Les Français, par centaines de milliers, enchaînaient les guerres pour apporter les idéaux de la Révolution aux populations européennes et, au lieu de propager des flambées républicaines, ils ne faisaient qu’exacerber le nationalisme dans sa conception la plus guerrière.
Il y a des jours où tout va mal et des jours om tout va pire encore.
quand la guerre a tout ravagé, il faut encore qu’elle brûle les cendres.
- Vous servez dans le 18è de ligne ? Connaissez-vous le sous-lieutenant Piquebois ?
- Parfaitement, c'est l'un de mes meilleurs amis.
Le visage de Batichut s'illumina. Pensez-vous ! Un ami de Piquebois !
- Que ne le disiez-vous plus tôt ! Quand on se présente au 8è hussard et que l'on connait Piquebois, on dit : "Je suis un ami d'Antoine Piquebois" et non "Capitaine Margont, 18è de ligne, brigade tatati, division tatata."
Le général Macdonald qui servait sous les ordres du prince Eugène, se vit attribuer cette mission. Il arborait son vieil uniforme de général de la République, ce que Napoléon n'appréciait guère.
Pour les soldats français, ce 21 mai 1809 signifiait la fin du monde ou quelque chose s'en approchant. Napoléon était attaqué par cent mille Autrichiens mais ne pouvait aligner que vingt-cinq mille combattants.
Les mots luttent contre l'insipidité du quotidien et peuvent changer le monde! Les journaux et les livres stimulent l'esprit. peu importe que l'on soit d'accord ou pas, que l'on rie ou que l'on pleure, que l'on se mette en colère ou que l'on applaudisse. la seule chose qui compte, c'est qu'il se passe quelque chose - n'importe quoi, en fait! - qui nous fasse réagir.