La Petite Ritournelle de l'horreur

Je viens de me prendre une grosse claque avec ce roman. L'auteure a réussi de part son écriture fluide, immersive et par les faits racontés, à me faire vivre différents ressentis : interrogation, incompréhension, dégoût, colère, haine, jusqu'à l'envie de tuer et de pleurer.

Je suis contente d'avoir fini ce livre pour enfin pouvoir souffler, mais en même temps je suis triste car je quitte une équipe d'enquêteurs merveilleuse qui elle aussi devait lutter contre le plus abominable des actes, la maltraitance et le meurtre sur enfants. le malaise que chaque membre de l'équipe a pu vivre ou ressentir est très bien décrit par l'autrice.

Dès la première scène on rentre dans le vif du sujet, un père de famille rénove une maison qu'il vient d'acheter. En détruisant une cloison il tombe sur un cadavre d'enfant emmuré. La police arrivée sur place découvre deux autres corps.
Qui sont ces enfants ? Qui était les précédents occupant de cette demeure ?

L'auteure à travers son équipe d'enquêteurs nous montre ce qui est malheureusement souvent la réalité. Des enfants placés par l'Aide Sociale à l'Enfance sont ensuite oubliés ou ne sont pas crus quand ils dénoncent de mauvais traitements. Ensuite la construction difficile de ces enfants devenus adultes qui se retrouvent plongés dans la folie car il est pratiquement impossible de se reconstruire après avoir vécu toute leur enfance en enfer.

Et que dire du final de ce livre.... je ne l'ai pas vu venir, il est vraiment à la hauteur d'un tel roman. Incroyable !!!

Cette histoire m'a fait froid dans le dos, je vais avoir du mal à m'en remettre. Ce livre va rester longtemps dans ma mémoire.
Si vous n'avez pas lu ce roman, je vous recommande fortement de le lire, même si il faut avoir les nerfs bien accrochés.

Ce thriller terriblement dur vous parle de souffrance, d'enfance brisée et risque fort de vous ébranler. Cette histoire est tout simplement bouleversante .
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Mes lectures se succèdent et j'enchaine actuellement des thèmes très sombres, très difficiles. Alors si on pourrait penser effectivement que ces histoires se ressemblent de par leur noirceur, et que, du coup je les oublierai vite, elles ont chacune ce petit truc en plus qui les personnalisent, qui les différencient d'une autre. Ici en en l'occurrence, Cécile Cabanac, met en avant la douleur qu'ont subi des enfants dont les corps ont été retrouvés dans une maison laissée à l'abandon. Ça n'est certes pas un sujet inédit et l'auteure se doit donc de se démarquer afin de laisser une trace au lecteur. Pour ma part, le but est atteint.
Cette histoire est à la fois difficile et bouleversante car il est question de cris, d'appels à l'aide qui ne trouveront pas la résonance escomptée. La ritournelle évoquée dans le titre ne sera point cette berceuse éventuelle que l'on peut chanter à un enfant afin de l'endormir, de l'apaiser. Non, cette ritournelle-ci sera la répétition de cruautés infligées à des âmes innocentes qui voulaient juste être aimées et protégées. Des faits odieux qui se répètent, encore et encore sans que personne ne s'y oppose.
Dans cette enquête, la commandant Virginie Sevran et son équipe vont devoir faire face à de nombreuses barbaries qui impliquent des enfants, le cauchemar pour tout enquêteur, d'autant plus lorsqu'ils sont eux même parents. J'ai beaucoup apprécié les membres de cette équipe, les trouvant compétents, attachants et très humains dans leur approche.
Cecile Cabanac évoque des faits douloureux avec beaucoup de pudeur et de respect pour ces victimes. Les chapitres courts s'enchainent et alternent le point de vue des différents protagonistes principaux. J'ai trouvé du coup que le rythme était intensifié de cette façon. Cela donne également le sentiment de ne rien rater d'une même scène, d'avoir toutes les informations dans leur globalité. Cela permet également d'avoir une autre façon de voir les choses puisque chaque protagoniste vit les événements en fonction de son propre vécu, de ce fait le lecteur s'aperçoit que les ressentis sont différents, que les dégâts ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre.
C'est au final une lecture poignante, jusqu'à la dernière page. Je vous le disais plus haut, le but de l'auteure, celui de vous laisser une trace, un souvenir impérissable de cette lecture, est atteint.

