AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,37

sur 42 notes
5
21 avis
4
11 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Sarah Buschmann ressemble à un petit bout de femme souriant et semble totalement innofensive. Fragile même. Mais quand on referme le livre et qu'on la croise au coin d'une allée de salon littéraire, on se demande si, finalement, aller lui parler ne serait pas un peu dangereux. Je vous rassure, elle est gentille. Mais les descriptions qu'elle dissémine ici et là dans son roman sont ciselées et sombres. Elles permettent au lecteur de s'immerger dans l'univers du roman dès les premières pages. Tout semble étouffant, chaud, un peu moite et donne à tout bruit anodin survenant pendant la lecture une impression suspecte. Les personnages, eux aussi, sont traités avec une justesse et une finesse très plaisante. Les personnalités sont bien construites et les actions de chaque protagoniste sont en cohérence totale avec elles. le contraire aurait été étonnant, Sarah Buschmann est psychologue. L'histoire, quant à elle, débute sur quelques pages terrifiantes. Les lecteurs qui n'en sont pas friands ne doivent pas y trouver là un obstacle. La violence, ici, n'est pas gratuite. Elle ne sert qu'à illustrer les actions des personnages et trouve son origine dans leur passé. Et c'est ce qui rend finalement leur présence, à mes yeux, indispensable, et pas si « terrible ». En tout cas, ce n'est pas ce qui définit le roman. Au contraire, les scènes de violence, d'horreur même, ne sont, pour moi, que des ponctuations. L'important dans l'histoire, ce sont les deux intrigues que Sarah nous propose : l'histoire d'Arabella, le personnage principal, dont alternativement avec le présent, l'auteure nous plonge dans le passé ; et l'enquête policière dont est en charge notre lieutenant de la criminelle. Les deux intrigues principales se croisent, se décroisent, s'imbriquent et se détachent au fur et à mesure que les pages sont tournées, et de petites intrigues secondaires y sont ajoutées, comme pour mieux perdre le lecteur et ajouter une dimension de suspense qui croît tout au long de la lecture. Et alors que d'habitude, je râle parce que je découvre le coupable bien avant la fin du livre, et alors même que je l'avais déjà lu, j'ai réussi à me faire surprendre.
Commenter  J’apprécie          10
Un livre qui, même s'il n'est pas à mettre dans les mains des plus sensibles, m'a vraiment bluffée.
Dès les premières pages, les ambiances sont très bien posées, les personnages « vrais ». Tout est parfaitement dosé, y compris les scènes (parfois très) sanglantes. Au fil des chapitres qui s'assemblent pour former un puzzle redoutable d'efficacité, la plume de l'auteure court sur le récit, fluide, captivante.
Commenter  J’apprécie          10
Sarah Buschmann est une jeune autrice française. Psychologue de métier, elle a d'abord publié plusieurs nouvelles avant de faire éditer son roman Sorcière de chair aux éditions Noir d'Absinthe, petite maison d'édition spécialisée dans la fantasy que je découvre avec ce livre. Bien lui en a pris puisque ce premier roman a été finaliste pour le Prix Masterton 2019. Sorcière de chair est un mélange d'urban fantasy et de thriller qui m'a beaucoup plu. Attendez-vous à ne plus voir les sorcières sous le même angle !

________________________________________

2016, Melbourne. Arabella Malvo, lieutenant de la brigade criminelle, est chargée d''enquêter, avec ses collègues Nolan et Chiara, sur une série de violents meurtres. Tous ces assassinats ont pour points communs la ressemblance des victimes entre elles et l'inspectrice, et le modus operandi : il semblerait qu'une sorcière soit à l'oeuvre dans les parages... Arabella va devoir replonger dans les affres de son obscur passé pour résoudre l'affaire, en ressortira-t-elle indemne ?

________________________________________

Ce roman m'a séduite à la fois par le mélange des genres et l'originalité de l'histoire. La plume de l'autrice est fluide et riche, elle sait se faire poétique et tranchante selon les descriptions et actions. Ainsi, on plonge dès les premières pages dans l'horreur, avec des scènes de carnage minutieusement décrites ; on sent la petite touche sadique de l'autrice, et ce n'est pas pour déplaire. On reste fasciné devant les détails morbides et on en redemanderait presque !

