Je suis de ceux que Pascal bouleverse et ne convertit pas.
La seule source de l’aristocratie c’est le peuple. Entre les deux il n’y a rien. Ce rien qui est la bourgeoisie, depuis 150 ans, essaie de donner une forme au monde et n’obtient qu’un néant, un chaos qui ne survit encore qu’à cause de ses anciennes racines.
Sur tous les chemins du monde des millions d'hommes nous ont précédés et leurs traces sont visibles. Mais sur la mer la plus vieille, notre silence est toujours le premier.
J'ai toujours aimé la mer sur les plages. Et puis sur les plages désertes de ma jeunesse la boutique a proliféré. Maintenant je n'aime plus que le milieu des océans, là où l'existence des rivages paraît improbable.
Nous entretenons avec certains êtres des rapports de vérité. Avec d'autres, des rapports de mensonge. Ces derniers ne sont pas les moins durables.
Il faut mettre ses principes dans les grandes choses. Aux petites, la miséricorde suffit.
Il pleut.Ce matin vallée sauvage de l'Aveyron.Travail.Je ne supporte plus aucun lien,si fou de liberté que j'accrois de plus en plus une solitude qui peut être dangereuse.
Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire, ils n'en parlent jamais.
Il y a des gens dont la religion consiste à toujours pardonner les offenses, mais qui ne les oublient jamais. Pour moi je ne suis pas d'assez bonne étoffe pour pardonner à l'offense, mais je l'oublie toujours.
Vivre dans et pour la vérité. La vérité de ce qu’on est d’abord. Renoncer à composer avec les êtres. La vérité de ce qui est. Ne pas ruser avec la réalité. Accepter donc son originalité et son impuissance. Vivre selon cette originalité jusqu’à cette impuissance. Au centre la création avec les forces immenses de l’être enfin respecté.