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Citations sur Histoire d'une vie - Le flambeau dans l'oreille (1921.. (13)

Jeter tous les livres, oublier tout ce bazar. Tout ce qui est dans les livres est faux, seule comptent la vie elle-même et l’expérience et le travail, le travail dur. Jusqu’à ce que les os vous en craquent.
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[…] C’est la vie de tout homme qui m’importe, et non seulement celle de mes proches.
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Il était exact que je ne voulais pas apprendre comment vont les choses en ce monde. J’avais le sentiment qu’en jetant un regard compréhensif sur quelque chose que je désapprouvais par trop, j’en porterais une part de responsabilité.
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Comme personne ne m'avait jamais rien offert, je n'avait rien refusé. Aucun
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j'avais inventé un raisonnement qui m'était propre et qui me permettait de me justifier à moi-même cette activité.
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Il fallait que je brandisse mon drapeau, que je proclame ma couleur : on n'écrit pas pour les journaux, on n'écrit pas pour l'argent, on s'engage de toute sa personne par chaque mot que l'on écrit. Cela irritait Brecht pour plus d'une raison : je n'avait rien publié, il n'avait jamais entendu parler de moi et, pour lui qui attachait tant d'importance aux réalités, il n'y avait rien derrière mes paroles. Comme personne ne m'avait jamais rien offert, je n'avait rien refusé. Aucun
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Le discours par lesquels j'énervais Brecht, surtout le fait d'exiger que l'on écrivît à partir d'une certaine conviction et non pour de l'argent, tout cela devait sembler bien ridicule dans le Berlin d'alors. Il savait très bien ce qu'il voulait et le but qu'il poursuivait était si précis qu'il ne lui importait nullement de recevoir de l'argent en échange. Après une période de grande difficulté matérielle, il pensait qu'il fallait considérer l'argent comme la preuve du succès. Il savait fort bien la valeur de l'argent et la chose qui lui importait, c'était celui qui le recevait et non son origine. Il était certain que rien ne pourrait le faire renoncer à ses convictions. Quiconque lui venait en aide était son allié (sinon, il aurait coupé dans sa propre chair). Berlin grouillait de mécènes, ils faisaient partie de cette vie théâtrale. Il les utilisait sans devenir leur victime.
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Dans sa Lysistrata que je lus en premier, une grève des femmes qui se refusent à leurs maris conduit à la fin de la guerre entre Athène et Sparte.
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Afin de m'affirmer contre ceux de ma famille qui ne pensaient qu'à l'argent, je m'étais fait une vertu facile, celle de le mépriser. Je le tenais pour quelque chose d'ennuyeux, de monotone, dont on ne pouvait extraire le moindre élément intellectuel, pour une chose qui desséchait peu à peu les gens qui s'en occupaient et les rendait stériles. A cette époque, je vis soudain l'argent sous son autre face, une face inquiétante, comme un démon armé d'un fouet gigantesque s'abattant sur tout le monde, atteignant les êtres dans leurs caches les plus secrètes.
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aucune profession ne compte si elle n'est pas plus utile aux autres qu'à soi-même.
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