Arabella est une anti-héroïne particulière : physique maigre et passe-partout, caractère cynique et mutique. Ces qualificatifs ne font pas d'elle quelqu'un de mystérieux, elle semble presque antipathique au premier abord. Au fil de la lecture, on assemble le puzzle de son passé torturé grâce aux flashbacks qui s'égrainent tout au long du récit, et on comprend mieux son caractère particulier, jusqu'à finalement s'attacher à elle. L'autrice réussit à planter des personnages convaincants, dont on découvre au fur et à mesure la profondeur, et qui surprennent. (Peut-être est-ce dû à son métier de psychologue ?) Les personnages secondaires prennent en densité, tandis que le masque d'Arabella craque petit à petit...

L'aspect thriller est bien rendu : l'enquête est de plus en plus glaçante, la brigade patauge et n'arrive pas à empêcher les meurtres ; l'atmosphère chaude et humide de Melbourne et Darwin, deux villes australiennes, accentue la sensation d'étau qui se resserre au fur et à mesure de la lecture. de plus, la touche de fantasy se marie surprenamment bien ! L'autrice dévoile un univers magique discret et sombre, loin des clichés de la sorcellerie habituels. Les sorcières sont des êtres plutôt maléfiques et manipulateurs : elles s'immiscent dans le cerveau des autres et jouent avec les différentes partie du cortex pour obtenir ce qu'elles désirent : des informations, en faire des marionnettes, tuer, etc. La sorcellerie est démystifiée, analysée : on sait comment le pouvoir fonctionne et l'étude des neurosciences permet aux sorcières de mieux contrôler leur pouvoir. Cet aspect scientifique et "froid" de la sorcellerie apporte une grande originalité au récit et renforce le côté "réel" de l'intrigue. On ne sait plus si on lit de la fantasy ou un simple thriller, dont l'action se passerait dans notre monde actuel. le titre Sorcière de chair fait référence à une deuxième catégorie de sorciers et sorcières : immortels mais moins puissants que les sorciers "normaux", ces êtres sont à rapprocher des vampires : ils doivent se nourrir de sang pour survivre. J'ai beaucoup apprécié ce clin d'oeil au mythe vampirique !

Pour conclure, je n'ai pas de points négatifs à apporter à ce roman, si ce n'est qu'il est trop court ! La fin n'en est pas une, et j'ai cru comprendre qu'un deuxième tome était en préparation, ouf ! Sarah Bushmann délivre là un récit sombre et tourmenté, une plongée dans la psyché torturée du personnage principal et dans une enquête sordide, dont on ressort frustré. Vivement la suite !
Lien : https://mots-silencieux.blog..
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie Noir d'absinthe et donc l'éditeur, pour sa confiance en ce service presse, ainsi que sa patience !

Il va m'être difficile de parler de ce livre sans trop en dire, tellement l'intrigue est bien poussée, si bien que plus d'une fois je me suis retrouvée les yeux écarquillée de surprise ! le prologue met directement dans le bain avec un massacre perpétué par une sorcière... Une sorcière de Chair qui, comme son nom l'indique, provoque une mort douloureuse par la chair. Toute une famille meurt en 2009 et, sept ans plus-tard, rebelote. Elle semble être de retour, seulement fait surprenant, les victimes ressemblent beaucoup à l'un des lieutenants chargé de l'affaire ; Arabella Malvo, une femme au caractère de feu qui semble cacher bien des choses.

Bon, alors là... Mazette ! C'est la première fois que je lis un livre de ce genre, et je vais vous dire, sans rien vous cacher, c'est une véritable tuerie, dans tous les sens du terme ! Woooh, bon sang, mon côté sadique a bien été satisfait avec ce roman. Pour les lecteurs qui ont une âme sensible et qui ne supporte pas le gore, ne le lisez pas. En revanche, si vous aimez les auteurs sadiques qui s'en prennent aux personnages, leur en font voir de toutes les couleurs, les font souffrir à fond, et bien je vous le conseille totalement, à 100% ! J'aimerai tellement vous parlez de ce livre, en long et en large, mais hélas, je ne peux pas, ce serait vous spoilez et vous privez de ce plaisir, de découvrir ce livre.

