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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors que j'ai beaucoup accroché à Nova, la dernière série de Caly, ici avec Hana no breath, j'ai eu un peu plus de mal. En lisant le résumé, je m'étais attendue à quelque chose d'autre et surtout à une évolution plus lente. Ce premier tome est mignon mais j'aurais aimé que l'auteur se penche plus sur son sujet.

La première chose assez déstabilisante est que tout se passe assez vite. Azami découvre dès les premières pages que Gwen est une fille. Nous n'avons pas le temps de comprendre les sentiments d'Azami, ni de voir ce qui peut l'intéresser en Gwen. Et quid de la passion des amies pour le yaoi et le yuri, cela prend aussi à peine quelques vignettes. le résumé est donc celui du début et non pas du tome. On ne peut pas dire que l'on ait été spoilé, mais cette immersion trop rapide ne donne pas assez de crédibilité à l'histoire et c'est dommage.

Et tout va trop vite. L'acceptation d'Azami, les sentiments de Gwen. La première s'insurgeait pourtant que le yuri ou le yaoi n'était pas pour elle, et la voilà complètement à l'aise avec ce revirement de situation. C'est bien, mais vu la personnalité qu'on a pu entrevoir, c'est étrange.

L'évolution du couple est par contre plus travaillée et plus ancrée dans la réalité. Chacune doit apprendre à connaître l'autre. Leurs sentiments et cette nouvelle situation ne sont pas évidents, mais le couple est mignon et communique, ce qui pour une fois est vraiment très sympathique. La communication il n'y a que cela de vrai.

Les passages sur les difficultés de Gwen sont aussi très intéressants. Elle s'est elle-même enfermée dans une coquille qui ne la représente pas vraiment mais qui est devenue une habitude réconfortante. Elle doit apprendre à s'accepter, et à trouver ce qu'elle désire.

Un personnage fait d'ailleurs son apparition pour aider Gwen : Judith. La jeune fille est trop ambigüe, et manipulatrice à mon goût. Elle vient en plus s'immiscer dans le jeune couple. On y retrouve un élément perturbateur digne des shojos, mais ici avec seulement deux tomes… Je trouve dommage de mettre Azami de côté et ne faire ressortir que sa jalousie pendant un bon petit moment, plutôt que de développer le couple et les voir affronter les choses ensembles.

A voir ce que donnera le second tome, mais j'espère voir une évolution plus approfondie, et peut-être un peu moins fleur bleue.
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Azami, jeune lycéenne de 16 ans, craque pour le beau Gwen, un peu plus âgé qu'elle. C'est lui son prince charmant, elle en est sûre. Mais lorsqu'elle découvre que Gwen est en réalité une fille, Azami est obligée de revoir sa façon de penser, en particulier sur l'homosexualité qu'elle considère comme une relation "vulgaire" faite par "dépit"...

Dans le pur esprit shojo, ce manga aborde la question de l'identité sexuelle qui se révèle à l'adolescence - question du "genre" - et notamment de l'homosexualité. Très simpliste, l'intrigue manque clairement de profondeur pour un sujet qui pour moi mériterait une analyse psychologique plus fine. le personnage d'Azami notamment manque cruellement de crédibilité.
Pour le côté positif, on retiendra juste que ce manga, abordant un sujet encore tabou, peut être lu par de jeunes lecteurs sans risque de choquer ( ma fille de 12 ans l'a lu). Tout y est très "fleur bleue" et gentillet, le graphisme est doux et agréable.

Enfin , c'est une série en 2 tomes donc même si le premier volume ne m'a pas convaincue, je lirai certainement la suite pour clore le chapitre.

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J'ai beaucoup aimé les dessins qui sont très expressifs et plein d'humour.
Le thème abordé est intéressant, la complexité des sentiments à l'adolescence, s'affirmer, s'accepter. Et l'amour. C'est une évidence pour Gwen et Azami de s'aimer au delà des genres.
Mais comment aimer quand on ment aux autres et que l'on doit supporter le regard des autres ?
Au delà de ces questions beaucoup d'humour et de bonne humeur entre les personnages
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Afin de me préparer à la prochaine rencontre avec la mangaka Caly, j'ai commencé la lecture de ces deux premiers tomes de « Hana No Breath ».