Voilà un roman qui annonce la couleur dès le titre et ça se confirme à la lecture. Je l'ai dévoré car hyper addictif mais je suis gênée sur quelques points sans finalement grande importance. En effet, l'auteure malmène son lecteur et ses policiers avec de nombreux faux semblants, on perd, on réfléchit, on cherche et c'est top, malgré tout, même si, maintenant que je connais la fin, je trouve l'idée géniale, il y a trop de normalité quelque part (arf, c'est dur sans rien vous dévoiler…), il aurait peut être fallu nous aiguiller encore un peu plus psychologiquement parlant, je suis claire? pas du tout? pas grave, lisez le et vous comprendrez (peut-être) de quoi je parle 🙂

J'ai beaucoup apprécié les personnages, Sevran, Biolet, Dombard, ils sont très travaillés et très appréciable et grosse affection pour Pio, le pauvre. Quitte à parler des personnages, qui remplissent chacun leur rôle à la perfection, si on peut m'expliquer le mystère Cheyenne, je suis preneuse! Je suis passée à côté. En ce qui concerne le méchant méchant, c'est celui qui me plait le moins je dois dire, lui (attention phrase bizarre) ne va pas assez loin dans sa psychopathie. Je ne le trouve pas assez intelligent en fait, je ne sais, c'est du détail sans doute mais je suis pointilleuse vous le savez, pour ne pas dire pénible ou autre chose! 😉

Gardez en mémoire que c'est un très bon roman, bien sombre et qui pointe du doigts de nombreuses défaillances, toujours d'actualités….
Lien : https://loeildesauron1900819..

Et si je vous dis que je referme ce livre le coeur vide... Comment ne pas être autrement ? Cette fin m'a totalement bouleversée.
J'ai adoré du début à la fin ce livre. C'est sans aucun doute mon tome préféré des trois de la saga.
L'intrigue complètement folle, cette enquête plein de rebondissements. Et tout ce qui en ressort, les vérités et les explications. Les enquêteurs sont attachants, on aime en savoir encore un peu plus sur eux. J'ai adoré les suivre, et je suis triste de devoir les quitter. Merci @cecile.cabanac pour cette histoire pleine d'horreur mais où on retrouve aussi bcp d'amour.

C'est l'histoire d'un homme en faisant des travaux dans la maison qu'il vient d'acheter découvre le cadavre d'un enfant dans la cloison qu'il comptait détruire. Je vous laisse découvrir la suite …

C'est un livre très bien écrit avec des chapitres courts. Dès le début, l'autrice arrive à embarquer le lecteur dans son histoire et le lecteur veut connaitre le sort de ces enfants. Pour dénouer le vrai du faux, il faut revenir sur l'histoire de cette maison et toutes les atrocités qui s'y sont passées. Les personnages sont attachants surtout ceux des policiers qui sortent du lot avec leurs blessures, leur force mais aussi sur les arrangements avec la vérité. Les thèmes principaux abordés sont la violence, le placement d'enfants, la cruauté, le viol, la mort mais aussi et surtout la manipulation. Ce livre vous prend aux tripes, on est révolté par ce que ces enfants ont pu subir durant leur placement sans que personne n'intervienne. On nous montre la difficile reconstruction et ce que l'inconscient nous oblige à oublier pour ne pas sombrer comme avec le personnage de Damien Couard. La victoire est amère car la justice ne sera pas rendue complètement. On passe un très bon moment de lecture dans une ambiance profondément noire.

Je conseillerai ce livre à un public adulte amateur de polars n'ayant pas peur des histoires avec les enfants.

L'histoire commence dans un décor d'une scène macabre.

Pio Achenza vient d'acquérir pour une bouchée de pain, une bâtisse abandonnée depuis des années et ayant appartenue à la famille Duflot.

En effectuant les travaux de rénovation, il décide d'abattre un mur et tombe sur des cadavres dissimulés dans le béton.

L'enquête va être menée avec brio par la commandante Virginie Sevran et son collègue Pierre Biolet.

On fait connaissance, entre autres, avec Maria, l'épouse de Pio Achenza, dominatrice et enceinte de leur quatrième bébé.
Émilie Lachare qui a tout perdu et se noie dans l'alcool.
Damien Couard, agent de sécurité, vit dans la solitude avec sa chienne. Il revoit son passé ressurgir.
Mickaël et les autres...

Dans une atmosphère énigmatique et troublante, qu'est-ce qui unit tous ces protagonistes et quels sont leurs secrets ?

L'auteure dissèque avec acuité, les noirceurs de l'âme humaine. Son roman est très noir, brut et violent !

L'intrigue qui hante les pages, fait de ce roman un thriller captivant et nous offre un dénouement troublant et très efficace.

Un thriller à glacer le sang !
Haletant, il a tous les ingrédients pour faire de nos nuits un cauchemar.

Une vieille bâtisse en bordure de forêt à rénover : sur le papier cela peut être alléchant mais lorsque les murs sont abattus et qu'on y découvre des cadavres d'enfants, le cauchemar commence... Quels sont les secrets de cette sombre demeure ? Les anciens propriétaires - maintenant décédés - faisaient office de famille d'accueil : quels secrets cachaient-ils ? Que sont devenus les enfants qui y ont été élevés ?
La commandante Sevran est saisie de l'affaire et elle aura à coeur de faire toute la lumière sur cette histoire aux multiples rebondissements.