Les personnages présents dans cette histoire sont biens construits, notamment celui d'Arabella qui est surprenante ! J'avais du mal à comprendre au début, l'utilité du prologue, je me disais qu'il était sans doute là pour mettre un semblant de contexte sur la présence des sorcières, et montrer ce dont elles sont capables. Et ensuite j'ai compris, ou du moins, l'intrigue s'est éclaircie, devant moi. Je croyais naïvement que ce serait le seul point qui me ferait éprouver un choc, c'était mal connaître l'auteure ! C'est hallucinant le nombre de fois où je me suis retrouvée stupéfié par les événements et les révélations. Enfin bref, retournons au sujet qui était Arabella. Cette héroïne m'a beaucoup plu, pour de multiples raisons. La première est que c'est une femme à plusieurs facette, elle est sensible, mais forte. C'est une protagoniste nuancé, c'est à dire qu'elle n'est ni réellement gentille, ni réellement méchante. Elle a ses failles et ses forces, c'est ce qui la rend d'autant plus attachante, presque réel même. Les autres héros de l'histoire on aussi leur importance, ils ont tous un passé qui les rends authentiques. Il n'y a pas de méchants, il n'y a pas de gentils. Ils ont tous des raisons qui font qui ils sont et vraiment, je vais me répéter, mais j'adore ça.

Pour vous parler un peu plus de l'histoire, il s'agit d'un récit fantasy ou la sorcellerie a une place importante et dans lequel le côté policier est bien mis en avant. Les personnages principaux faisant partis de la police, ils ont en charge le dossier des victimes, morts par une sorcière de chair. Les descriptions sont très gores, ce n'est pas édulcoré. C'est macabre, violent, sanglant. Plus je tournais les pages et plus je me demandais jusqu'où pouvait aller l'auteure pour me surprendre. C'était une lecture déconcertante. Vraiment. Et effrayante aussi ! Il y a de l'action, des révélations plus étonnantes les unes que les autres. Des personnages profonds, qu'on aime aimer et détester. L'enquête policière est délimité par des flash-back pour aider le lecteur avec le puzzle qu'est l'intrigue. On comprend mieux les personnages, on apprend à les connaître à travers leur passé ce qui les rends d'autant plus intrigants. Certaines scènes étaient malaisantes, horrible, glauque. J'ai été témoin de meurtre avec Sorcière de Chair, qui ne m'ont pas laissé indifférentes.

La fin, elle, m'a estomaqué ! Après j'avoue ne pas trop avoir compris certains points, seulement woooh, quoi. du coup j'ai vraiment beaucoup, beaucoup envie d'avoir une suite parce que, bordel, je pense que Arabelle n'a pas dit son dernier mot.

Pour ce qui est de la plume de l'auteure, wahou, wahou, wahou. On peut dire qu'elle va au bout des choses ! Ce que j'apprécie, c'est qu'elle n'a pas peur d'utiliser des mots crue, bien au contraire. Les descriptions sont finement détaillés, si bien qu'on est immergé dans l'histoire et qu'on peut clairement s'imaginer ce qu'il se passe. Aussi, l'intrigue est bien imaginée et recherché. Sérieusement, les explications avaient vraiment du sens ! Je me suis plusieurs fois demandé quels ont été ses recherches sur internet pour arriver à mettre au point cette pépite. Limite j'en allais à me demander si la sorcellerie n'existait pas, vu comment le côté scientifique de comment elles l'utilisent sur le cerveau des humains pour arriver à leur fin. Et puis côté émotions/ressentis, je dois dire que j'ai été percuté par ses mots, j'ai été déroutée, choquée, attristée, horrifiée, en colère, etc, à de nombreuses reprises, au moment où il le fallait. L'auteure emploie les mots justes pour que le lecteur n'en ressorte pas indemne de sa lecture.

En bref, ce livre est très différent de ce que je lis d'habitude, c'est à dire des lectures à l'eau de rose, bien mignons à souhaits. Sorcière de Chair est sombre, très sombre même. Pour le décrire, je dirais qu'il est déroutant, dérangeant, sanglant, macabre et surprenant. Dès le début, nous sommes mis dans le bain par une scène de meurtre et dont la suite ne s'améliore pas, bien au contraire. À côté de ça, il y a une enquête policière sur les meurtres perpétré par une sorcière qui aide à comprendre ainsi, le passé et le présent, mais aussi donne de légers indices sur la tournure de l'histoire (encore faut-il trouver le dénouement de tout ça... J'avoue que je n'ai rien vu venir par rapport aux révélations et aux événements durant la totalité du récit).
Lien : https://ivredemots.weebly.co..
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est juste exceptionnel, l'auteur vous retourne le cerveau et elle est très sadique envers ses lecteurs, je préfère vous prévenir 😃

