Ce poète est né dans une époque agitée, traversée par la deuxième guerre mondiale. Sa vie a été brève puisqu'il est mort d'un cancer à 31 ans le 20 mars 1951. Pourtant il a beaucoup écrit de poésie, de cette poésie à la fois quotidienne et tournée vers le mystère de la vie, vers Dieu comme recours ultime, vers le mystère de l'amitié avec la fréquentation de poètes devenus importants comme
André Breton,
Max Jacob, jean Reverdy,
Jean Rousselot, Luc Bérimont,
Michel Manoll. Il y a comme un écart dans ses
poèmes entre les notations concrètes et les élans vers la ciel, le sentiment de la mort, la forte présence de la nature. "Il fait un peu plus noir et tu montes sans bruit, comme un boiteux du Ciel les marches de la nuit". Pas de métaphysique mais le sentiment d'une impermanence, d'une fragilité. "Rien ne subsistera de moi dans votre Histoire" sinon la rencontre avec Hélène, sa femme, et ses amis.