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3,87

sur 524 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai profité de l'OP ALL STARS pour acheter ce roman dont je n'avais pas spécialement entendu parler avant. C'est ainsi aussi que j'ai découvert que ce dernier a été adapté au cinéma : The Last Girl ce qui me disait plus quelque chose sans pour l'avoir vu. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre surtout que le début pose les bases mais surtout ne nous laisse rien comprendre réellement sur les conditions des enfants. Pourquoi sont-ils traités de la sorte ? Que se passe t'il dans ce lieu ? Mélanie comprend bien des choses mais il reste des zones d'ombres vu qu'ils ne peuvent rien faire, qu'ils sont attachés et naviguent entre leur chambre et la salle de classe. Puis l'histoire se retrouve chamboulée ! Outre le fait que Mélanie est emmenée dans une autre pièce sans avoir trop ce qu'il va se passer les choses tournent vite différemment. Et nous voilà dehors ! La tension monte crescendo pour finir dans une fin assez inattendue. Je ne m'attendais pas à ce que les personnages en arrivent finalement là. le scénario est vraiment original et prenant. J'aime les personnages secondaires et surtout l'évolution de tous ces derniers. Au début, certains étaient hostiles, encore plus envers Mélanie, finalement ils apprennent à la connaître, lui faire confiance et même à s'appuyer dessus par moment. Quand à elle, cette jeune fille naïve au début se transforme et une jeune fille forte, qui sait ce qu'elle veut et qui se rend compte au fur et à mesure de sa condition et qu'elle n'a pas le choix d'agir comme elle le fait.

En résumé, Celle qui a tous les dons est un roman bien prenant ! L'histoire est passionnante, c'est très bien raconté. L'héroïne principale, Mélanie, est vraiment attachante ! Une très bonne découverte, je ne regrette pas cet achat !
Lien : https://antredeluciole.fr/20..
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Des romans de survie post fin du monde, il y en a des tonnes. Mais si vous aimez le genre, vous aimerez celui-ci!

Cette histoire a comme particularité d'être racontée du point de vue d'une petite fille très spéciale, qui évolue au sein d'un petit groupe de militaires et de scientifiques tentant difficilement de concilier leurs points de vue divergents dans l'espoir de comprendre les origines de la catastrophe ayant dévasté l'Angleterre, et plus généralement, de survivre!

La traduction présente quelques faiblesses, mais l'histoire est tellement captivante qu'elle nous les fait vite oublier. Les personnages peuvent paraître un peu gros, mais c'est ce qui dynamise les antagonismes. Il y a de l'action et du suspense. L'aspect scientifique est assez développé et propose des idées intéressantes, et la fin n'est pas convenue. C'était une lecture très divertissante!
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Je commande une pile de livres et là se trouve celui-ci le titre me tente bien en lisant les quelques lignes du résumé sur le livre : "Chaque matin, Mélanie attend dans sa cellule qu'on l'emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks tient son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur un fauteuil . Elle dit en plaisantant qu'elle ne mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire. Mélanie est une petite fille très particulière ..." , je m'attends un livre fantastique, après tout sur la couverture jaune juste une ombre de petite fille.

J'ouvre le livre et peu à peu, je découvre que cela n'a rien à voir avec ce que je m'attendais... On est en Angleterre une contamination biologique a zombifié pratiquement toute la population de la planète, quelques rescapes enfermes font de la recherche biologique sur certains enfants qui sont pas tout a fait des zombies dits des affams mais qui apprennent, parlent et ressentent ... Tout d'abord on decouvre les personnages , ceux qui survivront plus tard lors de l'attaque de la base Melanie pas encore une affams mais une petite fille qui apprend et qui s'est attachée à sa maitresse Mlle Justineau , elle aussi à de l'affection pour ses enfants qui en sont pas vraiment et particulierement pour Melanie , il y a le Sergent Parks militaire qui parait froid et n'a aucune confiance en Melanie et ce qu'elle l'est , petit à petit leur relation va dans leur course pour survivre se transformer , il y a le bleu Gallagher et la scientifique prete à tout pour trouver un remede le professeur Cadwell .

