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Juillet 1976. le quartier en plus de souffrir de la canicule est en ébullition 🌞. Mrs Creasy a disparu brutalement. Personne ne sait où elle est, si elle est encore vivante.... seulement, chacun d'eux craint que cette disparition soit liée à un événement survenu presque 10 ans auparavant.
Grace et Tilly, deux petites filles d'une dizaine d'années du quartier décident de mener l'enquête afin que personne d'autre ne disparaissent. Après avoir parlé avec le pasteur, elles en viennent à l'objectif de trouver Dieu puisque si Dieu est présent, le quartier sera bien évidemment protégé. Au fil de leurs questions innocentes, les souvenirs des voisins s'éveillent alors qu'ils auraient tous aimé oublier....


Ce roman me laisse perplexe😗 . D'une part, l'histoire en elle-même est superbe avec ces deux petites filles innocentes en quête de Dieu et réveillant sans le savoir, par leurs questions, leurs visites des souvenirs pénibles quant à une certaine période. Ce petit quartier bien sous tout rapport cache des secrets pas très reluisants. D'autre part, les aller-retour entre passé et présent apportent vraiment une dynamique au récit avec les points de vue des différents protagonistes. L'histoire dans son ensemble est belle, les personnages sont bien pensés et assez complexes (voire tordu) pour susciter l'intérêt du lecteur. le sujet psychologique de l'effet de groupe, des jugements hâtifs est bien amené.
Seul bémol... la fin. La disparition de Mrs Creasy crée un tel émoi au sein de cette communauté que le lecteur s'attend à une fin explosive, notamment au fur et à mesure des révélations. Non, le lecteur a simplement droit à un retour en douceur, une fin en happy end tellement attendue...


Globalement, un récit tout plein de bons sentiments avec des personnages attachants (notamment les petites filles). Un sujet de société traité avec humour et dérision. Malheureusement, une fin qui me laisse sur un sentiment d'inachevé.


Je remercie les éditions Harper Collins pour cette découverte. La couverture est superbe et m'avait interpellée dès le départ avec ce mouton à la porte. C'est bien pensé et cela illustre assez bien le livre.😉
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Été 1976. Une autre époque. Nous sommes en Angleterre dans un lotissement où les maisons « forment un cercle et se saluent poliment ». Les voisins, avec leurs bons côtés et leurs petits travers, se connaissent depuis des décennies. Une tragédie survenue dix années plus tôt unit pour le pire tout ce petit monde. Une tragédie dont personne ne parle mais dont tout le monde pense, qui revient dans les non-dits et les cauchemars des uns et des autres, qui reste tapie dans les recoins sombres des maisons. Une tragédie d'une telle intensité qu'elle a orienté l'existence de tous ces voisins en train de se regarder en chien de faïence.
L'été 76 est caniculaire (déjà !) et se traine en longueur. Les corps sont épuisés, les journées interminables, et les esprits s'échauffent. Est-ce à cause de cet été exceptionnel que cette tragédie, si difficilement rangée dans un coin de la mémoire, refait brutalement surface ? Que Mme Creasy disparaît du jour au lendemain ? Que des regards haineux, pleins de lourds reproches, se portent de nouveau sur le pavillon 11. A l'abris d'une haie de cèdres, il est un peu en retrait, et semble attendre, hésitant et contrit, que les autres pavillons l'invitent à entrer dans leur cercle.
Grace et Tilly, deux adorables chipies qui n'ont pas leur langue dans leur poche, décident de mener l'enquête afin de retrouver Mrs Creasy. Et en passant de rencontrer Dieu, seul capable de ramener un peu de concorde, de sérénité, et de sourires au milieu de tous ces adultes inquiets, agités, irascibles. Elles iront de pavillons en pavillons et, entre deux bonbons ou réglisses avalés goulument, interpréteront de la manière la plus loufoque possible les déclarations de ces étranges adultes. Elles porteront sur ces grandes personnes assaillis par les fantômes du passé un regard naïf, tendre et interrogateur. C'est là, je pense, que réside toute la réussite de ce très bon livre.
Beaucoup de sourires et de candeur pour aborder des sujets graves : l'éternel horsain que l'on montre du doigt et charge de tous les péchés, les rancoeurs, les haines recuites, l'amitié qui s'effiloche, les blessures qui jamais ne cicatrisent…
Comme j'ai aimé suivre l'enquête abracadabrante de Grace et de Tilly !


