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Citations sur Correspondance (1944-1959) : Albert Camus / Maria Cas.. (162)

Maria Casares, 4 juin 1950

Nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes reconnus, nous nous sommes abandonnés l’un à l’autre, nous avons réussi un amour brûlant de cristal pur, te rends-tu compte de notre bonheur et de ce qui nous a été donné ?
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Maintenant, me voilà entière, à toi. Prends-moi contre toi et ne me quitte jamais plus. Je saurai comprendre tes tentations, s'il t'en vient et je saurai aussi faire part des miennes pour pouvoir puiser en toi la force qui doit me les faire vaincre. Lorsque j y pense, lorsque j'essaie d'imaginer notre avenir, j'étouffe presque de bonheur et une immense crainte me serre le cœur, ne pouvant croire à autant de joie dans ce monde.
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Je t’aime à torrents
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Je sens ton amour comme on sent la pluie
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Je t'aime. Viens. Aide-moi à vivre bien. Protège-moi aussi. Abandonne-toi à moi et qu'il me soit possible de t'épauler à mon tour. Je me serre tout contre toi.
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Albert Camus à Maria Casarès, le 21 août 1948 :
Oui, il est bien vrai que nous revenons l’un à l’autre, plus vrais et plus profonds peut-être que nous ne l’étions. Nous étions trop jeunes (moi aussi, vois-tu) et nous ne sommes pas trop vieux pour tirer profit de ce que nous savons : cela est merveilleux.
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Il pleut d’une pluie fine et têtue qui nous annonce une de ces journées où le cœur pleure malgré tous les espoirs et les joies qui puissent lui être promises.
Maria - 25 août 1948
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Je me suis forcé à vivre comme tout le monde, à être comme tout le monde, et, à la fin, ce fut la catastrophe.
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Ne pourrais-tu pas, ô moine, invoquer Sade, par exemple et te laisser aller au gré de sa plume ? Réfléchis-y. Seulement, après, avant de rentrer, tâche d'oublier. Moi, je suis pour les voluptés douces.

MVC à AC 28 janvier 1951
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Mais que vais-je faire sans toi ? Un autre ? Non ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas ! Ce serait faux, vil, médiocre ! Ce serait une farce, une comédie vulgaire ! Je n'en veux pas !
Une vie solitaire ? Le vertige me prend quand je pense à toutes ces années à venir désertiques, à ces paysages gris et ternes.
L'amitié ? La camaraderie ? La communion d'un instant au hasard ? Je connais, oui, je connais. Mon métier m'a vite fait connaître et faire le tour de cette sorte d'amitié, de ces communions profondes et totales, un peu grisantes, de ces liens intimes noués et dénoués au gré des pièces que l'on joue, des semaines que l'on passe en extérieur quand on tourne un film. Comme c'est décevant ! Comme c'est superficiel ! La tête me tourne quand j'y réfléchis et je retrouve dans la gorge ce goût de lendemain d'ivresse. Ce ne sont pas des amitiés, même passagères ce sont des "cuites affectives" et on en sort avec la gueule de bois.

MVC à AC 14 mai 1950
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