J'avoue que je rehausse ma note (comme même quelques pages un peu longue et une fin qui m'a laissée dubitative ..) car si j'avais su de quoi parler ce livre je l'aurai pas acheté , les "ahhh" , les "grrr" , les "c'est la fin du monde" , le sang , le cote scientifique m'enervent à un haut point , rien de nouveau toujours la meme chose ... Mais il n'y a pas que cela dans ce livre, il a des sentiments en bien et en mal selon les personnages, il y a de la réflexion, pas mal de questionnement ...Donc bravo à cet auteur qui a réussi à me faire apprécier un style d'histoire, de livre (ou autres d'ailleurs) que d'habitude, je fuis comme je fuirais un zombie 😆
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J'ai beaucoup aimé ce roman dont je n'ai pas vraiment vu passer les pages. Alors oui, ça parle de zombies, et non, ce n'est pas forcément un sujet dont je suis super friande mais là, c'est vraiment dosé comme il faut, avec certes un peu de gore mais sans exagération et surtout, derrière tout ça, de la réflexion.
Dans ce roman, on est dans une Angleterre "post-Cassure", c'est-à-dire quelques années après qu'une terrible épidémie s'est abattue sur le monde, transformant toutes les personnes infectées en "affams" ou zombies à la Walking Dead. Obsédés par l'odeur de la chair et incapables de la moindre pensée, les affams sont des coquilles vides, des monstres à abattre. Et pourtant ... qui est donc Mélanie ? Une petite fille surdouée, passionnée par la mythologie grecque et pleine d'amour pour sa gentille maîtresse Mlle Justineau ? Ou un sujet de laboratoire irrésistiblement attiré par la chair humaine ?
C'est un roman très prenant, parfait pour de froides journées d'hiver ! le petit groupe de personnages est très hétéroclite et Mélanie est fascinante. L'histoire est loin d'être manichéenne, autant les humains que les affams réservent des surprises. Ça pose des questions intéressantes sur l'éducation, la morale, l'éthique scientifique ... c'est en le refermant qu'on se rend compte qu'au milieu des combats et des rebondissements, l'auteur nous a bien remué le cerveau sans qu'on s'en rende compte.
J'ai beaucoup apprécié la fin qui ne fait pas dans la demi-mesure, le parti pris donne vraiment matière à réflexion.
En bref, un bon roman post-apo qui prouve qu'on peut faire dans le zombie sans tomber dans la facilité !
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Un champignon, des zombies, une apocalypse et quelques misérables humains tentant de sauver leur peau.
Un bon moment de lecture sans verser dans le gore ni l'action à outrance. Et un final original...

Retour à la bonne éducation, avec une pédagogie innovante pour un enseignement des plus studieux : les gosses sont attachés à des fauteuils roulants, bien espacé les uns des autres. En cas de non respect du règlement, les pions en tenue camouflage sont présents pour rappeler les bases des règles de vie communes. Et gare aux petits rebelles, les gars des sciences ne sont pas contre quelques cobayes pour leur cours d'anatomie appliquée.
Un rêve, une utopie pour nombre d'enseignants !
Sauf qu'il n'y a plus réellement d'enseignants, et les petits morveux ont un drôle d'appétit, le cannibalisme n'étant pas un de leur tabou. En effet, le monde (ou une partie) est en proie aux zombies, mais ces enfants ont tout de mêmes quelques neuronnes qui fonctionnent encore. Seraient-ils le chainon manquant entre le zombie et l'humain ? Et peut être la possibilité d'un vaccin ?

Dans cet école idéal, les événements vont comme de bien entendu tourné vinaigre, et Mlle Justineau, l'enseignante empathique, la petite zombie intelligente Mélanie, l'affreux militaire Parks et l'ignoble scientifique Caldwell vont se retrouver sur les routes et tenter de sauver leur peau face à ses Affams affamés.
Malgré des personnages archétypaux et caricaturaux, une intrigue assez linéaire, une parabole religieuse assez prégnante, l'auteur parvient à faire monter la mayonnaise, la tension est présente, même si le rythme n'est pas échevelé. La fin et son happy end ironique, prend le lecteur à rebours. A noter, une fin beaucoup plus visuelle que le film.
On se croirait parfois dans un film SF des années 50 : le militaire borné mais ayant un bon fond, le scientifique savant fou, prêt à tout pour poursuivre ses recherches. Et La Chose, effrayante de par son étrangeté, mais plus humaine que certains...

