Et voilà, on croit que le film est rembobiné, et quelqu'un s'acharne à le faire défiler à nouveau. Tout recommence, excepté que les auteurs ont pris quelques rides. Johanne essaie de croire qu'elle pourra changer la fin de cette histoire.
Toujours le même cauchemar, s'appropriant ses nuits comme un amant fougueux l'aurait fait de son corps pour ne laisser qu'une empreinte douloureuse aux premières lueurs de l'aube.
La mémoire est un tremplin sur lequel rebondissent nos actes passés, présents et à venir, et me voilà revenue à la case départ, pensa-t-elle.
Son but était si proche. Une sourde excitation, l'invitait à accélérer le pas, à se précipiter devant l'immeuble où sa proie coulait des jours heureux comparé à ce qui l'attendait.