Que dire ? Pour moi, les deux points essentiels d'un manga réussi sont : la qualité du dessin et la qualité de l'histoire.

1 – La qualité du dessin

Je dois dire que le dessin ne m'a pas déplu. Il y a un petit côté « brouillonné » qui n'est pas désagréable et qui indique la tension dans l'histoire. Les personnages sont bien dessinés, même si parfois, j'avais du mal à repérer qui était qui. Certains personnages se ressemblent un peu de trop, à mon goût et d'autres ne sont pas très bien détaillés. Dans l'ensemble, le dessin est très correct.

2 – La qualité de l'histoire

C'est ici que ça bloque un peu, pour ma part. En effet, dès les premières pages, j'ai pensé à « Parmi Eux » de Hisaya Nakajo, à moins que le fait de se travestir pour intégrer un lycée sportif est une coutume dans les mangas. Par ailleurs, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au couple de l'histoire (Azami et Gwen) comme ça se passe très vite (trop vite?). le couple n'a pas l'air « vrai », selon moi.

En résumé, une lecture agréable mais sans plus. Cela m'a donné envie, en revanche, de reprendre la lecture de « Parmi Eux ».
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Azami était le type de fille à ne pas comprendre que ses camarades de classe s'intéressent au Yuri ou au Yaoi puisque c'est la mode au pays du Soleil levant. Elle tombe amoureuse d'un garçon. le croyait-elle car c'est en réalité une fille ! Or, comme chacun sait, l'amour n'a pas de frontière.

J'ai l'impression d'avoir lu à peu près le même type d'histoire il y a peu de temps mais je n'avais pas vraiment accroché pour diverses raisons (Switch Love et Otaku Girls). Là, je dois bien reconnaître que c'est un peu mieux fait. Certes, il faudra avaler la raison de ce travertissement qui tient finalement à peu de chose.

Cela reste un shojo assez gentillet qui a l'avantage de se terminer en deux tomes. La lecture a été assez agréable grâce à un dynamisme des cases et à un graphisme assez soigné. Bien entendu, on n'échappera pas à une certaine expressivité et une excessivité. Mais bon, c'est un manga destiné aux lycéennes. Cela reste assez peu mâture.
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J'avais repéré ce manga via le site du Prix Manga Sensei, alors, quand j'ai trouvé les 2 tomes en médiathèque, je les ai vite empruntés.

Hana no Breath est un manga français qui aborde l'homosexualité de façon mignonne et pudique, ce qui en fait un shojo tout à fait adapté à un public de jeunes lecteurs. J'ai cependant trouvé que la mangaka était passée beaucoup trop vite sur la naissance de la relation amoureuse entre Azami et Gwen, qu'elle n'interrogeait pas les problématiques que je m'attendais à trouver dans cette histoire et que l'ensemble était assez maladroit.

Dans la plupart des shojos, il peut se passer des tomes voir une série entière avant que les deux personnages principaux s'avouent leurs sentiments. C'est souvent énervant mais je trouve que c'est aussi ce qui fait le charme de ce type de manga. Or ici, dès les premières pages, non seulement on découvre que Gwen est une fille (même si c'était annoncé dans le résumé, on aurait pu avoir la révélation un peu plus tard et jouer sur les quiproquos), mais aussi qu'Azami, qui était amoureuse de Gwen en pensant que c'était un garçon, lui avoue être amoureuse d'elle / de lui et que ce soit réciproque. Pas d'interrogations sur l'acceptation d'aimer une fille et donc, de son homosexualité, ou sur la peur du regard des autres, alors que ce sont LES sujets qu'il était important d'aborder. Quelques réflexions liées à l'homosexualité sont tout de même présentes, mais trop peu développées, le reste de l'histoire étant centré sur la jalousie excessive d'Azami (quel personnage agaçant !) et la passion de Gwen pour le basket.

Ces maladresses sont vraiment dommage car je trouvais super de pouvoir proposer une histoire d'amour dans laquelle des ados pourraient s'identifier et qui répondrait à certaines de leurs questions. Je ne pense pas que ce soit le cas ici.
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