Les Couleurs oubliées

Quel plaisir de retrouver la plume de Cristina Caboni et encore plus de partir en Italie comme la couverture colorée nous y invite ! Les couleurs sont au coeur de ce roman à double temporalité et en sont l'essence même.

Deux héroïnes, Letizia, la grand-tante de Stella, deux femmes fortes et extrêmement attachantes : Stella a besoin de dérouler les écheveaux des couleurs emmêlées de la vie de sa grand-tante afin de colorer à nouveau la sienne et pouvoir ainsi "mettre des arcs-en-ciel dans son avenir". Mais démêler des écheveaux sans l'aide de sa grand tante n'est pas si simple, comme un bocal à bonheurs qui ne veut pas révéler ses couleurs et dont les fils sont emmêlés depuis longtemps. Et pourtant, peu à peu, sa grand-tante va enfin accepter de lui dévoiler ses secrets. L'histoire est certes très douloureuse et j'ai souvent eu la gorge nouée. Heureusement, Stella va réussir à trouver et associer les bonnes couleurs pour que sa grand-tante soit enfin reconnue pour son rôle des années plus tôt car "sans elle, le monde aurait été moins beau" et surtout, "se souvenir, c'est comprendre, savoir, c'est aussi apprendre, afin que plus jamais ces horreurs ne se répètent."

Superbe histoire, qui m'a touchée car tout est beau, l'histoire, la plume... et surtout l'explosion de couleurs qui transmettent mille émotions !
Laissez vous embarquer par ce voyage autour du lac de Garde, laissez opérer la magie de la palette de couleurs chatoyantes, éclatantes, sombres, ternes ou vives selon l'époque ❤💙💚💛🧡💜

Une douce et belle histoire ayant pour cadre le lac de Garde en Italie.

A travers les portraits d'individus simples et attachants, aux parcours opposés mais « abîmés «  par la vie, Cristina Caboni plonge ses lecteurs au coeur d'une histoire banale dans laquelle l'amour, l'entraide, la résilience, l'empathie mais surtout le devoir sont rois.

La seconde guerre mondiale et son lot d'horreur est omniprésente au fil des pages au point de conditionner le caractère, le comportement de ceux qui ne l'ont pas connu via certains faits, certaines anecdotes par ceux et celles qui l'on vécu. On retrouve la même attitude chez ceux et celles qui l'ont vécu.

Le récit est sobre, spontané, lumineux. La gaité est de mise et cela même si l'auteur traite de sujet graves comme la déportation.

Stella a toujours aimé les couleurs. Passionnée de peinture, elle les a pourtant vu peu à peu la quitter lorsqu'elle a perdu son travail et qu'elle s'est plongée dans une sorte de mélancolie dont elle peine à sortir. Afin d'aller de l'avant, elle décide d'aller passer quelque temps chez sa grande-tante Letizia qui vit seule dans sa magnifique villa sur le lac de Garde depuis le décès de son mari. Pensant simplement se reposer, voir de nouveaux paysages et passer du temps ensemble, Stella se retrouve malgré elle embarquée dans un jeu de piste que lui a orchestré son grand-oncle avant de partir. D'énigmes en indices elle fait alors une découverte en tombant sur des dessins cachés dans une valise. Semblant être là depuis des décennies, Stella est bien décidée à en comprendre le pourquoi et en parle à Letizia qui opte pour le silence. Ces dessins elle les connait, elle sait qui les a réalisés mais en parler est trop dur. Stella ne le sait pas encore mais une plongée au coeur des heures les plus sombres de l'Histoire européenne et plus particulièrement italienne l'attend ...



Je suis tellement contente d'avoir lu ce roman si vous saviez ! J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire qui m'a émue aux larmes, mêlant histoire, secrets de famille, amour(s) et entraide. le passé de Letizia m'a beaucoup touchée même si je ne peux évidemment pas vous en parler, mais le contexte historique est assez facile à deviner. Stella aussi est un personnage très attachant bien que différent et tout du long je lui souhaitais de retrouver des couleurs dans sa vie. J'aime les couleurs et je suis persuadée de leur pouvoir sur nos vies, nos émotions, notre moral et notre manière d'appréhender les événements et j'ai apprécié la manière dont l'autrice nous expliquait tout ça en l'entremêlant au récit, allant même jusqu'à nous présenter l'origine et l'explication de chaque pigment en début de chapitres. le récit n'est pas forcément très joyeux mais ces couleurs habilement glissées sont venues l'embellir et rappeler que même dans les moments les plus sombres il faut toujours garder l'espoir. Donc si vous voulez ajouter des couleurs dans vos vies, vos petits coeurs et accessoirement aussi dans vos bibliothèques vous savez ce qu'il vous reste à faire : procurez-vous ce roman 😘

