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Critique de FloridaFlof
« Je voudrais bien l'an prochain réduire ma vie à l'essentiel, autant que possible, et vous êtes dans cet essentiel. »
Je lis souvent cette citation lors de mes pérégrinations Insta et à chaque fois je la trouve absolument magnifique. Je me suis donc décidée à enfin lire la correspondance dont elle est tirée. Car cette phrase n'est pas une réplique de personnage de roman mais bien issue d'un véritable échange entre deux amis: Albert Camus et René Char, auteurs et poètes. Leur talent pour les mots et leur poésie se mêlent à leur amitié que l'on sent véritablement se renforcer au fil des lettres. Au milieu des considérations plus terre à terre comme la location d'une maison ou la signature d'un manifeste politique, émergent des déclarations d'attachement, quasiment d'amour, à l'un et à l'autre. Comme si ces deux âmes étaient faites l'une pour l'autre, toute considération amoureuse mise à part. Ça donne envie. Envie de rencontrer quelqu'un d'aussi important dans notre vie. Envie d'être aussi important pour cette personne et, surtout, de pouvoir dire ces mots sans embarras ou peur que cela soit mal compris: c'est de l'amitié comme on en voit peu, surtout entre hommes. Et ça donne aussi très envie de s'acheter du beau papier à lettres et de prendre sa plus belle plume pour entamer à son tour une correspondance loin des SMS, DM et autres notifications abrégées et impersonnelles !
Si vous aimez ces auteurs: lisez cette correspondance.
Si vous aimez les recueils épistolaires: lisez cette correspondance.
Si vous aimez les amitiés fortes entre deux êtres: lisez cette correspondance.
Si vous aimez l'histoire de la littérature et si vous voulez en savoir plus sur les coulisses du monde littéraire français: lisez cette correspondance (certains auteurs en prennent pour leur grade -Coucou Sartre et Breton-🤣).
Si vous aimez les beaux mots: lisez cette correspondance.
Bref, lisez « Correspondance 1946-1959 » d'Albert Camus et René Char (même si vous n'aimez pas leurs oeuvres respectives!)
Je lis souvent cette citation lors de mes pérégrinations Insta et à chaque fois je la trouve absolument magnifique. Je me suis donc décidée à enfin lire la correspondance dont elle est tirée. Car cette phrase n'est pas une réplique de personnage de roman mais bien issue d'un véritable échange entre deux amis: Albert Camus et René Char, auteurs et poètes. Leur talent pour les mots et leur poésie se mêlent à leur amitié que l'on sent véritablement se renforcer au fil des lettres. Au milieu des considérations plus terre à terre comme la location d'une maison ou la signature d'un manifeste politique, émergent des déclarations d'attachement, quasiment d'amour, à l'un et à l'autre. Comme si ces deux âmes étaient faites l'une pour l'autre, toute considération amoureuse mise à part. Ça donne envie. Envie de rencontrer quelqu'un d'aussi important dans notre vie. Envie d'être aussi important pour cette personne et, surtout, de pouvoir dire ces mots sans embarras ou peur que cela soit mal compris: c'est de l'amitié comme on en voit peu, surtout entre hommes. Et ça donne aussi très envie de s'acheter du beau papier à lettres et de prendre sa plus belle plume pour entamer à son tour une correspondance loin des SMS, DM et autres notifications abrégées et impersonnelles !
Si vous aimez ces auteurs: lisez cette correspondance.
Si vous aimez les recueils épistolaires: lisez cette correspondance.
Si vous aimez les amitiés fortes entre deux êtres: lisez cette correspondance.
Si vous aimez l'histoire de la littérature et si vous voulez en savoir plus sur les coulisses du monde littéraire français: lisez cette correspondance (certains auteurs en prennent pour leur grade -Coucou Sartre et Breton-🤣).
Si vous aimez les beaux mots: lisez cette correspondance.
Bref, lisez « Correspondance 1946-1959 » d'Albert Camus et René Char (même si vous n'aimez pas leurs oeuvres respectives!)
