petite Betty…
J'ai donc retrouvé avec plaisir le trait dynamique d'Azel. L'auteur nous ballade d'un bout à l'autre dans une atmosphère mi-polar, mi fantastique, et on se demande jusqu'où elle va nous emmener. La conclusion est étonnante et bien différente de ce à quoi on s'attend, faisant de « La Baie des Morts » plus qu'une découverte, une belle redécouverte. Un beau talent de l'auto édition et un auteur à suivre !
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Azel Bury « La Baie des anges » :

J'ai adoré ce roman : il m'a fait ressentir plein d'émotions contrastées.

Il m'a fait plonger en moi-même pour ausculter mes peurs et mes convictions mais avec une démarche étonnante…

D'abord, on essaie de se convaincre qu'il s'agit seulement d'un crash d'avion. ! Comme le dit Joanna, « c'était une piste qui lui sembla à la fois folle et cohérente ». On se laisse vite prendre à l'intrigue paranormale même si on essaie de rester cramponnée à sa raison !
Pourquoi ?

Parce que c'est un roman extrêmement vivant qui parle de la mort !
Lorsque le viril Adriel essaie de faire parler MRS Sheepson , il a maille à partir avec l'humour décalé du témoin : « j'ai croisé plus de « partants » que de « revenants » ».

Azel Bury excelle à nous mettre en présence de ses personnages car elle a un art bien à elle de tourner les dialogues. Les personnages semblent proches de nous et on a tendance à les croire sur parole... « Bref, des choses banales de gens banals, sans drame ni mélo » !

Pour ma part, je me suis beaucoup attachée au personnage de Joanna qui est impulsive, enchantée de voir faire irruption dans sa vie timide, une équipe de télévision. Elle revit car ces animateurs télé l'acceptent comme elle est : une jeune femme bizarroïde, une aventurière casanière endeuillée.

J'ai suivi tous les protagonistes séparément dans leur enquête et je me suis perdue avec eux parce que la peur m'a rendue moins prudente et que je me suis laissé porter par l'intrigue sentimentale…
Au départ, on ne prend rien au sérieux mais l'auteur nous entraîne dans un dédale qui nous fait éprouver toutes les peurs irrationnelles : l'enfermement, l'épée de Damoclès, la chute dans le vide, les présences furtives, Les incohérences de notre passé, la transformation des souvenirs, la croyance en Dieu qui implique l'existence du diable et, surtout, le dédoublement de personnalité … On ne naît pas fou, on le devient… On ne meurt pas fantôme, on le devient…

La force de la narration vient aussi de sa construction : chaque chapitre est encadré par une évocation des sagas nordiques. Cette mise en abîme nous en apprend beaucoup sur la mythologie des Vikings mais son but principal est de nous dévoiler le mystère qui contraint les Hommes à accepter la mort avec bravoure…
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Azel Bury est une auteure emblématique des écrivains talentueux que l'on peut découvrir dans le monde de l'auto-édition : ce livre est le premier que j'ai lu d'elle, mais j'ai su assez vite que ce ne serait pas le dernier ! Pas d'approximation chez elle : une vraie belle écriture, efficace et possédant son style, une histoire qui tient debout et qui est bien documentée, une imagination débordante mais parfaitement canalisée, des personnages bien campés, incarnés, et un joli talent pour nous emmener au gré d'un rythme sans temps mort dans des rebondissements toujours inattendus. Ce n'est pas vraiment du polar, ce n'est pas vraiment du roman noir, je ne saurais pas le classer, mais c'est addictif, et je comprends mieux maintenant les lecteurs qui harcèlent Azel avec leur "à quand le prochain? ". Heureusement, il m'en reste quelques-uns à lire...
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L'histoire nous entraîne dans une enquête bien documentée et peu banale menée par un duo de journalistes attachants, drôles et émouvants. Un roman difficile à classer avec du suspense, du fantastique, du thriller et même un brin de romance qui se lit tout seul, vite, trop vite !
Une forme originale avec une trame narrative qui saute d'un personnage à l'autre et qui nous permet d'apprécier les différents ressentis, et un style imagé et percutant qui nous fait littéralement VIVRE l'histoire.
Je ne peux que vous convier à courir l'acheter, il existe en broché comme en version numérique, de quoi satisfaire tout le monde !
Pour ma part, j'ai d'ores et déjà le deuxième opus dans ma liseuse : Orisha Song, seconde enquête d'Irma et Adriel et il me tarde de le lire !!!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Nicholas est un petit garçon tranquille. La nuit, une petite fille vient l'embêter dans sa chambre et veut jouer avec lui, une petite fille qu’il est le seul à voir.
L’enfant a été vu en consultation psychiatrique – six fois, mais semble tout à fait en bonne santé mentale : hormis ses histoires sur son amie imaginaire, tout va bien. « Imaginaire », sa mère en était persuadée jusque-là. Mais depuis quelque temps, les phénomènes inexpliqués qui se produisent régulièrement chez elle, ainsi que chez les voisins, s’amplifient. Des meubles se déplacent, des objets disparaissent… Il ne s'agit plus d'oublis ou de coincidences. Nous sommes peut-être en présence d’un poltergeist classique, un phénomène dit de petite hantise, lorsqu’une personne, le plus souvent un adolescent perturbé, est liée, responsable consciente ou pas, à des bruits, mouvements, apparitions ou disparitions inexpliquées d’objets.
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Certains moments de l’année sont propices à ces échanges d’énergie, comme les équinoxes ou les solstices... Les anciens élevaient des mégalithes ou des monuments voués aux éléments, l’air, le feu, afin de communier avec la planète et le cosmos... Les hommes ont ensuite inventé les religions et ont continué à dresser des temples gigantesques dans ces hauts lieux, à la gloire des dieux, mais ils ont perdu le sens réel de tout cela.
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Ils avaient l’air absolument tous motivés pour rester, c’est un joli appartement, vous savez, pour le prix... Mais au bout de quelques semaines, je les retrouve tous blafards, un beau matin, avec leurs valises sur le pas de ma porte, me donnant poliment congé. J’ai beau leur dire que c’est pas très réglo de leur part, qu’ils me doivent un préavis, ils s’en fichent royalement ! Ils ne veulent qu’une chose : déguerpir !
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C'est comme à la loterie : on ne gagne pas tous les jours. Elle mitraille quand même, on ne sait jamais. Elle commence à connaître chaque pierre de chaque mur… Cet endroit est plus hanté que tous les lieux qu'elle a pu visiter jusqu'ici, mais il n'y a qu'elle pour le savoir.
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Certains moments de l’année sont propices à ces échanges d’énergie, comme les équinoxes ou les solstices... Les anciens élevaient des mégalithes ou des monuments voués aux éléments, l’air, le feu, afin de communier avec la planète et le cosmos... Les hommes ont ensuite inventé les religions et ont continué à dresser des temples gigantesques dans ces hauts lieux, à la gloire des dieux, mais ils ont perdu le sens réel de tout cela.
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