Très enthousiaste à l'idée de découvrir ce roman et la plume de Cristina Caboni, j'ai fini cette lecture avec un sentiment partagé.
Alors qu'elle traverse une période difficile professionnellement, Stella décide de rendre visite à sa grand-tante, qui l'a pratiquement élevée. A son arrivée, elle la découvre très affaiblie. Letizia a du mal à surmonter le décès de son mari, 1 an plus tôt. Ce dernier qui a toujours aimé organiser des chasses au trésor pour Stella lui a d'ailleurs laissé plein de cadeaux, disséminés dans toute la villa. Lorsque Stella en découvre certains, notamment plusieurs dessins, et qu'elle les montre à Letizia, cette dernière est totalement bouleversée. Car derrière ces dessins qui semblent anodins, se cache une histoire qui a changé sa vie.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur décrit le ressenti d'artiste peintre qui anime Stella. J'ai aimé le rapport aux couleurs, dans la description de la vie ou des sentiments du personnage. L'écriture est également plaisante et facile à suivre. Ce qui m'a un peu moins plu, c'est finalement la trame générale du roman et sa construction également. de ce fait, j'ai eu du mal à partager les émotions des personnages, n'ai pas toujours compris les réactions de certains face aux événements, de même que l'enchaînement de ces derniers.
Même si j'ai beaucoup aimé certains éléments de la narration, j'ai terminé ma lecture en étant tout de même un peu déçue donc.

J'ai découvert l'autrice l'année dernière avec « La maison aux miroirs » que j'avais beaucoup aimé. J'avais donc hâte de découvrir son nouveau roman et ce fut à nouveau une très belle lecture.
On est ici sur un roman à double temporalité et j'ai autant aimé l'une que l'autre, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.
Stella va devoir aider sa grand-tante à se libérer d'un lourd secret qui la ronge et pour cela, elles vont devoir retourner dans la jeunesse de Letizia mais cette dernière a beaucoup souffert et la culpabilité la rend mutique. Stella va devoir faire preuve de beaucoup de patience et elle va s'aider de son amour pour les couleurs et la peinture pour éveiller les sens de sa grand-tante et libérer sa parole.
Les personnages de ce roman sont tous extrêmement attachants, que ce soit Stella, Letizia, Luciana. La plume de l'autrice est vraiment très belle et très touchante. J'ai aimé chaque mot de ce roman et j'ai été vraiment très touchée par l'histoire.
Les chapitres défilent et on n'a qu'une hâte, c'est connaitre le dénouement de cette magnifique histoire. Plus on avance dans le récit, plus l'émotion est présente et la fin du roman m'a beaucoup émue.
J'ai très envie de vous parler des chapitres du passé mais je préfère vous laisser le découvrir par vous-mêmes car pour moi ça fait partie de la beauté de ce roman. L'histoire de Letizia est vraiment très belle et très émouvante.
Je ne peux évidemment que vous le conseiller car j'ai passé un très beau moment de lecture et je continuerai à découvrir la plume de l'autrice avec beaucoup de plaisir.

Quelle magnifique histoire ! Très touchante, prenante. On rencontre Stella, une jeune femme passionnée par la peinture, par les couleurs. Suite à un licenciement, elle se retrouve perdue et décide de rendre visite à sa grand-tante, Letizia, dans sa villa en Italie. Elle y découvre, par hasard, de magnifiques dessins qui la mènent sur les traces du passé de Letizia.

Ce roman est beau, coloré, et pas uniquement en couverture. L'écriture de Cristina Caboni est colorée ! J'ai beaucoup aimé les descriptions, la signification des couleurs en début de chaque chapitre, qui apportent un petit plus à une histoire qui m'avait déjà conquise. J'ai apprécié chacun des personnages : Letizia, Stella, Alexander, Luciana. J'ai aimé leurs projets, leur hommage. Un peu moins la romance entre Stella et Alexander, j'avoue !

J'ai dévoré ce roman en une journée, tellement prise par l'envie de découvrir le secret de cette vieille femme, et de comprendre ce qu'il est arrivé. Je ne suis absolument pas déçue : c'est une jolie et émouvante fin que nous offre l'autrice. Letizia nous laissait vraiment entendre qu'elle avait commis quelque chose d'impardonnable ; elle est en réalité une Juste.