Cécile Cabanac propose à nouveau un thriller à couper le souffle ! On plonge sans retenu dans cette spirale infernale qui révèle pages après pages les noirceurs dont sont capables les êtres humains.
L'enquête est passionnante avec des rebondissements, du suspens, des protagonistes ayant chacun leurs propres fêlures...
Le rythme laisse peu de temps à l'ennui et une fois commencer, on a plus qu'une envie c'est de continuer.

Un très bon thriller qui mérite d'être découvert même si j'en ai encore des frissons dans le dos ...

Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La petite ritournelle de l'horreur" de Cécile Cabanac aux éditions fleuve Noir. Lu et chroniqué dans le cadre d'une lecture commune.

Alors que l'heureux propriétaire effectue des travaux dans sa nouvelle demeure, voilà qu'il tombe sur un cadavre emmuré d'une petite fille. Dépêchée sur place, la police trouvera deux autres cadavres, deux enfants également. L'enquête autour de cette maison et de ses occupants va mettre à jour un lourd passé chargé avec son histoire bien gardée jusqu'alors. La maison de l'horreur n'a pas fini de livrer tous ses secrets.

Superbe thriller que j'ai lu avec avidité. Il est vraiment captivant d'un bout à l'autre, addictif à souhait. L'horreur transparait à tous les niveaux, l'intrigue est glaçante, le sujet traitant autour des sévices des enfants est terrible, terrifiant, inhumain. Ici le lecteur va découvrir que la folie humaine n'a aucune limite.

Le groupe du commandant Servan est très efficace dans ses recherches. le duo qu'elle forme avec Biolet est primordial. Quand au reste du groupe, Kervan, Ortiz et Dombard, ils semblent tous très impliqués. Même que Dombard est du genre à franchir un peu trop les limites de sa profession, ce qui lui vaut des ennuis au point d'être convoqué à l'IGPN. L'efficacité du groupe n'est plus à démontrer.

Beaucoup de rebondissements, des péripéties en cascade, pas le temps de souffler, l'intrigue en est que plus haletante. le récit est bien construit, les chapitres sont courts et alternent avec les différents points de vue des personnages. Des personnages profondément humains et psychologiquement bien travaillés. J'ai beaucoup aimé ce thriller palpitant. J'ai découvert la belle plume mature de Cécile que je ne manquerais pas de suivre dans ses autres écrits.

Bonne lecture amis lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Un appel au coeur de la nuit. Des gyrophares qui tournoient dans l'obscurité. Une vieille bâtisse à l'abandon. Quand la commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'oeuvre à l'intérieur. Ils font face à l'insoutenable. À la noirceur de l'âme humaine. Au cadavre d'une gamine dissimulé derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre.
Là, au milieu de la campagne francilienne, le silence est oppressant. L'angoisse monte. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants... Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles Virginie Sevran et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières.
Que s'est-il réellement passé dans la maison des Mesnuls, aussitôt rebaptisée " la maison de l'horreur " par les médias ? La question est sur toutes les lèvres. Une seule certitude, personne ne ressortira indemne de cette affaire...

On ne ressort pas non plus indemne de cette lecture !
Un thriller sordide, noir, qui retourne les tripes, qui ne laisse aucun répit pour le lecteur tout en rendant cette histoire complétement addictive.
Bravo @cecile.cabanac une fois de plus vous m'avez bluffée !!!
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Croyez moi ce thriller porte bien son nom.
Premier roman de l'auteure que je lis et c'est une super découverte.

J'ai dévoré ce thriller qui est devenu très vite addictif.
Avec une intrigue parfaitement menée, on se retrouve happé par le récit et ses nombreux rebondissements.

Une histoire glauque, sombre et glaçante.
Une histoire bien écrite, efficace.
Du suspense, ça il y en a !
Vous êtes tenu en haleine du début à la fin tant l'auteure joue avec les découvertes.

Cécile Cabanac abordé des sujets difficiles comme la maltraitance, les violences, les dysfonctionnements au sein de l'ASE. Des passages parfois durs à lire.
Il y a de nombreux personnages, tous très bien travaillés avec chacun leur importance dans l'intrigue.
Des chapitres bien rythmés, courts dans lesquels on alterne les personnages. Les pages défilent.

Un thriller parfaitement maîtrisé.
Un thriller haletant et addictif que vous ne pourrez plus lâcher et qui ne vous laissera pas indifférent
Un roman que vous conseille!

Je compte bien relire Cécile Cabanac car j'ai adoré sa plume.