On ne marche pas aux côtés des puissants sans se salir les mains. Ni sans se garantir une porte de sortie.
(p. 353)
- C'est tout ?
- Tu connais l'histoire du pot de fer et du pot de terre, ma fille ? De quelle matière crois-tu que nous soyons faits ?
(p. 172)
[ ado, fils de milliardaire ]
- Je me fous de vos cours. Un jour, je serai le type le plus riche de cette ville, alors pourquoi faire des études ou ce genre de conneries ? C'est bon pour les pauvres comme vous, non ?
(p. 54)
[ milieu des années 1990 ]
- Ton Degrelle a de grandes ambitions politiques, crois-moi. Ça le rend encore plus délicat à surveiller. Le problème, c'est qu'il flirte déjà avec les hautes sphères. Il va falloir quelques années avant de... non, suis-je stupide, nous sommes en France ! Tu ne sauras la vérité que dans trente à quarante ans. Et encore !
- Sauf si tu m'aides à trouver les preuves de ce que j'avance.
- Tu savais, toi, avant qu'on lâche les chiens, que ton ancien président de la République avait été fonctionnaire sous Vichy, qu'il avait dit oui à des dizaines de condamnations à mort du temps de la guerre d'Algérie, pardon, pacification de l'Algérie (...) ?
- Beaucoup le savaient. Mais ils se sont tus. Je ne veux pas me taire.
- On a les politiques qu'on mérite. La presse aussi...
(p. 176-177)
Il y a des choix dans la vie qui ne sont pas si simples.
Ne pars pas sinon la petite va mourir.
Les gonzesses,les baraques,le pognon,tu peux t'en débarasser comme ça,sur un claquement de doigts.Fais un moufflet et dis adieu à ta liberté.
-Elle était si belle...
-C'est vrai.Mais ça ne permet pas de passer entre les gouttes.
Que veux-tu,palper du cash m'a toujours rassuré.C'est pas de l'avarice,c'est bien plus physique que ça.
- De Gaulle ne doit pas être en odeur de sainteté dans votre famille ! s'est-il exclamé quand il a été question de mes origines.
- Mon père fait le pèlerinage tous les ans à Colombey pour s'assurer qu'il reste bien là où il est ai-je plaisanté timidement.