J'ai décidé que le tableau des funérailles aura au premier plan les deux fossoyeurs que j'ai vus creuser une fosse hier au cimetière.
Ce matin, en arrivant dans l’église pour continuer les Funérailles, je fus saisi de peur et d'étonnement en voyant que, cette nuit, le surplis du jeune diacre qu’on voit à l’arrière-plan, mais au milieu entre les deux fossoyeurs, debout près du corps de la sainte et que j’avais peint blanc depuis longtemps, est devenu rouge. Je mis peine tout le matin à lui redonner sa couleur blanche, mais j’avais beau étendre la peinture, chaque fois la teinte virait et redevenait rouge. Tous mes efforts ont tourné à néant et à la parfin, j’ai dû harmoniser toutes les autres couleurs avec ce rouge. . .
dans les yeux de Marie toute la mélancolie et la pitié pour moi-même qui m'envahissent le soir quand je contemple la mer de ma fenêtre ,semblable et en mêm temps différente de celle par laquelle ,au fort Saint-Ange ,je voyais le soleil s'abîmer dans la mer...
Quand les pages enfin libérées furent devant moi, j’éprouvais une émotion très forte.
Car leur authenticité absolue était criante, l’odeur du papier et de l’encre séculaire la clamait, ainsi que les plis désormais incrustés dans les pages comme de fines cicatrices…
Entretandis, frère Raffaele, qui s’attardait fort temps à observer ma Décollation, fit soudain un bond en arrière et, le visage cendreux, me demanda s’il devait en croire ses yeux quand il voyait que j’avais signé mon tableau du sang répandu par saint Jean-Baptiste. Lui seul l’avait remarqué. Je confirmai qu’il avait bien vu.
...revenus les chiens de la nuit...
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..et le soleil noir derechef...
...la nuit prochaine, je m'embarquerai pour Naples en froc de moine, pour enquinauder la mort, un court temps encore...
La nuit prochaine je m'embarquerai pour Naples en froc de moine, pour enquinauder la mort, un court temps encore.
Dans la nativité j'ai retrouvé mont vert, mon beau bleu vert brillant
Ce fut au matin de mon septième jour au couvent que, ouvrant les yeux, je sus que la brume avait disparu et que je me précipitait à la fenêtre, laissant la lumière du soleil me baigner comme cela n'arrivait plus de longue main...
J'ai commencé à travailler à la Décollation de saint Jean-Baptiste et la lumière noire du soleil noir ne me quitte plus.