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Masse critique est une excellente occasion de découvrir des auteurs différents de ceux qui hantent avec une régularité de métronome les médias qui ont la bonté de nous informer de ce qui agite le monde littéraire. Ainsi premiers romans et littérature étrangère viennent à notre rencontre. C'est le cas pour Mrs Creasy a disparu puisque c'es le premier roman d'une psychiatre anglaise.

Le roman se déroule dans une rue ordinaire, et le lecteur sera baladé d'une maison à l'autre, souvent en compagnie de deux petites filles qui se prennent pour Fantomette tout en recherchant Dieu. Elle a des allures de Wisteria Lane ( haut lieu de huit années d'aventures tragi-comiques avec Bree, Lynette, Susan et Gabrielle, les ménagères désespérées), cette rue anglaise. Beaucoup de surveillance, de malentendus, d'hystérie collective : tout cela faite terreau d'une situation potentiellement explosive, d'autant que la communauté a déjà vécu des épisodes peu glorieux quelques années auparavant. Il suffit alors qu'un événement nouveau survienne pour que les vieux démons renaissent de leurs cendres. Tout est dans le titre.

Ce qui fait l'originalité du roman est sa construction. le lecteur doit s'armer de patience, car les faits qui constituent la trame de l'histoire sont révélés au compte goutte, et chaque élément nouveau amène souvent de nouvelles questions… Et il faut vraiment arriver à la fin pour comprendre l'histoire. C'est l'art du suspens à son comble. Heureusement la compagnie des deux enfants apporte un peu de légèreté et d'humour à cette atmosphère pesante.
A noter aussi un grand nombre de personnages, qui demande un effort de mémorisation au départ pour ne pas tout confondre.

C'est très agréablement écrit (et traduit). le rôle des deux enfants est habilement exploité, et la construction crée le désir de poursuivre.


C'est donc une belle découverte dont je remercie Babelio et les éditions HarperCollins.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Eté 1976 , dans une avenue anglaise , il fait chaud ...
Le début des grandes vacances et 2 fillettes de 10 ans à l'imagination fertile , s'occupent comme elles le peuvent . Gardées officieusement par une voisine pendant que leurs mères respectives bossent ou font une énième" petite sieste" , on peut dire que la disparition de Mrs Creasy tombe à pic pour les distraire .
Qu'est-il arrivé à cette voisine ? Elles chercheront des réponses dans chaque maison, posant des questions que personne n'a envie de se voir poser. Allant même à implorer Dieu de débusquer Mrs Creasy , mais Dieu est occupé par ses brebis , du moins , c'est ce qu'elles comprennent !
Leurs questions sont délicieuses de naïveté , les réponses sont jubilatoires .
Il fait chaud et la canicule poisseuse qui s'abat sur cette Avenue , indispose les habitants . On se souvient de 1967 , et des choses pas très jolies qui se sont passées : des choses qu'on a faites sans vouloir mal faire , des rumeurs, des mauvaises interprétations , des trucs moches ...
Il fait chaud , cet été 76 , Mrs Creasy a disparu, il faut dire qu'elle posait beaucoup trop de questions, s'intéressait à tout le monde . Peut-être que Mrs Creasy est la femme qui en savait trop ... Et Grâce et Tilly qui rejouent " le Club des cinq" , à elles toutes seules , et Dieu qui est partout !
Il fait chaud .
L'écriture de Joanna Cannon (dont c'est le 1° roman ) , est un pur ravissement , un friandise subtile et amusante .
Si vous aimez les romans policiers avec un suspens de dingue et beaucoup d'action , ne vous arrêtez pas sur cette Avenue , mais si vous aimez la finesse, et l'humour anglais, les répliques ciselées , votre GPS vous soufflera : "Vous êtes arrivés à destination "!
La fin est comme elle doit être , fine et subtile, mais j'attendais quelque chose de plus spectaculaire, seules les 4 dernières pages m'éloignent du coup de foudre ...
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« La chaleur nous attendait tous les matins au réveil, persistante et continue, suspendue en l'air comme une dispute interrompue. Elle faisait fondre nos journées sur le trottoir si bien que nous nous déversions à l'extérieur en emmenant nos vies avec nous ».
Ah, ceux qui ont vécu l'été 1976 doivent s'en souvenir ! Cette liquéfaction, cette torpeur, cette atrophie de la vivacité...