Pour avancer, elles devront d'abord dessiner le passé...
Stella, douce et rêveuse, est passionnée de peinture. Après avoir perdu son emploi, la jeune femme se réfugie chez sa grand-tante, Letizia, qui vit seule dans sa villa sur le lac de Garde. Suite à un étrange jeu de piste orchestré par son défunt grand-oncle, Stella découvre, cachés dans une valise, des dessins qui la bouleversent. Mais quand elle interroge Letizia, celle-ci s'enferme dans un silence obstiné...
Stella tente alors de lever le voile sur l'origine de ces oeuvres, pièces essentielles d'un puzzle qu'elle devra assembler pour libérer Letizia de la culpabilité qui la ronge. Une culpabilité ancrée dans l'une des périodes les plus difficiles de l'Histoire, lorsque la solidarité a réussi à l'emporter sur l'horreur...
Un très joli roman basé sur un événement historique.

J'avais presque oublié à quel point j'aimais la plume de Cristina Caboni.
J'ai été totalement conquise par l'histoire de Stella et de sa grand-tante Letizia.

Quand Stella décide de passer quelques jours chez sa grand-tante, le temps de faire un point sur sa vie, elle ne s'attendait certainement pas à découvrir dans toute la villa des cadeaux emballés par son défunt grand-oncle. Jusqu'au jour où elle tombe sur des dessins qui vont la bouleverser et la conduire dans le passé de Letizia, en pleine Seconde Guerre Mondiale.

J'ai vraiment apprécié cette lecture pour de nombreuses raisons. D'abord l'auteure commence chaque chapitre en citant une couleur et en donnant sa signification, et j'ai trouvé cela très intéressant, d'autant que le roman est réellement rempli de couleur ce qui crée une atmosphère positive et réconfortante, le pouvoir des couleurs est plus fort qu'on ne le pense, elles nous aident à voir la vie différemment, à ressentir des émotions!

L'auteur nous fait voyager dans le passé de Letizia et vous le savez j'adore les romans à double temporalité qui renferment des secrets.

Enfin, l'histoire des personnages les rend très attachants et la fin m'a beaucoup émue. Un petit coup de coeur pour cette jolie histoire.

Un roman très réussi et haut en couleur que je ne peux que vous conseiller.

Note : 18/20
https://labibliojoe.blogspot.com/2023/11/les-couleurs-oubliees.html

L'autrice nous propose une histoire émouvante et passionnante, portée par des protagonistes attachantes que sont Stella, Letizia ou Luciana. Ce récit articulé autour des couleurs, car notre héroïne est peintre, est aussi empli de secrets et de souvenirs qui plonge le lecteur aux heures les plus noires de la seconde guerre mondiale.

Une fois encore, j'ai été charmée par ce roman à double temporalité qui sent bon l'Italie et par la plume belle et addictive de Cristina Caboni. Elle sait imprimer à ses récits une ambiance prenante et émouvante qui ne me laisse jamais indifférente.

Les liens familiaux, l'amour de la peinture et les secrets bien enfouis de Letizia et la culpabilité qui la ronge depuis des décennies autour des tableaux retrouvé,s sont au coeur de ce roman qui a su m'embarquer dès les premières pages sur les rives du lac de Garde.

Si j'ai été trouvé le récit au présent plaisant avec Stella qui ose enfin prendre son envol en temps que peintre et qui s'ouvre à l'amour dans les bras d'un beau chirurgien, c'est surtout celui au passé qui m'a passionnée et totalement bouleversée.

A travers Letizia, l'autrice nous montre l'impact de l'occupation nazie sur la population, les actions de la Résistance, la solidarité entre les habitants, le sauvetage d'enfants juifs... preuve que même dans l'Italie de Mussolini, il y avait des Justes et pas que des fascistes.

C'est un roman qui se révèle addictif et dépaysant, il tient le lecteur en haleine jusqu'au point final avec son lot de révélation aussi bien dans le passé que dans le présent. Chaque chapitre porte le nom d'une couleur et donne une teinte particulière à l'intrigue, une idée originale et bien exploitée au fil du récit.

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Mettre des couleurs sur le noir de la vie. Parfois, le trait d'un crayon raconte ce que les mots ne sont plus capables de faire. le dessin prend ainsi le relais et, dans ce roman, il nous plonge dans une douloureuse histoire. Mais l'auteur, avec son talent habituel, sa plume légère, lorsqu'elle effleure les ombres du passé, y glisse un rayon de lumière, barbouillé d'espoirs. L'héroïne, emportée sur les rives du lac de Garde, malmenée par une histoire d'amour qui prend l'eau, engloutie par le mutisme d'une vieille tante, s'arme alors de couleurs et de pinceaux pour redorer sa vie et ses envies. Ce roman de l'été se lit d'une traite, et vous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Petite cerise sur le gâteau : chaque nouveau chapitre vous livre la composition et le message qui se cache derrière chaque pigment. Histoire de colorer vos pupilles.