Je tiens tout d'abord à avertir les âmes sensibles ! Il y a certaines scènes violentes et gores, l'auteur détaille bien. Mais bon vous empêchez pas de lire ce livre à cause de ça, vous sautez les passages et puis voilà, ça serait dommage de passer à côté de cette pépite. 😁

D'ailleurs le prologue vous met dans le bain et donne le ton. En effet, on commence le récit par le massacre d'une famille par une sorcière de chair 7 ans avant l'enquête que l'on va mener avec le lieutenant Arabella Malvo. Arabella avec son collègue Nolan, vont enquêter sur des meurtres atroces. Arabella est troublée par les victimes car elles lui ressemblent physiquement.
Tout en suivant l'enquête présente, on remonte dans le passé pour en apprendre plus sur le massacre d'il y a 7 ans.

Dans cet univers, les sorcières existent. Elles sont appelées sorcières de chair. Elles prennent possessions de l'esprit des personnes, et ces dernières deviennent des pantins entre leurs mains. Elles sont très dangereuses. le BTAS (brigade de Traque et Arrestation des Sorcières) a été créé pour les arrêter et les envoyer dans une prison spécial. du moment, où leurs pouvoirs ont été rendu public, la population apeurée s'est livrée à une vraie chasse aux sorcières. Méchantes, gentilles, crime commis ou non, elles ont toutes été pourchassées.

Le livre est super prenant. Dès le prologue, j'ai été accroché. Il faut savoir que c'est le premier livre de Sarah Bushmann et je suis bluffée car elle a mené son intrigue du début à la fin d'une main de maître. Et croyez-moi des hypothèses j'en ai émises, mais c'est tellement bien fait que l'on ne peut pas trouver toute l'explication dans son intégralité. Plus on avance dans le récit, plus l'atmosphère s'alourdit, plus ça devient glauque, plus l'étau se resserre, plus on a peur pour notre héroïne.

Les personnages sont bien maîtrisés et nuancés. Très très bien nuancés. J'ai aimé suivre leur évolution. Ce livre est sombre et les personnages n'échappent pas à la règle.

Et la fin...ho mon dieu cette fin...je suis toujours abasourdie par cette fin. J'ai relu plusieurs fois le dernier chapitre, en me disant que j'avais loupé un élément, que c'était pas possible, mais non, j'avais bien lu dès le début, mais je ne voulais pas accepter cette fin. Et pourtant c'est trop parfait, la cerise sur le gâteau, même si on reste sur le cul.

Ce livre, cette ambiance, cette fin vont me hanter un très long moment.

A LIRE ABSOLUMENT
Commenter  J’apprécie          10
C'est un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Ça peut choquer beaucoup de personnes et certain·es peuvent être mal à l'aise également.

Le prologue nous met directement dans le bain, une tension palpable et destructrice. HAKUNA MATATA. C'est appétissant. =P Ce bain brutal, se dégageant dans cette innocence et cette violence de la réalité. Pour le reste du roman ce n'est pas autant intense mais ça n'enlève rien l'attente de découverte, de vérité à chaque élément, qu'on savoure pour comprendre.

Je vais essayer de peu révéler sur l'histoire. le roman est du fantasy-thriller, des meurtres atroces se passent à Melbourne et nos enquêteurs doivent trouver la personne coupable. Une Sorcière de Chair a été évoquée où rien que le nom effraye. Quel est le lien entre ces meurtres et notre enquêtrice Arabella Malvo ?

J'ai adoré le contexte. Nous sommes dans un monde où les sorcières ont été révélées aux grands jours. Tout le monde s'en méfie, et vu leurs pouvoirs, c'est devenu des personnes non grata. Voilà notre contexte. Entre autres. 😉 En parlant de sorcières, la particularité sur leur pouvoir m'a fasciné. J'ai adoré comment l'autrice reprend le concept des pouvoirs et se l'adapte. Sarah Baschmann donne une explication rationnelle et ce n'est pas pour me déplaire. Ce n'est pas courant qu'on mette autant de réalisme quand la fantasy ou le fantastique sont évoqué·es. La plume de l'autrice, permet bien d'imaginer et d'être dans le roman. Elle nous fait ressentir les sentiments qui s'y dégagent.