Mike Carey nous donne son interprétation du mythe de Pandore, autrement dit celle qui a tous les dons et nous offre un roman divertissant, renouvelant, à la marge, le zombie.

Les studios de cinéma en ont fait un film honorable, et l'auteur nous en a donné un préquel
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Quelle joie de lire un bon livre de zombies ! J'ai dévoré ce one-shot comme un affams sa proie, m'explosant copieusement les mirettes au passage.
Il faut dire que c'est un plaisir rare : les zombies, comme leurs confrères fantastiques les vampires et les loups-garous, sont un peu victimes de leur mode, donnant lieu à moult productions à la qualité et l'originalité bien souvent mises de côté.

L'originalité commence avec le personnage principal, Mélanie. Une petite fille qui ressemble à toutes les autres, si ce n'est qu'elle vit dans une chambre aux murs très épais et qu'elle va en classe sanglée à une chaise et muselée. « Ne vous inquiétez pas, je ne mords pas », dit-elle à chaque fois... La bonne blague. Pour une fois, on suit la menace zombie (les affams dans le livre) de l'intérieur, et non via un survivant humain.
Sensible, humaine, intelligente. On s'attache très rapidement à Melanie, de même qu'aux autres personnages. Tous les protagonistes sont traités avec finesse, ils sont complexes et humains, et deviennent attachants. Même des personnages pour lesquels c'est moins évident, comme Caldwell et le sergent Parks, qui tiennent pourtant le « mauvais rôle » (tout en essayant de sauver l'humanité, ironiquement).

J'ai aimé l'explication du la contamination zombie, qui change un peu de l'excuse presque bateau du virus ou autre. de plus, on appuie vraiment sur l'aspect scientifique, rendant cette explication plutôt crédible (et donc assez glaçante). La fin du roman, également, en demi teinte, change de l'ordinaire.

J'ai été scotchée tout du long à ma lecture, sans vouloir jamais poser ma liseuse, mais pourtant, j'ai trouvé quelques longueurs dans le récit. Si le début au bloc m'a envoûtée, c'est la partie ''survie'' qui m'a semblé un peu longuette, et le dénouement final assez long à venir, surtout que j'en avais vu venir une bonne partie.

L'écriture est simple mais très belle, mettant en lumière avec finesse les états d'âme des personnages, l'appréhension du monde par Melanie, mais aussi différents problèmes d'éthique.

Une lecture addictive à conseiller aux fans de zombie, mais peut-être aussi à ceux qui n'aiment pas ça !
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J’ai gagné ce livre, je n’en avais jamais entendu parler et vu la couverture et l'âge du personnage principal,je m’attendais à une dystopie guimauve pour jeunes lecteurs. J’étais loin du compte !
J’ai lu que le roman était considéré comme la rencontre entre les univers de «never let me go» et de «the walking dead», j’ai trouvé cela très judicieux.
Au début, nous observons à travers les yeux d’une petite fille un étrange pensionnat où les cours se succèdent. Au fil des pages, le lecteur perçoit que quelque chose cloche, et c’est en même temps que l’héroïne que nous découvrons un univers post apocalyptique ravagé par les zombies et un projet militaire secret.
La première partie du livre est très prenante et attise la curiosité.C’est une histoire plus réaliste et profonde que les romans de zombies habituels, la question du bien et du mal est omniprésente,l’éthique scientifique est remise en question, la nature humaine est passée à la loupe. L’agent pathogène zombie est décortiqué et donne du réalisme à l’histoire, quitte à faire grincer des dents
La seconde partie du livre, s’apparente davantage à du «survival» c’est plus une trame plus classique mais le cheminement et le dénouement final sont innovants et inattendus! Je n’ai jamais lu une histoire de zombies avec une telle fin ! J’ai vraiment apprécié les questions qu’elle soulève et je ne l’avais pas du tout anticipé.
Les personnages sont profonds et ambivalents, on s’attache vite à Mélanie et à son professeur.Le narrateur change souvent; ce qui rend encore plus complexe l’intrigue.Les scènes touchantes côtoient des scènes d’action et des passages plus cérébraux, le roman se lit tout seul !
L’histoire va être adaptée au cinéma sous la direction de C.McCarthy (Sherlock, Doctor who..) et avec des acteurs connus (notamment Glenn Close), ce roman va faire parler de lui !
Une très bonne surprise et un livre que je recommande !
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Un livre étonnant !
Quand je l'ai emprunté à la bibliothèque, je ne m'attendais vraiment pas à ça, surtout quand j'ai lu le titre.
Une sacrée imagination ! Et pas mal de choses horribles, aussi..
Lien : http://unpapillondanslalune...
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J'ai été charmée par cette lecture de science-fiction dont j'avais lu des retours très différents. Sans être un coup de coeur, je reconnais avoir passé un bon moment : même si j'émets quelques réserves sur certains points, j'ai adoré l'idée de départ et la conclusion données à se roman.

