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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'Argentine des années 30… Il y a une fascination pour le régime d'Hitler dans ce gouvernement qui est très à droite, ainsi qu'une passion pour le foot qui semble déjà puer la corruption à plein nez.

Rivarola, le personnage principal, est un être désabusé, un peu cynique, chômeur, copain avec un petit dealer qui voudrait bien qu'il l'aide à retrouver le joueur de foot Bernabé Ferreyra qui a disparu alors qu'il lui doit de l'argent.

Son enquête ne se passera pas comme prévu et un meurtre plus tard, Rivarola va se transformer en enquêteur. Pas par amour de l'énigme, juste parce qu'il voit là une manière de s'en sortir financièrement.

Nous sommes dans un pays corrompu jusqu'à la moelle, alors, un de plus ou un de moins…

J'ai aimé le portrait au vitriol d'une société et d'un pays vérolé par la corruption qui touche même le foot où les dirigeants des clubs se font des couilles en or avec l'argent que les pauvres gens dépensent pour venir voir des matchs et penser à autre chose qu'à leur misère.

Mais… Ben oui, il est là… Si au départ j'ai souri devant ces portraits d'hommes flemmards, désabusés (Rivarola et le Moineau) à un moment donné, le roman et moi sommes partis dans des directions différentes et jamais plus jamais nous ne nous sommes rejoints.

Est-ce que cela a tenu dans la manière d'écrire les dialogues ? Aux personnages dans lesquels je ne me suis jamais trouvée ? Manquait-il quelque chose au récit pour lui donner le goût de reviens-y ?

Sans doute un peu de tout cela car à un moment donné, j'ai décroché et c'est de manière lointaine que j'ai suivi le fil de l'enquête, n'arrivant même pas à m'indigner du final qui illustrait pourtant bien l'imbécillité et le fanatisme fait homme.

Au suivant !

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Buenos Aires, quelques années avant la seconde guerre mondiale. La plus grande star du football argentin a disparu, la presse est en émoi. La fille d'un haut dignitaire vient de se faire assassiner ou peut-être est-ce un suicide. Les anarchistes seront accusés du crime par le père de cette dernière qui lors de l'enterrement fera un discours des plus fachisants, le drapeau porté en étendard contre les étrangers, les anarchistes, les pauvres. Et il y a au milieu de ce panier de crabes, Andrés, pauvre, sans travail et vivant dans une pension taudis, mais s'en accommodant qui se fait royalement embarquer dans toute sa naïveté dans cette double enquête de disparition et de meurtre dans le pays du Tango.

Le contexte aurait pu être intéressant : la montée du fascisme, les anarchistes ayant plus foi que jamais en leurs idéaux, la description de la pauvreté et de la misère dans un pays où seuls les plus forts s'en sortent. Je ne me suis pas sentie transportée en Argentine, comme dans un voyage littéraire. Non, l'intrigue aurait pu se dérouler dans n'importe quelle ville ou pays occidental.

Cette lecture ne m'a pas enthousiasmée comme j'aurai pu l'imaginer, dommage. Merci tout de même à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cet envoi et découverte !
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RESUME
Dans les années 30, au cours de la crise financière en Argentine, Andrès Rivarola qui vivote, mi journaliste, mi compositeur de tango se laisse embarquer dans une affaire de disparition d'un célèbre footballeur. Mal lui en prend car la mort d'un personnage clé vient perturber le début de son enquête et l'emmène dans l'Argentine instable de l'époque.

CRITIQUE
Usant d'un langage familier, l'auteur nous fait suivre les recherche d'Andrès Rivarola, un amateur ! Il se retrouve dans des pièges où la société Argentine corrompue ne le ménage pas. Naïf, il tente de se sortir des différents traquenards en usant de son « bagou ». le livre est en effet, très bavard ! Trop ? Même si la description de la vie en Argentine dans les années 30, n'est pas inintéressante, entrer dans l'intrigue est cependant, difficile. On y côtoie Borges ou encore Gardel. La faune des nantis est corrompue, mafieuse et intrigante. On y manipule Andres. On ne sait pas vraiment si on oscille entre un policier ou une chronique d'un pays qui a du mal à vivre pendant la crise des années 30
Merci à Babélio et à Buchet Chastel pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique

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