L'intrigue est bien menée. Après avoir tant aimé le prologue et avancé d'une trentaine de pages, l'atmosphère sépulcrale est retombée bien évidemment. J'ai kiffé le prologue ! =P Ce que je veux dire, c'est que pendant une bonne partie de ma lecture, c'était un peu le calme plat dans ma tête, je lisais mais l'intérêt du début est retombé. Des moments dans le roman ont fait que j'accélérais ma lecture ou le contraire. Je ne parle pas de cette tension qu'il y a parfois, mais de l'attente que l'histoire avance. Je n'aime pas être tourné en bourrique. Et aussi je râlais car je ne comprenais pas. =P Quand la fin commence à arriver, je n'ai pas arrêté de tourner les pages pour découvrir le dénouement, de regarder, les yeux à moitié fermés, comment ça va se passer. J'avais un peu peur pour un personnage. Une histoire dans la souffrance, tournée spécialement dans les émotions négatives humaines. On sent cette sensation de tourment de nos personnages, d'incertitude, de culpabilité ou de doute. Ça explose. On est dans l'attente de lire, de les comprendre dans leurs sentiments. Tout ça, est mis en avant. Et toi t'es là, avec ton ventre noué, et tu te dis « bordel, ça va se finir comment ? ». Je croisais les doigts. Après la suite de la pensée est que les personnages ne réfléchissent pas des masses. Tant qu'iels ont eu ce qu'iels voulaient, la vérité est partie aux pays des bisounours. HAHA. C'est ça qui m'a le plus énervé pendant ma lecture.

Ça ne m'a pas empêché d'adorer l'histoire. Même si je m'attendais à plus de sang et que quelque chose de plus terrifiant, les sombres noirceurs humaines prenaient le relais. Les scènes sont impressionnantes, détaillées, la violence haute quand elle y est. le mélange du passé et du présent nous montre les dessous de l'intrigue. Que chaque goutte est révélée petit à petit. Je criais face à tant d'injustices et de discriminations. Et souriais comme pas deux sur les soupçons des personnages. En plus, chaque question qu'on se pose, à sa réponse après, chaque interrogation sur un trou de l'intrigue, se comble plus loin. Dans une incertitude la plus totale à cause des trous dans l'histoire et de l'incompréhension des manigances. Mais comment ça va se finir ? Et là, la fin qui arrive avec davantage de révélations, de rebondissements, après avoir tant de pages, à essayer de comprendre, de savoir et d'apprendre la vérité. BOOM. D'ailleurs, cette vérité, le pourquoi de tout ce qui s'est passé est assez humaine. Pourtant, je la trouve classique. Dommage.

J'ai adoré l'héroïne. Sa psychologie qui est bien prononcée. Elle est brisée, perdue subissant son passé à chaque instant, où tout au fond d'elle, Arabella veut juste vivre. Elle est en dissonance cognitive, une dualité où elle n'arrive pas à mettre à plat ses sentiments. C'est un personnage complexe, je n'arrive pas à mettre les mots sur sa personnalité et sa psychologie. Avec le temps peut-être ?
Et les autres personnages ? Ils se révèlent tout autant qu'Arabella. Ils sont mystérieux, sombres et cinglés également. Désolée, fallait que je mette le mot « cinglé » synonyme de folie. NIARK NIARK. L'être humain n'est jamais clair et ça se ressent dans le roman.

Néanmoins, la fin m'a frustrée. Certes je m'attendais à autre chose, et également à un peu plus de pages. En fait, dans un sens elle peut être bien pour un élément et dans l'autre non. J'avoue que je suis déçue de ce côté à cause à cette injustice. J'aurais aimé plus de pages car, je veux voir ce qu'il y a derrière la porte. MOUHAHAHA. Y a-t-il une suite de prévue ? DITES OUIIIII ! On ne peut pas nous laisser avec cette fin-là !