On débute sur un schéma assez classique de la science-fiction : un virus a envahi la planète laissant le peu d'humains restant à la merci d'une horde de morts vivants qui ne demandent qu'à déguster leur chair. Mais voilà, M. R. Carey a une imagination fertile : et si finalement les zombies n'étaient pas tous des êtres gouvernés par l'envie de manger ? Si l'on pouvait s'en servir et en tirer quelque chose ?

Si l'on retrouve des éléments communs à ce type d'histoire (recherche d'un antidote, lutte pour la survie, guerres de territoire…), dans les faits, l'exécution est différente et rend ce livre assez unique. Même si j'ai trouvé quelques longueurs à ce récit et parfois un côté un peu brouillon au point d'en perdre un peu mon français, j'ai apprécié ma lecture parce que je me suis attachée au personnage de Mélanie dès le départ. Une enfant unique qui, même si elle est jeune, est parfois plus futée et censé que les adultes qui l'entourent.

Même si certaines choses sont prévisibles, on a envie de continuer le récit parce que la pincée d'originalité suffit à maintenir l'envie de poursuivre la lecture. Que donnerait un monde où l'espèce dominante devient l'espèce traquée ? Et où des êtres hybrides sont peut-être le seul salut pour la planète ?

Si Mélanie est mon personnage favori, j'ai aussi beaucoup de sympathie pour Mme J, et étrangement aussi pour le sergent Parks. Il n'y a finalement que Mme Caldwell qui m'ait laissé un goût amer, bien que sans elle, l'histoire aurait pu être bien fade.

Ce roman aura tout pour plaire aux amoureux.ses de science-fiction qui voudrait découvrir un monde post-apocalyptique original et différent.
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En revisitant le concept du mort-vivant, M. R. Carey surprend et séduit.

Dans un monde grignoté par un étrange mal, un bunker sécurisé par l'armée protège des enfants hors du commun. Tandis qu'au-dehors les affams rôdent afin d'assouvir un féroce appétit pour la chair humaine, Helen Justineau, jeune scientifique, tisse un lien dangereux avec l'une des fillettes, Melanie, qui lui voue une adoration sans pareille.

Sanglante à souhait, cette histoire post-apocalyptique est surtout très bien pensée. Car c'est par les yeux d'une enfant et de sa naïveté que nous sommes immergés dans une ambiance mystérieusement tendue où chaque élément de la narration devient un indice sur les éléments-clés du reste de l'histoire. D'abord intrigué, le lecteur est vite amené à penser que quelque chose ne va pas; les révélations faites au compte-goutte et le rythme évolutif lui permettent alors de mieux appréhender les tourments des personnages et les dilemmes auxquels ils sont confrontés.

Les codes du genre sont bien présents avec une situation à peu près stable qui implose et abouti à un périple semé de dangers, jusqu'à la révélation qui remet toute notre vision du monde présenté en question.
Je ne m'étalerai pas plus afin de ne pas spoiler, mais je tiens à préciser que l'aspect fongique qu'est amené à développer l'auteur m'a bluffé.
La conclusion est une claque, d'une logique implacable.

Intelligente autant que fascinante, j'ai adoré suivre cette histoire et suis d'autant plus curieuse de découvrir l'adaptation qui en a été faite pour le cinéma.
Lien : https://bessiesbazaar.wordpr..
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