C'est ce que vivent les personnages de cette histoire, et pourtant ! Une femme a disparu, Mrs Creasy est partie, un matin, et n'est jamais revenue. John, son mari, est inquiet. Et les voisins aussi, car Mrs Creasy, apparemment, connaissait bien des secrets...
Nous sommes dans une petite ville d'Angleterre. Grace (10 ans) et Tilly (6 ans) entament leurs grandes vacances dans la fournaise de leur avenue. Leurs voisins, elles les connaissent, bien sûr. Mais pas bien. Comme elles n'ont rien à faire, elles voudraient retrouver cette Mrs Creasy. « Comment est-ce qu'on empêche les gens de disparaitre ? On les aide à trouver Dieu. »
Et les voilà parties à la recherche de Dieu. Dans toutes les maisons. Sans exception. Même celle de Mr Bishop, au n° 11.
Et nous voilà à leur suite, passant outre des apparences pour pénétrer dans l'intime, dans les secrets honteux.
Petites filles naïves, elles mettent les pieds dans le plat à tout bout de champ. Les adultes doivent composer, mais souvent, leur attitude révèle beaucoup plus que leurs paroles.

Grace et Tilly découvrent le pouvoir des mots, qui « une fois qu'on les a prononcés, se dotent d'un souffle et d'une vie propres. Ce sont eux, alors, qui nous contrôlent ».
Elles découvrent la solitude et la mort. La maladie, physique ou mentale. L'alcoolisme. le rejet. La différence et les préjugés qu'elle engendre. le mal de vivre.
« Imagine que personne n'aille à ton enterrement. Imagine que tu meures et que personne ne t'aime assez pour te dire au revoir ».
Mais elles sont réceptives aussi à ce qu'il y a de beau chez les êtres, et souvent ce beau est caché. Certains adultes leur consacrent du temps, du bien, du beau. « Les mauvaises herbes, c'est très subjectif. C'est une question de point de vue.»
Cela leur permettra de grandir, de voir autrement que les autres. Car souvent, les adultes cachent, tranchent, dérapent, s'agglutinent en essaim calomnieux sans chercher la vérité.

A coup de chapitres courts, d'innombrables dialogues, nous parcourons la vie des gens. La naïveté, le regard candide des enfants transperce beaucoup plus vivement qu'une conversation entre adultes. Et donc l'humour est souvent présent, car il met le doigt sur cette distance que nous autres adultes instaurons continuellement dans nos rapports quotidiens.

Mrs Creasy, vous avez bien fait de disparaitre ! Car vous aurez ainsi permis la révélation de la vérité qui était cachée là, au bout de la rue, des jardins, dans les recoins des maisons.

Merci à l'opération spéciale de Masse Critique ainsi que les éditions HarperCollins pour cette plongée dans l'été 1976, implacable et tranchant, naïf et franc.
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Mrs Creasy a disparu, et dans le paisible quartier anglais où elle habite, cela va créer un véritable ouragan pendant cet été caniculaire de 1976.
Qu'a t-il bien pu lui arriver ? Est-elle partie, a t-elle été assassinée ?
Grace, dix ans, va prendre cette affaire très au sérieux, aidée de sa copine Tilly, d'autant que, laissées à elles-mêmes, elle n'ont pas grand-chose d'autre à faire au cours de leurs longues vacances.
Alors, de fausses missions de scoutisme en espionnage pas discret du tout de leurs voisins, ces deux gamines vont fureter un peu partout dans leur rue, avec leur naïveté et leurs espoirs de petites filles qui rêvent de devenir des jeunes filles.
Elles vont poser des questions de jardinage, s'intéresser à Dieu, vont passer leur temps à manger des biscuits et vont grandir par la même occasion.
Car dans la vie, il n'y a jamais de vérité unique, chacun a sa propre version d'un fait, et l'opinion d'un groupe peut parfois faire des ravages dans la vie d'un ou deux individus.
Cette rue calme et tranquille n'est peut-être pas aussi paisible qu'elle le laisse paraître, elle semble finalement regorger de noirs secrets, de choses vues, de choses tues, de choses dites ou faites qui laissent des traces sombres et visqueuses derrière elles des années après.
Le dénouement de l'intrigue ne m'a pas vraiment surprise, on voit les choses venir bien à l'avance, mais cela ne m'a pas gêné, j'ai aimé découvrir et assembler les faits par les yeux d'une petite môme de dix ans qui, tout en tentant de découvrir ce qui est arrivé à sa voisine, va être un élément qui rassemble cette communauté soudée non par la bienveillance mais par un vilain secret.
J'ai aimé l'écriture simple de l'auteur, qui nous révèle les différentes faces d'une rue, avec ses jolies façades et ses jardins bien entretenus, mais aussi ses sombres allées et ses placards débordant de secrets.
La façon de voir le monde de cette gamine m'a plu, c'est léger, frais, mais plein de bon sens.
Grace et sa copine Tilly sont attachantes, sans que le roman soit simpliste pour autant. Les bons sentiments exprimés par toutes petites touches ne rendent pas le récit mièvre pour autant, juste sincère et touchant, avec une pointe de mystère.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Harper Collins pour cet envoi.
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Très attachant premier roman de cette auteure anglaise, je l'ai beaucoup aimé ! Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins de me l'avoir proposé !