C'est un roman mettant la psychologie des personnages en avant. L'histoire est habilement maîtrisée, donnant les informations au compte-goutte. Des personnages intéressants. Ce livre est sombre, un peu sanglant avec une héroïne qui m'a marqué. « Sorcière de Chair » est marquant.
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
Commenter  J’apprécie          10
Comme beaucoup de lectrices/lecteurs, j’ai des périodes où j’ai envie de me plonger dans de la romance ou dans la fantasy, du thriller, de la SF… Bref ! J’aime varier selon mes envies. Avec la période d’Halloween, j’avais envie d’histoire sombre et oppressante. Heureux hasard, j’ai fait la connaissance d’Arabella Malvo…

Arabella Malvo se retrouve sur une affaire des plus sordides. Une jeune femme est retrouvée écorchée vive au sein de la bibliothèque où elle travaillait. Bien que les vidéos montrent que la victime s’est elle-même infligé ses atrocités, sa démarche et la manière qu’elle a procédé réveille une vieille crainte… Et si ce crime était dû à une sorcière de chair ?
Et pour ne pas arranger les choses, ce meurtre fait écho à un drame sanglant qui a touché Arabella dans son enfance…

Je voulais un récit sombre, oppressant et aux personnages ambigus… Et je l’ai eu!
Dès les premières pages, le ton est donné. Nous assistons, en même temps que notre héroïne, le massacre qui a décimé sa famille. Je préfère vous prévenir tout de suite, l’autrice nous épargne aucun détails… Aucun ! Si vous êtes sensibles, il y’a des chances que certaines scènes puissent vous mettre mal à l’aise.
Pour ma part, cette entrée en matière m’a tout de suite intriguée et je me suis demandée, à haute voix (de justesse que j’étais chez moi à cet instant), qu’elle pouvait être la raison.

Puis les années ont passé pour laisser place à une jeune femme meurtrie, de même que le pays, l’Australie, traumatisé après une vague de crimes sanglants commises par les sorcières de chair. Avec un tel passé, quel genre d’héroïne était Arabella ? Avec finesse, l’autrice nous livre alors une jeune femme complexe pour laquelle on ressent un certain attachement face à ce qu’il lui arrive, mais aussi de l’irritation aux vus de certains de ses agissements et choix. D’ailleurs, à l’instar d’ Arabella, les autres personnages sont loin d’être manichéens, les rendant bien plus profonds et… Humains.

Et au fil des pages, nous devenons témoins de la chute d’Arabella qui était jusqu’à présent en équilibre au bord d’un gouffre… Témoin, jusqu’à notre tour, nous l’accompagnons dans ce vide, prisonnier par un sentiment de vertige et se demandant comment tout cela va se finir.
Ce gouffre est si obscur… Semblable à cette part sombre dissimulée en chacun de nous…

Dans un style vif, brut et sans fioritures, l’autrice nous livre un thriller pesant à souhait avec une belle touche de gore. Je souligne qu’elle n’est pas là gratuitement, mais au contraire apporte une force au récit et à la tragédie que vit Arabella. Et malgré que j’ai quelque peu deviné qui est la personne en cause de ses massacres et poussant l’héroïne dans ses limites, l’autrice saura vous surprendre dans un final qui vous laissera sans voix….

Conclusion:

Depuis quelques semaines, je suis sur une bonne lignée de lecture et « Sorcière de chair » ne fait que le confirmer. L’autrice réussit à nous livrer un thriller sanglant prenant source dans une sorcellerie des plus obscures et violentes. C’est une véritable tragédie dont on sait que l’issue ne sera pas un « happy End », mais où l’on désire savoir qu’elle sera la chute pour le protagoniste principal.

Je suis vraiment ravie d’avoir eu ce roman par la Masse Critique, car je vous l’avoue, je serais passée totalement à côté. Cela m’a permis de découvrir la plume de Sarah Buschmann, mais aussi une maison d’édition dont je suis curieuse de découvrir leur catalogue.

Sombre, gore, tourmenté, complexe… Ce roman saura vous prendre aux tripes…
Lien : https://klolianebooks.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
NON MAIS CEST QUOI CETTE FIN DE MALADE !!!
J'espère qu'il y a une suite, parce que l'histoire ne peux pas s'arrêter là.

