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Critique de karmax211


Je tiens Jaume Cabré comme le cousin espagnol du grand Umberto Eco, tout au moins dans la veine romanesque de l'un et de l'autre. Philologues et (ou) linguistes tous deux, ils ont un rapport commun aux mots et à la langue, aux livres et à l'écriture, une fascination pour les bibliothèques, la musique, l'art et la créativité.
De Cabré, j'avais lu il y a quelques années le formidable - Confiteor -, et je m'étais promis un jour de retrouver cet auteur.
J'avais dans ma PAL pyramidale un de ses recueils de nouvelles : - Quand arrive la pénombre - ; amoureux du genre, je me suis laissé tenter.
Il y a comme chacun sait toutes sortes de recueils : des sans liens, des à thèmes et puis comme dans le cas de celui de Cabré une intrication de petites histoires qui, à première vue, semblent se suffire à elles-mêmes, mais qui telles des poupées russes, débouchent sur une histoire qui se prolonge, rebondit, surprend et stimule l'excitation du lecteur, trop heureux de se laisser mener par le bout de sa trop naïve, trop crédule et trop étriquée imagination.
Amateurs, vous allez vous régaler, car le Maître a concocté un âpre univers... un tissu de routes, tramé de crimes, d'assassins, de victimes, dépourvus de cette morale qui semble être un bien commun, et d'une innocence qui n'est souvent, pour ne pas dire toujours, que le fruit du hasard.
Le mal est au rendez-vous. Les frissons sont garantis. La lecture est prenante... à condition d'être rigoureux et attentif à la plume de Cabré, laquelle est exigeante, et fait peu de cas des lecteurs dilettantes.
Treize nouvelles à déguster !
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