Vous avez peut-être connu comme moi ( si vous n'êtes plus très jeunes...) la canicule de l'été 76 , qui a sévi aussi en Angleterre, dans une ville comme une autre... Dans cette torpeur qui échauffe les esprits, comme le titre l'indique, Mrs Creasy a disparu... Et toute la rue, les voisins s'interrogent...et s'inquiètent, pas vraiment pour elle en fait, mais pour les actes du passé, de cet hiver 67, qui pourraient être révélés.

Et c'est par la voix d'une narratrice de dix ans, Grace, que nous faisons connaissance de ces familles repliées sur des secrets peu avouables, des familles qui s'épient, calomnient, accusent..

Le point fort de ce roman, c'est sans nul doute Grace elle-même, ainsi que son amie Tilly, fragile enfant qui l'accompagne dans ses recherches. Eh oui, elles sont en quête de Dieu, rien de moins. Et éventuellement de Mrs Creasy aussi... J'ai adoré leurs remarques très pertinentes et drôles sur les comportements humains et la religion notamment. Elles vont ainsi aller chez les uns et les autres, posant des questions dérangeantes.

Le mystère entourant la disparition de Mrs Creasy sera dévoilé mais ce n'est pas l'essentiel du livre et on se doutait de certains aveux. Non, l'intérêt de l'histoire est plus dans les attitudes de ces voisins de rue, déconcertantes, imprévues parfois, ou au contraire consternantes de bêtise, je pense en particulier aux clichés honteux débités devant les nouveaux voisins, d'origine indienne, et aux accusations sans preuves envers un membre de la communauté . Dans leur langage imagé, hérité des discours du pasteur, Grace et Tilly parleraient d'un bouc, faisant tache parmi le troupeau de brebis... Et surtout, l'auteure montre bien, avec humour et sens de l'observation , les faiblesses de chacun.

Autre atout: l'écriture, ironique et percutante, avec des personnifications très réussies des objets et des éléments de la nature.

Je serai heureuse de lire d'autres romans de Joanna Cannon, médecin de formation spécialisée en psychiatrie. Elle a su donner à son histoire un charme unique!
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Eté 1976, c'est la canicule, fait rare en Angleterre. Et dans l'Avenue, un élément bouleverse le quotidien des habitants bien sous tous rapports : Magaret Creasy a disparu. Sans explication, sans indice. Rien. Les esprits s'échauffent, les théories fusent. Et dans ce voisinage, Grace et Tilly, deux fillettes décident de mener l'enquête après avoir entendu le sermon du pasteur sur les brebis égarées que Dieu ramène à Lui. L'objectif est donc double : retrouver Mrs Creasy et voir chez tous les habitants de l'Avenue si Dieu y est.
Et plus les questions et les rencontres s'accumulent plus le vernis social tombe... Pourquoi certains craignent-ils que Mrs Creasy puissent revenir ? Qu'ont-ils à cacher ? Et quel est ce secret qui les lie depuis 10 ans ?

Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans cette histoire. Sans doute le rythme un peu champêtre des enquêtes à l'anglaise. Puis il y a eu les flashback entre 1967 et 1976 que j'ai mis du temps à comprendre. Puis très vite j'ai dévoré le livre !
Tout d'abord parce que ces deux petites filles sont très attachantes et le choix de raconter cette histoire à travers leur regard est réellement originale.
Puis il faut le dire, la plume bien ciselée de Joanna Cannon qui a l'art de disséquer les petites attitudes qui cachent les méchants petits secrets.. tout simplement délectable ! Et, ce qui ne gâche rien, il y a beaucoup d'humour dans ce roman.
Adolescente j'avais apprécié lire les enquêtes d'Agatha Christie, adulte, j'ai moins aimé celles d'Agatha Raisin trop prévisibles et là, j'ai retrouvé l'engouement pour les enquêtes à la britannique ! Tout y est ! le charme British, l'humour, l'enquête prenante et l'écriture très fluide.

Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Harper Collins pour cet envoi. Et j'en redemande !
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Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins de m'avoir envoyé Mrs Creasy a disparu grâce à une masse critique privilégiée.
J'en suis ravie car j'ai beaucoup aimé ce roman.
Nous sommes en 1976, pendant la canicule. Mrs Creasy disparaît du jour au lendemain, sans prévenir personne. Pourquoi ? Que lui est t'il donc arrivé ? Son mari sait t'il quelque chose ? Est t'elle encore en vie... ou décédée ? Beaucoup de questions se posent et font revenir les souvenirs de cette rue.
Car en 1967, un certain événement à eu lieu, et de nombreux secrets sont enfouis...
Une petite fille, Grace, et sa meilleure amie Tilly décident de mener l'enquête. C'est l'été, il faut que les enfants s'occupent...
Elles rendent visite aux voisins, et essayent de découvrir où se cachent Dieu... et Mrs Creasy, bien sur.
Mrs Creasy est un roman qui m'a captivé de la première à la dernière page. j'aime les romans très anglais, comme celui-ci, et qui se passent dans une rue ou un quartier.
Les deux fillettes sont amusantes, et attachantes. Tous les adultes ont des secrets, mis à jour petit à petit.
Il y a des allers-retours entre l'été 1976 et 1967, mais à aucun moment je ne me suis perdue.
Tout m'a plu dans ce roman, à qui j'enlève juste une demie étoile car c'est parfois un peu prévisible. Ce qui en soit n'est pas gênant mais j'avoue que j'avais deviné une ou deux petites choses.
4 étoiles donc pour ce roman que je vous recommande chaudement :)
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1976. Margaret Creasy, une habitante d'un quartier paisible, disparaît. le voisinage s'inquiète et s'interroge. Dans ce petit quartier familial où tout le monde se connaît, les rumeurs vont bon train et de vieilles querelles ressurgissent. La police est saisie de l'affaire. En parallèle, Grace et Tilly, deux fillettes d'une dizaine d'année décident de mener l'enquête.
Je remercie les Editions Harper Collins pour l'envoi de ce roman ainsi que Babelio pour son opération "masse critique privilégiée". J'ai ainsi pu découvrir la plume de Joanna Cannon avec la lecture de son premier roman. L'existence de vieux secrets et le poids de la culpabilité sont les deux ingrédients de cette intrigue bien menée. J'ai fortement apprécié ce style littéraire dont l'humour très "british" m'a fait penser aux romans de M.C Beaton et d'Agatha Christie.
L'histoire commence en plein été sur "l'Avenue", un petit lotissement dans lequel les familles sont installées depuis plusieurs années. Margaret Creasy vit dans un pavillon avec son époux et passe ses journées à apporter son aide aux voisins qui en ont besoin. Elle aime rendre service, tenir compagnie aux personnes seules ou garder les enfants des voisins. C'est une épouse aimante. Alors lorsqu'elle disparaît un matin, personne ne comprend. Est-elle partie de son plein gré ou a-t-elle été enlevée ?
John Creasy est très affecté par l'absence de son épouse et il l'a recherche activement. Il "retourne" la maison pour trouver des indices, va tous les jours l'attendre à la descente du bus à la même heure au cas où elle réapparaîtrait soudainement, questionne l'entourage. Margaret n'a laissé aucune trace et n'a emporté aucune affaire, ni même une paire de chaussures.
Tout doucement, les événements se mettent en place. Les voisins se réunissent et reparlent de vieilles histoires et rancoeurs. Ils se remémorent notamment un secret enfoui depuis dix ans lié à Walter Bishop, un habitant du n°11 de l'Avenue, pour lequel l'ensemble des gens éprouve une grande méfiance. Dès le jour de la disparition de Mrs Creasy, on soupçonne cet homme du pire, on l'épie et on interdit aux enfants de s'approcher de sa maison. Tout le monde semble le haïr.
La disparition de leur voisine a-t-elle un lien avec M. Bishop ? Est-ce que Margaret a découvert des vérités en lien avec cette vieille affaire ?
Les personnages du livre sont nombreux et tous se dévoilent au fur et à mesure. Les deux fillettes qui mènent l'enquête sont touchantes. Leur regard et leur innocence m'ont fait sourire : rechercher Dieu serait la solution pour retrouver leur voisine.
Les indices se posent au fil des pages. Les chapitres alternent entre les animosités de chaque famille de l'Avenue et la disparition analysée par Grace et Tilly avec leurs yeux d'enfants. Plus les pages se tournent, plus on apprend que les habitants de l'Avenue savent bien plus de choses que ce qu'ils veulent bien en dire. L'intrigue est bien construite, les passages sont courts, l'histoire est simple et avance rapidement malgré ses 400 pages. le roman se lit très vite et est addictif car on a besoin d'arriver au bout pour démêler cette histoire.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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