J'ai vraiment aimer l'histoire de Arabella ou plutôt Sterenn, on veut savoir comment l'histoire va se dérouler. Au début, il y a des meurtres, donc il va y avoir une enquête, mais je ne pensais pas que cela partirais aussi loin. On découvre la véritable identité de Arabella et comment elle utilise ses pouvoirs, malgré tout cela est très complexe, car on rentre dans des donnés scientifiques ou médicales, car les sorcières contrôlent les personnes en diffusant des ondes aux niveaux du cerveau, je ne préfère décrire vous verrez par vous même mais malgré tout on n'arrive à suivre l'histoire, il y a vraiment du suspense jusqu'à la fin car on ne s'y attend pas du tout.
Je vous conseille cette lecture si vous aimez la magie, les enquêtes policières aussi.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Un thriller de fantasy haletant…

Dans ce roman, nous suivons Arabella, un jeune lieutenant au passé tortueux qui doit enquêter sur une affaire de meurtres en série des plus sanguinolents, faisant penser à des sorcières de chair.

J'ai beaucoup aimé cette histoire ! On se retrouve dans un monde de fantasy où la sorcellerie a une place des plus effrayantes… On revisite totalement le pouvoir habituel attribué aux sorcières en l'expliquant par les neurosciences. J'ai adoré cette interprétation ! C'est juste et réaliste, ça m'a beaucoup parlé et ça n'est pas trop difficile à appréhender, même quand on n'a jamais fait de neurologie.

Les meurtres sont des plus horribles, mais cette horreur n'est pas gratuite. Elle se justifie largement par l'existence des sorcières de chair.

On va explorer plusieurs villes en Australie au gré de l'enquête et on va petit à petit en apprendre davantage sur le passé torturé du personnage principal. D'ailleurs, son passé est intimement lié aux faits présents, donc j'ai vraiment apprécié ces petits chapitres de flash-back.

L'histoire est vraiment originale, le rythme est haletant, sans longueurs, et le dénouement est vraiment surprenant. La fin est tout particulièrement impressionnante. En effet, on ne s'y attend vraiment pas, mais ça n'est pas pour ça que ça n'est pas une bonne fin en soi !

Sorcière de chair est un thriller percutant alliant horreur et explications rationnelles de la sorcellerie. J'ai trouvé l'histoire vraiment addictive et j'ai été très surprise par le dénouement, mais surtout par la fin du roman ! Si le synopsis vous attire alors foncez, je pense que vous ne serez pas déçu !
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
Commenter  J’apprécie          10
Si je ne suis pas une grande lectrice de policier, j'aime être surprise quand je me prête au jeu. Alors en soi, la structure du genre est bien là, mais j'ai beaucoup aimé que ce soit mêlé à l'aspect fantastique assumé, et surtout, j'ai adoré ce que Sarah Buschmann a fait de la sorcière.

Au début j'étais un peu sur mes gardes justement à cause de l'aspect livre policier (parce que les règles du genre ont tendance à vite m'agacer - ce pourquoi j'en lis peu) mais le fait qu'ici, le côté fantastique intervienne très vite brouille un peu ce schéma, et surtout, amène suffisamment de mystère et de nouveauté pour que je n'ai plus pu décrocher.

On sait tout de suite qu'on a affaire à la sorcellerie, mais j'ai apprécié deux choses : si l'image de la gentille sorcière est à la mode (et j'y adhère moi-même, d'ailleurs), ici par de pitié. Les sorcières sont vues comme nocives, il y a du carnage. Parallèlement, celle que l'on voit de près nous prouve que ce n'est pas tout noir ou tout blanc : la complexité humaine est très bien travaillée, ce qui est encore un gros truc positif.

Le second point, c'est la manière dont l'image de la sorcière a été travaillée pour en faire quelque chose de "revu et corrigé". Sorcière modernisée, avec un pouvoir explicité, qui frôle le scientifique ; c'était super intéressant et une super bonne idée !

J'ai bien aimé le traitement des personnages secondaires également, notamment la relation entre Nolan et Arabella (bien que j'ai trouvé quelques changements un petit peu trop drastiques sur la fin, mais c'est du détail) et même si je me suis doutée de quelques retournements de situation, il y en a deux gros que j'avais clairement pas vus venir.

Le roman fait donc très bien sont travail, et plus encore. Très prenant, il m'a été impossible de le lâcher, bien travaillé, un mythe revu d'une manière super intéressante, des personnages suffisamment complexes pour être bien crédibles... j'ai passé un très bon moment de lecture !

/!\ J'alerte cependant, car c'est très gore, selon la sensibilité de chacun, ce n'est pas une lecture adaptée à tous /!\
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (92) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2495 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}